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Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Pour Jefferson c'est ta propre faute pensi XD

Ludvig

Ce n'était pas la peine que Bart insiste, ça pour voir, il voyait bien le problème. Ludvig s'approcha de 82 sans même prendre la peine de prévenir les soldats qu'il allait s'approcher. Ce type avait réussi à démolir un morceau du mur de sa cellule et aurait donc parfaitement la force de faire de même avec sa tête, mais il s'en foutait pas mal. C'était un mort vivant à l'état pur, et lui demander si ses plaques lui faisaient mal aurait été parfaitement inutile vu la quantité de morphine qu'il avait encore dans le sang. Mais le pourquoi du comment de ces plaques étaient assez clair, c'était un rejet de greffe pur et simple

- Tu le greffes toujours avec ses clones ?

- C'est bien ce qui me pose problème.

Effectivement c'était emmerdant dit comme ça. Et qui c'est qui allait devoir se taper le séquençage d'un daeva qui aurait du se faire enterrer depuis des années ? Ben c'était bibi

- T'as pas fini de nous en faire baver hein ?

- Désolé, désolé. Pas fait exprès.

- Arrête de te frotter les mains comme ça, tu vas t'arracher la peau. Bart, t'as de quoi lui lancer une armée de clones mis à jour j'espère.

- Et la gentille chanteuse ?

- 412 ? Sois sage avec elle, elle va sans doute pouvoir te sortir un peu de ce merdier. Mais pour ça il ne faudrait pas qu'elle rejoigne Vlamidir trop vite ou elle va te passer sous le nez elle aussi.

Ça avait été limpide pour le daeva. Il allait la perdre si elle rejoignait le projet Utopia avant lui. Il n'aurait plus sa voix pour se rassurer quand la douleur le prenait et que la délivrance tardait à venir. Ludvig pour sa part ressortit de la piaule, suivant Bart jusqu'aux échantillons de 82 en ordonnant à ce que les clones devenus inutiles soient abattus. Autrement dit, les six qui vivaient encore à côté.

Julia

Avoir Hélis qui lui allumait sa clope valait toutes les victoires du monde. Mais pour autant son aiguille dans le pied n'était pas totalement enlevée contrairement à ce que la militaire semblait croire. Ils sortirent tous au même étage, Julia continuant de guider Taryn et toujours flanquée du syndicaliste. Rien que le fait que cette catégorie existe au sein de l'armée faisait rire intérieurement Julia. Mais elle se dirigea en silence jusqu'à la salle d'examen numéro 1, au fond n'importe laquelle lui serait allée, mais elle préféra choisir la plus proche histoire d'avoir un peu de temps pour elle avec les dossiers. Tirant une chaise à Taryn, Julia posa la main de la daeva sur le dossier en allant chercher ce qu'il lui faudrait

- Assieds toi. On en aura pas pour long, juste le temps que tu me dises ce que tu vois, histoire que je sache comment doser le liquide de tes prochaines bandes. Tu peux les retirer maintenant, la lumière est moins agressive que dehors.

Une lumière bleu foncée baignait la salle, contrairement aux néons blancs de la salle d'opération ou des couloirs et aux lampes rouges de la fosse, cette lumière là ne risquait pas de bousiller son travail.

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Taryn
Promené presque comme un chien, on fini enfin par arrivé à la salle, j'aurais pensé que Julia m'aurait installé de force mais tout au contraire, elle me laissa faire. M'installant, c'était un grand soulagement que de savoir que j'allais pas subir de torture aujourd'hui, juste un changement de bandage. Et surtout qu'elle bonne nouvelle que de pouvoir regardé ne serais ce qu'un petit peu se qu'il se passait autour. Commençant à enlevé mes bandages avec la plus grande précaution pour ne pas touché les yeux même, je posais le tout sur mes genoux avant de finalement ouvrir timidement les yeux.
A ce moment précis plein de sentiment me traversait, j'étais curieuse de voir si ma vu allait mieux, j'avais peur d'être finalement vraiment aveugle, et aussi ma nouvelle vu en 5 couleurs m'effrayait un peu aussi.

Je vais garder longtemps les bandages en dehors de cette salle ?

J'avais parlé au moment où mes yeux étaient ouvert, regardant autour de moi, ce n'était pas parfait mais je commençais à mieux identifier les objets, les couleurs étant toujours restreinte mais assez nuancé pour que je puisse mieux définir se qui m'entourai.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

T'inquiète, elle a pas pris de douche depuis tellement longtemps qu'elle pourrait y rester des heures! XD

Félix

Se retournant une fois que Yumi lui adressa la parole, il releva son nez de son dossier et se dirigea vers sa cobaye. Elle avait de fines cicatrices sur le dos, ça ne le génait pas plus que ça, après tout il ne travaillait pas pour Utopia. Malgré la gène de Yumi, Félix posa son dossier et posa ses doigts sur le dos de la daeva, palpant sa colonne vertébrale et ses côtes. De l'extérieur, cela pourrait aisément passer pour le geste d'un pervers, mas c'était pourtant dans son cadre professionnel qu'il vérifiait les emplacements et déformations de son ossature, notant tout sur son dossier. Il avait laissé quelques gouttes de sang sur Yumi, regardant alors sa main. Mine de rien, il s'était méchamment tranché la paume en en lançant son scalpel. Mais il n'allait pas essuyer le dos de Yumi, il s'en fichait pas mal.

- Tu peux te rhabiller. J'ai tout ce qu'il me faut. On va repartir pour la fosse.

Alors qu'il se levait, il soupira en entendant encore la porte, quoique cette fois, quelqu'un y toquait! Grommelant un ouais, il fut surpris de découvrir Hélis.

- Me dis pas que Jefferson t'a demandé de venir me gonfler pour que je le retrouve!

- Pas lui, un de ses sbires. Un enfoiré de premier. Mais je lui ai dis que j'allais juste te prévenir. Tu fais ce que tu veux maintenant. Mais qu'est ce que t'as foutu pour que le capitaine t'appelle, en plus dans ton studio? Ca va jaser, tu t'en rends compte?

- J'ia cogné un soldat hier, j'apprécie pas trop que certains en profitent pour agresser des daevas. On a parlé hier soir, ça a dégénéré. J'imagine qu'il veut être sur qu'on ne sera pas dérangé pour me botter les fesses. 525, suis moi, Hélis, fait ce que tu veux.

Sortant de la salle d'examen après avoir enveloppé sa paume saignant dans une espèce de mouchoir noué, il marcha dans le couloir, avant de retrouver le syndiqué avec Julia et son cobaye.Sans prendre de gants, il toqua à la porte, entra en passant devant Julia et donna un coup de poing au soldat qui se retrouva vite par terre.

- La prochaine fois que vous venez m'emmerder pendant que je bosse, je vous louperai pas avec le scalpel, c'est clair? Julia, désolé de t'avoir dérangé.

A peine rentré qu'il était déjà sorti, Hélis se retenant d'exploser de rire, terminant sa cigarette au passage. Félix s'engouffra alors dans l'ascensseur avec sa daeva et Hélis, retournant donc à la fosse avant d'affronter de nouveau le capitaine.

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Vlamidir.
Une fois bien enfermé, le daeva se sentit étrangement "libre". C'était une sensation nouvelle qui le grisait complètement. Il se sentait comme un ado qui aurait la maison pour lui toute seule pour la première fois. Il pouvait faire tout ce qui lui chantait et Ludvig - à moins qu'il ait installé une caméra, mais ça, le jeune homme préférait ne pas y penser - n'en saurait absolument rien. Il se frotta les mains, se demandant ce qu'il pourrait faire en premier. Il avait un peu de tout à disposition. Il pouvait appeler qui il voulait, boire toutes les bouteilles présentes jusqu'à ne plus avoir soif pour toute une décennie ou encore... ou encore... Il soupira en se rendant compte que bien que plus vaste et plus intéressant que sa cellule, la piaule de Ludvig n'était pas un centre de foire non plus.

-Eh bien...

Il se laissa tomber sur le lit, trouvant soudainement un vif intérêt au plancher.

Hank Jefferson.
Le capitaine tournait en rond depuis au moins trois bonnes heures maintenant. Il avait reçu de nombreux appelles S.O.S de la part de son lieutenant, du syndicat ou de d'autres soldats s'inquiétant pour lui et sa santé, mais il les avait tous renvoyés en mentionnant qu'il allait bien et qu'il reviendrait travailler après avoir régler ses soucis de vie privée. Se mordant la lèvre, il regardait le téléphone qui lui faisait de l'oeil sur le comptoir. Il s'était promis de ne pas déranger Félix, mais devant tous les gens qui lui racontaient la cacophonie qui régnait à l'extérieur sans lui, il avait envie de retourner travailler, mais il voulait régler les choses avec le scientifique avant tout. Vaincu, il finit par se lever et attrapa le combiné, il composa le numéro du cellulaire de Félix, priant pour tomber sur le répondeur, car il n'aimait pas parler au téléphone.

Mine de rien, le pauvre soldat qui s'était farcis la colère du Dr. Lecha un peu plus tôt était soulagé du tournant que prenait la situation. Même si le scientifique n'était pas des plus sympathiques, Hélis semblait avoir réussi sa mission. Mon Dieu qu'il en était soulagé! Il hocha simplement la tête en direction de celui qui lui avait causé tant de soucis depuis ce matin tout en se frottant la joue où on voyait une grande hématome et se relevant, indiqua à la soldate qu'elle bénéficierait sûrement d'une augmentation et partit voir son lieutenant.
-J,en ferai part au capitaine! s'exclama-t-il une dernière fois, néanmoins.
Un scientifique n,avait décidément pas le droit de le frapper!

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Taryn
Alors que je parlais et attendais les réactions de Julia, le bruit de porte mais aussi un début de changement de luminosité me fis fermé en urgence les yeux, mettant en plus mes mains dessus sans les touché mais en globe pour mieux bloqué la lumière, je ne souhaitais pas être aveugle ou donné à Julia une nouvelle raison de me donné des coups de jus au cerveau. Baissant en plus la tête en me tournant, je poussais un petit cris aigu, signe de ma panique passagère non contrôlé

NAN !

Pourquoi il fallait que tout dégénère aujourd'hui, que tout le monde règle ses comptes quand nous pauvre victime on risquait de grave séquelle ou la mort pour un règlement de compte. J'entendais la bagarre sans prendre le risque de regardé bien que ça soit vraiment tentant.

Yumi
Je tremblais légèrement sous le contact des doigts de Félix, il devait cherché une information, quelque chose pour la suite du projet surement mais inutile que je lui pose la question, il voulait me faire la surprise. Entendre toqué alors que j'étais encore déshabillé me fis stressé un peu plus, mais finalement c'était une femme, bien que inconnu et militaire, c'est toujours plus facile que de se déshabillé devant des hommes. Mon haut remis en un temps record, je sentais quelque chose coulé dans mon dos, passant la main je vis le sang, m'avait il blessé ?

Je saigne dans le dos...

Ecoutant la discutions des deux, je suivais en silence dans les couloirs, contente que la souffrance n'est pas été pire et d'être presque indemne. M'arrêtant en milieu de route, je reculais en voyant Félix furieux rentré pour frappé quelqu'un dans une pièce, Taryn y était aussi et paniqué de toute évidence, j'avais fait un pas vers elle mais Félix sortait déjà, m'entrainant avec lui. J'espérais que Taryn n'avait rien de grave, dans l'ascenseur je me mis dans un coin comme à l'allé, regardant le sol timide. Je repensais à Taryn et à Félix qui voulait me refaire pareil demain à l'autre œil.

Monsieur Félix... est ce que si on fait le deuxième œil demain je vais être aveugle quelques jours comme Taryn ?

J'ignorais si c'était une bonne idée de lui parlé alors qu'il venait de s'énerver contre quelqu'un

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

Dans l'ascenseur, Félix n'était pas dupe, Hélis n'avait rien gobé de sa soit disant raison qui poussait Jefferson à l'attendre, mais ce n'était pas totalement faux non plus. Mais quand Yumi lui posa une question, rompant le silence, il s'appuya contre la paroi de l'ascenseur, soupirant.

- Je verrais. Je ne sais pas encore si je pourrais faire l'autre oeil demain.Je ne pense pas, je veux d'abord savoir comment tu réagis au traitement, je préfère encore que tu perdes un oeil plutôt que les deux d'un coup.

La réponse était à glacer le sang, mais il avait été honnête, et ça aurait au moins le mérite de faire taire Yumi. D'un coup, alors qu'il serrait un peu plus son bandage de fortune, il se marra, surprenant Hélis.

- Quand je pense que tu vas avoir une promotion, que tu vas refuser te connaissant, juste pour être venu me voir au moment où j'avais terminé!

Hélis se marra à son tour, jusqu'à ce que le portable de Félix se mette à vibrer dans sa poche de jean. Regardant qui venait encore l'emmerder, il buggua quand il réalisa que c'était son numéro de fixe.

- Non, mais là, il se fout de ma gueule, c'est pas possible! Ouais, Jefferson. Vous me faites chier pour que je vous retrouve chez moi en m'envoyant des abrutis! Vous pouvez encore attendre dix minutes que je finisse mon boulot avant que je revienne, merde!

Raccrochant sans laisser le temps à Jefferson d'en placer une, Félix grogna dans l'ascenseur, avant de lever les yeux au ciel.

- S'il se barre avant que j'arrive, je le tue.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Ludvig

Les coups de feu résonnèrent assez rapidement dans le couloir, preuve qu'au moins pour ça les soldats pouvaient être efficaces. Ludvig avait suivi Bart jusqu'à la salle des échantillons, récupérant pour lui un morceau de derme histoire d'être sûr que ça appartenait vraiment à 82

- Je te conseille de lancer la production de clones maintenant. Mais ça t'évitera pas d'avoir une momie rapidement, sa peau tient à peine. Sérieusement même un mec atteint d'épidermolyse bulleuse a une peau plus solide, comment ils ont pu avoir un résultat pareil ?

Très certainement en utilisant un élément transposable qui avait sauté au mauvais endroit. mais ça n'était pas son problème. Ce daeva était une tombe, un non mort qui s'accrochait dans l'espoir de devenir parfait.

Julia

Avant même qu'elle ne puisse répondre à Taryn, Félix débarqua en s'annonçant de façon totalement inutile, manquant de rendre aveugle sa cobaye pour pouvoir coller un pin au soldat. Une fois tout le monde dehors, Julia referma la porte dans un grand claquement et un soupir. Restant une seconde la main contre le panneau de l'entrée, la scientifique se frotta l'arrête du nez

- Tu peux rouvrir les yeux. La tempête est passée.

Et accessoirement tous les soldats s'étaient barrés

- Donc ? Tu vois à quel point ?

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Hank Jefferson.
Le capitaine ouvrit les gros yeux et fut estomaqué par la réponse que lui fournit Félix sans qu'il puisse poser un mot. Il ouvrit la bouche, mais aucun son n,en sortit alors que le téléphone lui tombait des mains. Félix avait-il dit des abrutis? À ce qu'il sache, il n'avait que parlé à son lieutenant et à un mec du syndicat. De plus, il n'avait rien ordonné. Il était très bien capable de patienter seul jusqu'à ce soir. Il ne s'attendait pas à ce que toute la division se mette aux trousses de Félix pour lui! Bon sang, lui qui ne voulait pas déranger le scientifique, il semblerait que ce soit plutôt raté!

Muet, il se mit à compter les minutes sur l'horloge avant le retour de Félix. Son coeur courrait un marathon et sa respiration devenait de plus en plus hachée. Il ne savait pas trop pourquoi il s'en faisait avec ça ni pourquoi il avait la sensation que ses tripes étaient serrées de l'intérieur. Merde, que lui arrivait-il?

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Yumi
La réponse de Félix me fis froid dans le dos, me collant un peu plus contre la paroie de l'ascenseur, je ne dis plus un mot, sous le choc encore de la nouvelle. Quelque chose me disait que j'avais été naïve, je m'attendais pas à être ami avec quelqu'un qui me ferai des expériences, mais au début il me semblait rassurant et j'avais espéré qu'il me traiterait bien, surement avais je espéré un comportement un peu paternel ma psychologue m'avait dit que j'avais tendance à être à la recherche de ce sentiment de protection, d'être unique et apprécié. Mais je ne m'y tromperai plus, Félix m'avait clairement fait comprendre par ses mots que je ne lui étais d'aucune importance. Qu'il allait surveillé que le projet n'échoue pas mais si c'était le cas il en aurait pas plus que ça quelque chose à faire.
Je commençais à me dire que je m'étais peut être soumise et avait obéis pour plaire au scientifique et évité d'éventuel coup. Mais dans mon esprit l'idée que je ferai mieux de tout faire pour sauvé ma peau, plutôt que cédé au caprice d'un généticien serai finalement mieux. En plus pourquoi obéir et souffrir quand on sait qu'on est détesté et qu'on finira nos jours ici ?

Taryn
Les paroles de Julia sur la tempête passé me fis de nouveau ouvrir les yeux, recommençant à regardé autour de moi. Voir les objets et pouvoir définir avec presque certitude se que c'était me fis plaisir, mais j'étais aussi assez perturbé par les couleurs et le monde de fonctionnement des couleurs de ma visions. Je me sentais plus restreinte, après quelques longue seconde à regardé partout, découvrant la pièce, je me tournais vers la scientifique pour répondre à sa question, cette fois j'étais sur de sa position et je la voyais, bien qu'elle ne soit que rouge, jaune et orange.

Je vois mieux que hier, j'arrive à voir les objets mais c'est pas encore net, et j'ai toujours aucune notion de couleur en dehors du bleu, rouge, jaune, orange et vert, bien qu'il y est plus de nance se qui me permet de deviné les objet, mais je pense pas pouvoir lire...

Je regardais attendant une réaction, observant surtout la courbe de ses lèvres pour voir se qu'elle en pensait en dehors des mots, j'aurais préféré les yeux qui ne savent pas mentir mais je ne pouvais définir la pupille pour le moment. Dans mes yeux on pouvais surement lire ma perturbation face à ce nouveau monde qui était désormais le mien, après tout ne plus voir de la même façon, changeais toute notre vision de la planète.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

Une fois arrivée au sous sol de la fosse, Félix laissa Hélis mener la marche pour guider Yumi, se dirigeant lui vers un placard non loin qui ne servait pas à grand chose à la base. A l'intérieur était entreposé des bouteilles, il en prit alors deux avant de rejoindre Hélis qui surveillait les daevas. Le généticien était encore énervé, mais il ne la projetait que contre ceux qui en était responsable, et il conduit tranquillement Yumi là où il l'avait retrouvé quelques heures plus tôt, découvrant par ailleurs Anaka qui descendait d'un conduit, sans doute pour accueillir Yumi.

- Je te la reconfie Anaka, veuille juste à ce que personne ne lui retire son bandage. Normalement, elle ne risque rien, ils savent ce qu'il risque s'ils s'en prennent à elle, mais mieux vaut prévenir que guérir.

Déposant une des bouteilles dans les mains de 525, il lança la seconde un peu plus lui, criant le numéro 379. Un daeva se précipita alors sur le liquide, comme s'il s'agissait d'un trésor, avant de repartir dans un coin d'ombre de la fosse.

- Si tu as trop mal, bois trois à quatre gorgées, pas plus. La douleur devrait diminuer assez rapidement. Ce sont des calmants dilués de ma composition, ça devrait t'aider à passer la nuit sans souffrance.

Il était l'un des seuls à offrir des calmants à ses daevas, non pas qu'il compatissait, mais il ne voulait pas redescendre à chaque fois pour lui injecter des calmants avant qu'ils ne ruinent les opérations en s'arrachant un oeil ou en grattant une plaie. Après avoir de nouveau menacé les autres qu'ils n'avaient pas interêt à s'en prendre à ses cobayes, il regarda Anaka qui semblait l'observer étrangement. Haussant les épaules, il sortit de la fosse, laissant à Hélis le soin de briffer les soldats qui gardaient la fosse, et remonta dans l'ascenseur pour retourner à son appartement, tremblant d'un coup à l'idée de retrouver le capitaine, serrant le poing alors que son mouchoir était imbibé de son sang. Mine de rien, il s'était coupé plutôt profondément.

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Hank Jefferson.
Aller, plus que deux petites minutes. Il pouvait le faire. Il pouvait attendre. Nerveux comme un puceau, il crispa ses doigts sur le rebord du comptoir tout en se penchant pour ramasser le téléphone qu'il avait fait tombé. D'ici, le capitaine pouvait presque entendre les claquements des pieds de Félix sur le sol de bitume. Clap, clap, clap. Il ignorait si c'était son imagination qui lui faisait des tours ou véritablement le scientifique, mais dans les deux cas, son stress ne voulait pas baisser. Il avait comme un poids dans l'estomac.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

Il ne mit pas dix minutes mais quinze pour arriver devant son studio. Mais dès qu'il posa la main sur la poignée de sa porte, il trembla comme une feuille, que lui arrivait-il encore ? Il allait sans doute se prendre une droite pour son comportement de la veille au soir, c'était surement ça ! Il appréhendait ! Oui, c'était bien à cause de ça ! Lâchant la poignée, il ne put s'empécher de faire les quatre cent pas devant sa porte, inspirant profondément pour tenter de retrouver un peu de constance. Une fois à peu près calmer, reprenant un semblant de virilité et non plus une allure d'enfant stressé, Félix ouvrit avec fracas la porte, la claquant derrière lui et quittant son minuscule couloir pour atteindre la chambre-salon-cuisine.

-Sérieusement ! Vous croyez que je n'ai que ça à faire ? Si c'est à cause d'hier soir, ça pouvait quand même attendre pour que vous fracassiez contre un mur, non ? J'ai pas que ça à...

Alors qu'il avait laissé parler sa colère, son cœur s'arréta net, avant de repartir dans un rythme bien trop rapide pour paraître stoïque. Il n'avait pas eu le temps de faire face à Jefferson qu'il tomba nez à nez sur sa toile, et ce fut un véritable choc, la vision de Jefferson nu sur son lit maculé de vin lui sautant en plein visage. Avalant avec difficulté, il ferma les yeux, évitant de regarder Jefferson, pour finalement recouvrir une nouvelle fois sa toile.

- Merde... Merde ! Je... Je suis désolé... Vraiment désolé, j'ai dérapé, et être saoul n'excuse en rien mon attitude à votre égard. Ne vous en faites pas, je brûlerai cette toile, et je ne révélerai rien de ce qui s'est passé. Je... Vous avez ma parole...

Si elle avait de l'importance pour lui... Félix se sentait horriblement mal, n'osant pas regarder Jefferson. Le plus ironique, c'était que cette toile, c'était son chef d'oeuvre, la plus belle des peintures qu'il ait réalisé de toute sa vie, et il était saoul à ce moment là. La brûler était un crève cœur, sans doute son côté artiste, mais en la regardant, le désir remontait en lui, et une bouffée de chaleur avec. Pourquoi détruire cette toile le peinait-il autant ? Et pourquoi la regarder lui procurait-il autant de plaisir ? Il ne se reconnaissait pas. Perdu dans ses pensées, Félix ne se rendait même pas compte que sa paume de main saignée toujours, le mouchoir ne retenant plus le sang qui coulait désormais le long de ses doigts avant de s'écraser sur le sol de son studio.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Julia

Ce n'était de toute façon pas dit qu'elle récupère un jour totalement sa vision en couleur, mais ça n'était pas comme si on lui demandait de lire ou d'écrire, les reliefs suffiraient bien. Sans un sourire ni même une remarque, Julia se retourna pour doser les nouveaux bandages et prit place derrière Taryn

- D'ici à demain soir ça devrait être bon pour tes yeux. En somme tu auras la paix jusqu'à au moins demain matin, que je vois si tu dois tirer jusqu'au soir.

En attendant les mêmes règles s'appliquaient concernant les bandages, ne pas appuyer, ne pas enlever. Maintenant que Julia y repensait, Anaka allait se retrouver avec une borgne et une aveugle, si c'était pas merveilleux

- Allez on rentre.

Finalement, ça se déroulait mieux que prévu cette histoire de vision thermique, et Julia put ramener Taryn à la fosse toujours en lui tenant le bras, n'ayant malheureusement pas le plaisir de recroiser Félix pour lui demander tant pour Anaka que de faire gaffe la fois prochaine où il débarquait au beau milieu de son travail.

Anaka

La bagarre s'était finie rapidement au final. Les militaires s'en étaient mêlés pour éviter une perte de personnel dans les rangs des cobayes. Mais Anaka ne descendit de son aération qu'en sentant l'odeur de Félix et de Yumi. La pauvre Yumi avait aussi fini avec un bandage sur les yeux, ou du moins l'un d'eux, mais au moins Félix lui laissait des antalgiques au cas où. Mais ce qui titillait Anaka était surtout de savoir si elle devait parler à Félix au sujet de ce que Julia lui avait demandé. Était-il lui-même au courant ? Comment réagirait-il si ça n'était pas le cas ? Et pourquoi était-il coupé ? Était-ce en rapport avec elle ou était-ce à cause d'autre chose qui l'avait énervé ? Anaka n'eut pas ses réponses, tout simplement parce qu'elle n'avait, d'une part, pas posé ses questions, mais qu'en prime Félix était parti sans avoir l'air de se les poser lui-même.
Julia arriva plus tard avec Taryn, alors qu'Anaka donnait son petit déjeuner de fortune à Yumi. La reptilienne se leva alors pour réceptionner l'aveugle temporaire, Julia en profitant pour lui rappeler qu'elle passerait sans doute dans l'après midi pour elle. Un frisson se fit sentir tout le long de l'échine de la daeva, mais Anaka eut un sourire crispé en entendant ça, une sorte de rictus qui convenait parfaitement à Julia.

Ludvig

Récupérer l'ADN de 82 à partir de ce morceau de derme avait été rapide, et lancer le séquençage encore plus. Tout était automatisé, il avait déjà la banque d'amplicons.... Autant dire que le scientartiste avait du temps à tuer, et pour ça il se dirigea vers le bureau que Julia partageait avec Félix. Il avait besoin de matos pour faire ce qu'il comptait faire et il savait que la sociopathe l'avait. Heureux de constater que le petit chat n'était pas là, Ludvig s'installa bien tranquillement, les deux pieds sur le bureau de Julia, fouillant dans ses tiroirs pour trouver ce qu'il cherchait. Il s'était fait en solo le trou qu'il avait à l'oreille donc en théorie le téton ne devrait pas poser problème tant qu'il avait un miroir et une aiguille stérile.

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Hank Jefferson.
Lorsque la porte claqua, son coeur manqua un battement. À ce moment-là, il y avait des tas de choses qu'il aurait aimé pouvoir dire à Félix, mais rien ne voulu s'échapper d'entre ses lèvres. Il déglutit nerveusement, cherchant comment aborder la conversation sans tourner autour du pot. Néanmoins, il n'eut rien à dire que le scientifique commençait déjà à lui hurler dessus. Le détestait-il à ce point-là? Retrouvant son air froid, Hank l'écouta, sans expression si on omettait la ride qui barrait son front, jusqu'à ce qu'il s'interrompre lui-même alors que son regard frappait de plein fouet sur la toile. Ce fut à ce moment-là que Félix commença à s'enfoncer... Jefferson avait envie de lui crier qu'il n'y était pas du tout, qu'il n'avait pas à la brûler, qu'il s'en fichait, mais c'est autre chose qu'il dit lorsqu'il entrouvrit les lèvres.

-Terminez-la, ordonna-t-il fermement au sujet de la toile.
Ça avait tout d'un ordre implacable. Le même genre de choses qu'il ordonnerait à n'importe quel soldat. Il allait rajouter quelque chose pour s'expliquer lorsque son regard fut attiré par les gouttelettes écarlates qui tombaient au sol une par une.
-Qu'est-ce que c'est que ça? demanda-t-il en écarquillant un peu les yeux alors qu'il vit la main ensanglantée du scientifique. Merde!

Il lui attrapa le poignet et le tira rudement dans la salle de bain.
-Où es votre désinfectant? Et vos bandages? Vous en avez, au moins?
Il avait fait de la médecine militaire. Il connaissait les premiers soins, pas le choix dans son cas, alors ça devrait être bon pour soigner la blessure de Félix correctement. Il ne faudrait pas que le jeune homme attrape le tétanos ou que la coupure s'infecte.

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Taryn
Savoir que demain soir je pourrais sûrement revoir me soulageais et en même temps c'était signe qu'un autre projet serait sûrement mis en place par la suite, quand j'entends tous les autres parler de leur cas, il faudrait être crétine pour penser que seul mes yeux changerai. Au vu du caractère de Julia j'allais douillet jusqu'à ce qu'elle soit en manque d'inspiration se qui me semblait peu probable.
La laissant refaire les bandages à contre coeur ayant pu profiter de la vu que très peu de temps, je me laissais entraîné, pour l'instant dans mon état c'est sur que Julia n'avais pas à craindre que je la blesse. Comment toucher quelqu'un qu'on ne voit pas ? Arrivé à la fosse je me laissais guidé par Anaka bien contente de ne pas être bousculer cette fois. J'étais allé seule pour sortir parce que même sans vraiment connaître Anaka, ses simple paroles m'avait appris beaucoup sans parler de Julia. J'étais sur que cette dernière prenait du plaisir à faire du mal à ma protectrice, et celle ci la craignais alors j'avais voulu lui éviter le contact retrouvant ma place je me suis installé.

Merci Anaka, ça n'aura pas été long, je sais pas si c'est tout les jours comme ça mais c'est la folie en dehors de la fosse, Félix est entré comme une furie pour frapper un militaire qui l'avait dérangé dans son travail si j'ai bien compris.

Yumi
Silencieuse j'ai suivi Félix, entrant dans la fosse pour aller vers Anaka avec lui, j'étais surprise qu'il m'accompagne, me confiant encore à elle. Regardant l'autre cobaye prendre sa bouteille, je regardais la mienne écoutant Félix me donner les consignes d'administration du produit. Serrant la bouteille contre moi comme un trésor car les anti douleur était chose rare et précieuse, je retournais près d'Anaka, avec un petit sourire je pris la nourriture, la remerciant avant de commencer à manger en silence.
L'arrivée de Taryn me réconfortait, elle ne semblait avoir subit aucun dégâts supplémentaire.
Je l'écoutais parler, me souvenant très bien de tout ça.

oui pour être de mauvaises humeur il est. Un militaire est arrivé alors qu'il allait commencer à travailler, il est entré sans toqué et de façon brutale, 2 minutes plus tard et j'aurais perdu un oeil, ça à rendu Félix furax. La militaire parlait d'un supérieur que le scientifique doit voir je crois... Mais il semble pas décidé, il a été jusqu'à lancer un scalpel sur le militaire pour le faire dégagé...

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

Dépité et dépressif face à cette toile qui révélait la débauche d'une soirée alcoolisée, Félix releva la tête précipitamment, complètement pris au dépourvu. Il lui ordonnait de finir sa toile ? Réellement ? Mais pourquoi ? Pourquoi alors qu'elle mettait en valeur un pan de la personnalité du capitaine qui ne devait sans doute jamais être montré ?

- Je... Je ne peux...

Il n'eut pas vraiment le temps de terminer sa phrase que Hank lui attrapait le poignet et l'emmenait dans la salle de bain. Soupirant, il tira sur un tiroir où se dévoila du matériel de premier soin avec du désinfectant. Ce n'était pas si grave, Félix ne faisait pas vraiment attention à sa blessure, mais en la regardant enfin, il réalisa qu'il s'était quand même bien coupé et qu'il pissait le sang. Laissant Jefferson s'occuper de sa blessure, la main tremblante sous la douleur qu'il ressentait enin après qu'il ne soit plus en colère, Félix s'appuya contre le meuble, tête basse.

-Je suis désolé, mais je ne peux pas finir ce tableau... Parce que... Parce que j'ai besoin du modèle pour la terminer... Et être sans doute dans le même état qu'hier pour ne pas le gâcher...

Etre bourré, encore, c'était faisable, mais pour le modèle, c'était foutu, il ne fallait pas rêver. Et puis, il y avait toujours ce quelque chose qu'il n'arrivait pas déterminer qui manquait à sa peinture. Il ne voyait vraiment pas quoi,

Natalia

Sortant enfin de sa douche, Natalia sursauta en entendant des coups de feu. Attrapant ce qui servait plus d’essuie-mains plutôt que de serviette éponge, Natalia se sécha en vitesse avant de renfiler sa robe de daeva, gardant ses cheveux attachés en ce chignon lâche qui ne la rendait pas pour autant clocharde. Elle entendait des bruits à l'extérieur de sa cellule, dans le couloir, des bruits de pas, puis des voix qu'elle ne connaissait pas, sauf celle qui semblait appartenir à Ludvig. Mais il n'entra pas, et Natalia s'imagina alors qu'elle avait rêvé. Soupirant, elle se demandait quand même de plus en plus s'il allait s'interesser à elle, ou s'il allait tout simplement la laisser mourir de faim. Pourquoi refusait-il tant de s'occuper d'elle ? Non pas qu'elle était impatiente, mais elle ne voulait pas mourir et encore moins finir chez Julia, n'imaginant même pas qu'elle pourrait finir comme 82. Elle ne se voyait pas comme un danger pour Vlamidir, elle se fichait même qu'il s'occupe de lui aussi, qu'il fasse ce qu'il voulait avec ce daeva parfait, qu'il aille jusqu'à la débauche avec ce type, elle n'en avait que faire, mais elle ne comprenait pas en quoi elle ne pouvait pas être un projet parallèle pour ce scientartiste. Un homme parfait ne ferait jamais ombre à une femme parfaite, et l'inverse était valable. Après tout, ils ne se ressembleraient pas, les codes étaient différents entre les hommes et les femmes. Elle était piégée ici, pour toujours surement, mais elle espérait vraiment que sa vie devienne comme celle de Vlamidir, il ne semblait pas inquiet, il était même presque... heureux ? Touchant son nombril à travers le tissu, elle se souvenait de son percing qui n'était plus là depuis qu'elle était arrivée dans cet endroit. C'était une provocation pour son père au départ, le tatouage, une erreur de junkie, mais elle aimait ce côté un peu « hors de la normalité ». Même ses boucles d'oreilles fantaisie lui avaient été retirés, elle n'avait vraiment plus rien pour lui rappeler son ancienne vie, car finalement son tatouage, elle ne pouvait le voir dans son dos.

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Hank Jefferson.
Le capitaine marmonna quelque chose de presque intelligible à propos du fait que Félix c'était montré négligeant avec sa blessure et qu'il était irresponsable tout en poussant le scientifique sur la toilette pour qu'il s'y assoit après s'être assuré que le couvercle était bien fermé. Sans lâcher le poignet de la main blessée, il fouilla dans le tiroir que lui indiqua Félix et sortit ce dont il allait avoir de besoin. Il commença par mouiller une lingette sous l'eau du robinet pour nettoyer le sang qui s'échappait de la plaie.

-Je n'ai jamais assisté à une de vos parties de poker rituelle, mais je peux tout de même presque assuré que vous ne devez pas y jouer à jeun. Alors être bourré ça doit être facilement faisable dans votre cas.

Mais pourquoi diable Félix avait-il besoin d'être ivre pour terminer son tableau? Décidément, Hank ne comprenait pas les artistes. Il n'avait jamais été doté d'un quelconque talent en art de toute manière.

-Accrochez-vous à quelque chose, ça risque de chauffer, prévint-il en mettant du désinfectant sur une nouvelle lingette.
Il commença alors à tamponner la blessure pour bien la désinfecter. Une fois cette étape douloureuse terminée, il attrapa le rouleau de bandages.

Ses joues se colorèrent légèrement lorsque Félix lui avoua avoir besoin du modèle pour compléter sa toile.
-Mais, heu! Le croquis n'est pas terminé?! Je croyais qu'il ne restait que la couleur à appliquer voir les derniers détails... Vous avez sérieusement besoin d'un modèle?

Baissant la tête, il commença à enrouler le bandage autour de la main du scientifique.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Julia

Après avoir déposé Taryn, Julia remonta récupérer les dossiers dans la salle d'examen avant de passer à son bureau au sous sol. Y voir Ludvig les deux pattes posées dessus l'intrigua mais lui fit vite revenir le sourire, au moins elle n'avait pas à lui courir après. Il semblait concentré mais le bruit des talons de la scientifique l'avait obligatoirement averti de sa présence derrière lui, et ce avant qu'elle ne passe ses bras le long de son torse découvert pour lui glisser à l'oreille un détail qui fit lever un sourcil au scientartiste

- Tu sais que je t'aime toi ?

- Première nouvelle. Je dois prendre peur ?

- Non, mais tu n'es pas sans savoir que je ne rends service que contre un service en retour.

- Toi et tes lois alchimiques.... Et tu veux quoi contre l'écho ?

Repassant devant Ludvig en se tirant une chaise et des gants, Julia entra dans le vif du sujet en prenant des mains l'aiguille que l'artiste lui avait chouravée, et s'occupa de lui installer son piercing

- Tu n'es pas sans savoir que Vlad m'a appelée se matin, à partir de ton appartement qui plus est. Je sais que tu peux pas me laisser 412, pas avec les indications que Gunberg a laissé avant de passer l'arme à gauche. En revanche, je suis sûre que ton petit ami t'a laissé quelque chose que je pourrais utiliser.

- Tant que tu l'utilises pas sur 412.

- Juré.

- Alors va falloir me suivre à l'étage au dessus si tu veux gagner ton pari. Par contre, j'exige un pourcentage, j'ai quand même donné de ma personne pour ça.

Pour Julia c'était vendu. Et elle scella le deal en donnant un petit coup dans l'anneau qui pendait désormais au corps de son collègue. Ludvig pour sa part se fichait pas mal qu'une daeva de la fosse soit mise en cloque par la semence de Vlad, ça n'était pas comme si l'enfant serait reconnu un jour comme faisant partie de la section Utopia, compatibilité génétique ou pas.

Anaka

Alors Félix était toujours en rogne ? Au point d'avoir balancé un scalpel sur un militaire et de lui en coller une ? Anaka dut s'asseoir à cette nouvelle, elle avait sans doute bien fait de la fermer et de laisser Julia s'occuper de tout ça. Elle savait qu'elle ne pourrait pas lutter contre son dégoût éternellement, mais si c'était pour servir de défouloir en prime c'était pas la peine

- Au moins vous allez bien toutes les deux.

Si Taryn ne pouvait voir son sourire un peu forcé, la crainte de la reptilienne s'entendait comme un écho dans sa voix. Il fallait qu'elle se calme, de toute façon Julia ne la laisserait pas à quelqu'un qui lui ferait du mal en toute impunité, et puis Félix n'était pas de ce genre là sinon il n'aurait pas autant la cote auprès des scientifiques et des militaires. Enfin elle l'espérait.

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Taryn
Je m'appuyais contre le mur, j'avais envie de me frappé la tête contre se dernier tellement j'en avais déjà marre de ses bandages, mais ça ne changerai pas grand chose. Soupirant j'écoutais Anaka, très vite alerté par sa voix, mon expression se crispa très rapidement, elle n'était pas bien et je refusais de la voir ainsi. C'était il passé quelque chose depuis mon départ ? nan j'étais pas parti assez longtemps et en plus j'occupais Julia, il ne devait donc pas y avoir de problème. Prenant une voix calme et posé, je lui fis un petit sourire.

Anaka, tu sais tu peux te confié à nous aussi, on est tous dans le même bateau, c'est pas parce qu'on est nouvelle, que je suis temporairement aveugle que tu peux pas partager tes craintes ou tes douleurs avec nous....

J'avais envie qu'elle me fasse confiance, qu'on s'entende toutes sans souci, depuis hier Yumi et moi on parlait de nous, nos crainte, mais elle pouvait se confié.

Yumi
Je regardais Anaka de mon œil valide, allant vers elle en gardant précieusement ma bouteille pour être sur qu'on ne vienne pas me la piqué. Je posais doucement la main sur un endroit sans écaille, essayant moi aussi de la rassuré.

Elle a raison, tu peux nous parlé, on va bien comme tu l'as dit alors y a pas de raison qu'on t'aide pas un peu. Tu as mal ? ou c'est un problème avec Julia ? je sais que ça ne résoudra rien mais ça soulagera un peu de ne pas garder le secret.

Je lui refis une bise comme la veille, un geste purement enfantin ça se voyais dans mon œil valide. J'avais pas mal de préoccupation moi aussi, mais elle m'importais peu et surtout j'avais fait mon choix enfin presque en se qui concernait Félix.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

Le désinfectant fit un mal de chien, mais Félix se contenta de serrer les dents, Après tout, il y avait pire comme douleur. Il se trouvait fin assis sur les toilettes, et fut bien content que Hank ait enfin fini son soin. Se relevant, il remercia le capitaine, retirant finalement sa veste pour la poser sur son lit.

- Pour être honnête, c'est la première fois que je finis dans un tel état d'ivresse. Et pour le tableau... Le croquis, la base est là, mais elle se modifie au fil de la peinture, et j'ai besoin du modèle pour reproduire au mieux la couleur naturelle, les ombres, les textures... Ma mémoire est intacte, mais rien ne vaut le réel. Et d’ailleurs... Pourquoi tenez-vous tant à ce que je termine cette toile ? Elle... Elle n'est pas vraiment en votre faveur...

Non pas qu'elle était laide, bien au contraire ! Mais si quelqu'un voyait cette toile, la réputation de Hank risquait fort d'en prendre un coup.

- Sérieusement, c'est pour parler de ce tableau que vous avez ordonné à ce que je laisse en plan mes expériences ? Votre sbire a du ordonner au soldat Pyros d'intervenir pour me faire quitter ma salle d'examen. Au moins, elle a eu la présence d'esprit de frapper avant d'entrer, l'autre abruti aurait pu me faire crever l'oeil de ma daeva à entrer comme un boulet de canon.

Il était plus calme lorsqu'il s'éloignait un peu de Jefferson, et sa colère était retombée maintenant qu'il avait retrouvé son tableau au milieu du salon. Si Hank avait envie de discuter, il préférerait qu'il le fasse un peu plus tard, surtout que de ce qu'il avait compris la veille, Julia avait un service à lui demander.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Ludvig

Elle avait l'air aux anges la Julia, et curieusement, elle qui s'amusait à torturer littéralement ses cobayes, son travail sur lui avait été propre et net, quasiment sans douleur malgré l'opération que c'était quand même. 35-65, c'était un peu de l'arnaque mais vu qu'elle lui payait une bouteille en prime, il n'allait pas cracher dessus, et vu la somme qu'elle avait parié sur la compatibilité et la viabilité du môme 35% c'était déjà pas mal. Ludvig fit suivre Julia après s'être revêtu correctement, et se dirigea tout droit vers son bureau d'Utopia en essayant de grappiller des info. Ce fut peine perdue mais il aurait essayé. Par contre l'histoire de 82 qui avait particulièrement apprécié sa nouvelle voisine fit rire sa collègue

- Comment aurait-elle pu ne pas lui plaire ? Après tout il ne voit que des seringues depuis des années. Mais de là à carrément l'appeler "gentille chanteuse" j'en reste pantoise. Elle a pas l'air de te plaire à toi en tous cas.

- Mouai, j'en sais rien. J'ai l'impression de me faire passer les tympans à la lime quand elle parle trop.

- Y'a toujours moyen d'arranger ça. Mais bon, Gunberg a bien précisé qu'il la voulait dans Utopia donc t'as un peu le cul entre deux chaises là. Enfin, s'il faut lui changer sa voix et lui virer son tatouage j'ai deux trois produits en stock déjà, la voix c'est à tester par contre.

- Ça voix je vais lui laisser un moment, 82 a l'air de l'apprécier, et qui sait si ça deviendra pas réciproque.

La belle et la bête, ça avait l'air de plaire à Julia vu son rire quand elle entra dans le bureau. Vlad devait s'ennuyer comme un rat mort, c'était pas faute d'avoir voulu changer de chambre mais vu la taille de celles des scientifiques..... Enfin, il y avait de quoi s'occuper si on était un artiste/scientifique/alcoolique. Carnets de croquis, bouteilles à vider, jeu de fléchettes avec la photo du vieux Gunberg accroché sur la cible planqué sous le lit, de vieux dessins de sa jeunesse enfermés dans une malle, de quoi fouiller pour le Daeva en somme. Il ferait bien ce qu'il voudrait, tant qu'il ne faisait pas de connerie, Ludvig était occupé pour le moment, et il fallait bien nourrir 412

- Tiens, ce que tu voulais. J'espère que tu gagneras ton pari avec ça.

- Trop aimable, faut encore que je vois Félix avant de me lancer dans la grande aventure. Juré, je t'oublie pas.

Julia sortie, le scientartiste se dirigea vers la réserve de nourriture pour les daeva d'Utopia en cours, le fast-food plus que le restaurant gastronomique mais ça restait mangeable, et récupéra un plateau pour 412. Après tout elle avait redonné un peu d'espoir à 82 elle méritait bien une petite récompense.

Anaka

La reptilienne avait eu un léger mouvement de recul quand Yumi avança sa main vers son épaule, de peur qu'elle ne se coupe méchamment sur ses écailles. Mais les entendre toutes les deux dire qu'elle pouvait leur parler fit resserrer ses cuisses à la daeva et entourer son ventre de ses bras

- Nan, j'ai plus mal, c'était juste passager. Et Julia me torture pas comme elle pourrait le faire à d'autres, je suis trop précieuse pour ça. C'est juste que...... je devais voir Félix normalement cette après midi si tout ce passe bien, mais vu son état d'énervement...

Anaka ne finit pas sa phrase, serrant un peu plus ses jambes comme pour les fusionner, comme si ça allait rendre ce moment moins désagréable et moins écoeurant. Félix n'était pas moche, loin de là, très loin même. Mais dans ce contexte là ça faisait plus sacrifice qu'autre chose.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Natalia

A rester trop debout, Natalia finit par avoir la tête qui tourne, s'asseyant sur le lit pour éviter de tomber. Elle se sentait faible, mais la faute à sa mal nutrition. Quoique les bouts de pains lui avaient redonné un peu meilleure mine, ce n'était pas grand chose, mais assez pour arriver à chanter et à rester éveillée. S'allongeant sur le lit, dos à la porte, Natalia réalisa que Ludvig n'allait pas la voir, qu'il allait la laisser mourir de faim dans cette cellule sordide. Pourtant, elle pouvait devenir une daeva parfaite, s'il lui en laissait le temps. C’était la seule chose qui la raccrochait encore à la vie, qui lui redonnait encore confiance en elle, qu'elle resterait humaine, même si elle changeait d'apparence, qu'elle serait en bonne santé aussi. Mais ça n'était surement qu'une illusion, et elle venait à préférait mourir des mains d'un daeva de la fosse que de la faim. Que ce soit rapide, si possible indolore. Versant quelques larmes en silence, Natalia se recroquevilla sur elle même, alors que son ventre recommençait sa complainte, rappelant encore un peu plus à la daeva la fin qui l'attendait selon ses pensées. Si des bruits de pas ne l'interpellèrent pas, ce fut le bruit de la porte métallique qui s'ouvrait qui la fit se redresser subitement, essuyant ses larmes d'un revers de main.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Ludvig

Et en plus elle pleurait, décidément cette nana était une armure de verre entourant une guimauve

- Je présume que Bart n'a pas daigné te servir à manger depuis ton dernier repas dans la fosse. T'as l'air de plaire à 82 donc autant te garder en vie encore un moment, le temps que je décide quoi faire de toi.

Laissant tomber le plateau à ses pieds, Ludvig le poussa assez fort du bout de la godasse pour qu'il glisse jusqu'à la daeva. Elle avait encore des cicatrices, des kystes, des marques de coups et ces idiots de la section médecine lui avaient quand même refilée.... Décidément il y avait vraiment du laissé aller. De l'autre côté de la paroi, le scientartiste pouvait parfois entendre 82 appeler ses clones désormais morts, comme s'ils avaient jamais répondu à quoi que ce soit.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Natalia

Ludvig était d'une froideur indescriptible avec elle, et clairement, il la voulait morte, enfin, dès que 82 ne serait plus utile, il allait se débarrasser d'elle. Pourtant, de ce qu'elle avait compris, c'était plutôt évident de ce qu'il devait faire d'elle. Tout le monde disait qu'elle devait être la nouvelle daeva parfaite, alors pourquoi s'obstinait-il à vouloir la refourguer à quelqu'un d'autre ou pour autre chose ? La colère survint alors, renversant le plateau d'un geste de main, malgré la faim qui la tenaillait. Fusillant du regard le scientartiste, elle se retourna sur sa couche, se recouchant. Il voulait la garder en vie pour 82 ? Il pouvait toujours se gratter. Natalia constata alors en levant sa main qu'elle s'était éraflée le dos et les doigts sur le sol en projetant le plateau, mais en retirant un peu les poussières incrustées dans les micro plaies, la blessure se refermait déjà. Certaines cicatrices que Félix avait pu constater n'étaient déjà plus des souvenirs, disparues grâce à l'injection de régénération que le médecin fou lui avait injecté avant de l'envoyer dans la fosse. Le produit semblait toujours fonctionner, l'avait-elle assimilé ? Elle n'en savait rien. De l'autre côté de la paroi, 82 appeler, crier puis hurler, mais Natalia ne chanta pas. Elle ne chanterait plus, pas si c'était juste pour cette raison qu'il la gardait en vie, pour maintenir 82 tranquille. Mais ça devait plaire à Ludvig finalement, lui qui ne voulait pas entendre sa voix, il allait être servi.

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Hank Jefferson.
Il termina d'enrouler le bandage autour de la main de Félix et le coupa à l'aide de la petite paire de ciseau qui venait avec le kit de premier soin. Hank mit le petit bout du bandage qui dépassait sous le reste du bandage et épingla le tout. Ayant terminé, il serra tout le nécessaire de soin à sa place pendant que Félix se relevait.

-Je ne vous crois pas! déclara-t-il soudainement.
Mon Dieu, un homme comme Félix... Hank avait peine à croire que ce dernier ne se soit jamais autant saoulé. Dans sa prime jeunesse, il devait bien s'être tapé des cuites pires que celle-là, non? Le capitaine avait du mal à imaginer le contraire.

Il soupira. Le scientifique venait de le poser devant une vérité atroce... Il voulait vraiment que Félix termine sa peinture, mais pour ce qui était de rejouer le modèle... Merde, il ne pouvait pas faire ça! Une rougeur couvrit ses joues et il baissa nerveusement la tête.
-Je ne tiens pas tant que ça à ce que vous la terminiez, marmonna-t-il dans sa barbe, rougissant davantage, mais se serait dommage de gâcher un tel chef d'oeuvre... Puis, je ne trouve pas qu'elle soit en ma défaveur! rajouta-t-il plus fort avec un peu trop d'empressement.

Merde, à cause de son ego, il ne disait pas du tout ce qu'il avait envie ou même prévu de dire!
-Hum... Non. Je ne voulais effectivement pas parlé que du tableau...
Il n'était pas doué pour exprimer ce qu'il ressentait alors il s'emmêlait dans ses phrases et ses mots, disant parfois des choses sas grande cohérence.
-Je suppose que ce n'est pas si important. J'aurais pu attendre que vous finissiez ce soir... m'enfin, puisque vous êtes là... Je n'arrive pas à travailler si des choses me tracassent dans ma vie personnelle et comme j'ai la politique de ne pas mélanger les deux, je préfère régler ça avant de retourner à mes fonctions... je ne voulais pas que vous vous fassiez dérangé, je suis désolé.
Il revoyait ce qu'il venait de dire dans sa tête et se rendait compte qu'il n'avait absolument rien dit de ce qu'il voulait. Il détestait parler pour rien dire, ce n'était généralement pas dans ses habitudes!

-Alors... heu... que ce soit claire : Je ne vous en veux pas pour hier soir! Cela faisait longtemps que je n'avais pas passé une aussi bonne soirée..., dit-il d'un coup.

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