☠ Zone 52 ☠ RP ON / Inscriptions et nouveaux perso MP

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Vlamidir.
Habituellement, Vlad n'était pas connu pour douter. Il était un homme égoïste qui fonçait dans le tas et qui, la plupart du temps, obtenait ce qu'il désirait en bout de ligne. Quand il hésitait, il le cachait s'il le pouvait. Son assurance et son ego n'avait pas faiblit depuis tout ce temps. Il était ainsi, personne n'avait véritablement le pouvoir de le faire changer (sauf peut-être quelques modifications au niveau de son cerveau, mais personne ne s'y risquerait de peur de gâcher l'oeuvre qu'il était, puis Vlad croyait que Lud devait bien aimer son attitude, quelque part), mais parfois, il lui arrivait de laisser transparaître quelques traces de l'homme, du soldat, qu'il avait été autrefois.
L'alcool devait aider, ce coup-ci.

-Je n'ai jamais aimé les femmes aux langues poreuses, lâcha-t-il en grognant légèrement son mécontentement face à cette idée saugrenue de rendre son muscle de bouche râpeux.
Qui aimerait se faire embrasser - ou sucer - par une langue de chat? Certainement pas lui, en tous cas.

Il répondit au baiser de son compagnon, puis donna un petit coup de langue sous l'oreille de ce dernier. Comprenant que Ludvig devait être un peu fatigué par sa journée et leur petite chevauché de toute à l'heure, il laissa retomber sa tête sur le torse du scientifique et, passant ses bras autour de lui, il entremêla ses jambes aux siennes, ses pieds dépassant un peu du lit.

Hank Jefferson.
Le militaire venait de terminer une nouvelle série de pompes renversées lorsqu'il entendit toquer. Les cheveux un peu humides et des gouttes de sueur sur son torse nu, il regarda les chiffres éclairés verts qui indiquaient l'heure sur le cadran numérique. Il n'était pas spécialement très tard, mais le soir était tombé et, à cette heure, le quart de nuit était commencé. Normalement, les soldats ne seraient plus supposés s'adresser immédiatement à lui en cas de problème, mais passer par son lieutenant en premier. Alors, si c'était un militaire qui le dérangeait à cette heure, Hank allait vraiment péter un câble. Soupirant, il glissa son uniforme plié façon militaire sur son bras au cas où il devrait l'enfiler rapidement et se dirigea vers la porte, son air typiquement froid sur le visage. Il ouvrit et, une main sur la porte pour retenir nonchalamment son poids, il observa son visiteur sans un mot durant plusieurs secondes. Il pensait que Félix allait venir, certes, mais il n'avait pas vraiment pris en considération le fait qu'il pourrait vraiment débarquer comme ça, ce soir... Merde, il y avait pensé et, pourtant, il était surpris et n'avait rien préparé, se disant qu'il passerait la soirée seul alors qu'il était, tout au fond, persuadé du contraire. Tranquillement, il s'éloigna de la porte et fit signe à Félix de le suivre à l'intérieur et de refermer la porte derrière, lui de la verrouiller même, car il n'aimait pas être dérangé.

-Vous avez soupé? demanda-t-il sans le regarder.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

Accueil glacial, comme l’attendait, mais torse nu, ça c’était une vraie surprise et pas des moindres. Levant un sourcil en dévisageant le capitaine, Félix ne se fit pas prier et entra, préférant quand même ne pas mettre le capitaine dans une situation malencontreuse si un militaire passait et voyait son capitaine ouvrir à un scientifique dans cette tenue. Fermant la porte derrière lui, la verrouillant comme il le lui avait demandé, Félix se marra à la question du capitaine.

- Non, un peu trop tôt pour moi, en général, c’est à cette heure là que je vois un verre avec Strauss, même si lui a une longueur d’avance sur moi à chaque fois.

Jefferson était vraiment glacial comme type, mais c’était sans doute dans sa nature. Finalement, Félix s’était bien fait des idées sur cette invitation, il l’avait lancé surement par politesse, pensant qu’il ne viendrait pas.

- Si je dérange, on peut se boire un verre une autre fois. De toute façon, j’avais prévu de passer vous voir ce soir pour vous demander une petite faveur. J’aurais besoin d’un militaire pour demain, j’ai mes expériences à pratiquer sur 525. Et il fallait que je vous parle aussi d’un petit problème avec un de vos soldats. Je pense qu’il est venu vous voir, enfin, ça ne m’étonnerait pas, et je paris ma chemise qu’il ne vous a surement pas donné la véritable raison de son écorchure au cou.

Jetant un coup d'oeil sur ce qui l’entourait, Félix était bluffé par le confort du logement. Un large salon, une petite cuisine mais très fonctionnelle, une chambre à part, une salle de bain vraiment pas mal pour le coup, Jefferson n’avait pas eu à se plaindre sur son logement de fonction, alors que Félix avait eu le droit au pauvre studio de 25 m²

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Hank Jefferson.
Ignorant le fait que Félix le dévisageait, Hank partit en direction de sa cuisine aussi propre qu'un scalpel désinfecté, déposant au passage son haut d'uniforme sur le dossier du sofa. Ainsi, il faisait implicitement comprendre à Félix qu'il n'avait pas l'intention de le remettre immédiatement, donc ce dernier n'avait pas intérêt à le dévisager toute la soirée du long! Il avait fait une série d’exercices et avait chaud, il était tout à fait normal qu'il n'ait pas envie de remettre immédiatement son haut.

-Vous allez devoir m'excuser, mais je vienne de terminer de m'entraîner alors je vais manger un peu, pour ce qui est de moi.
Une autre sandwich? Il se pinça légèrement les lèvres en ouvrant son frigo. Il finit par simplement prendre une boisson énergétique accompagnée d'une salade datant de la veille.
-Vous pouvez vous asseoir, fit-il en désignant l'un des trois tabourets juste devant le comptoir principal de la cuisine.
C'était généralement là qu'il mangeait. Il déposa la salade et la boisson sur la surface de céramique et sortit une fourchette du tiroir placé juste en-dessous. Debout, il se mit à manger en face de Félix.

-Je ne vous aurais pas invité si vous me dérangiez, finit-il par dire.
Ensuite, le scientifique s'avança toute suite sur un terrain glissant. Hank vida sa bouche avant de parler.
-Vous n'aviez aucun droit de blesser un militaire sous mon service. Je ne souhaitais pas parler de travail ce soir puisque c'est le seul moment où je suis libre et que mes soldats doivent s'adresser à mon lieutenant en premier au lieu de venir me voir directement, mais si c'est ce que vous voulez...

En quelques gorgées, il cala sa boisson énergétique, puis termina sa salade peu de temps après. Hank mangeait rapidement, c'était toujours ce qu'on lui avait appris : Ne pas perde de temps dans des choses futiles comme manger.

-Quelle faveur voulez-vous? Si ce n'est qu'un militaire, ce n'est pas vraiment une faveur... Je vous enverrai n'importe lequel de mes hommes demain, alors.
Il passa une main dans ses cheveux blonds.
-Je suis collant, je vais aller prendre une douche, vous pouvez vous mettre à votre aise en attendant.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

Ce type était quand même space dans le genre. Il bouffait sans rien lui proposer à boire ou à manger, il se baladait torse nu, et maintenant, il lui annonçait qu’il allait se doucher. Félix était en mode bug, ne sachant plus vraiment pourquoi il était venu d’un coup.

- Disons que vu votre réaction de ce matin, je préférai vous demander un militaire dès maintenant, au cas où vous auriez à refaire vos planning, pour pas que vous soyez pris au dépourvu demain matin et que vous soyez obligé de faire les corvées des autres.

Antipathique, ça aurait pu être son deuxième prénom en fait… Mais soit, Hank semblait être comme ça. Mais quand il parlade son militaire, et qu’en gros il en avait rien à foutre, ça le fit bondir un peu. Il était soldat à plein temps ici, comme lui était scientifique h24 si on l’appelait.

- Et le viol ? Vous autorisez ça de la part de vos soldats, capitaine ?

Au moins, ça avait fait stopper net le capitaine dans sa tentative d’aller se laver. Soupirant, Félix se retourna vers le capitaine.

- Ecoutez, je veux juste que vous sachiez la vérité, après je vous emmerde plus vu que ça a clairement l’air d’être le cas. Je suis allé à la division 3, et quand j’ai voulu aller voir 412, la daeva qui a été nommée pour le projet femme parfaite, j’ai retrouvé sa porte de cellule fracturée, et ce militaire sur le point de s’occuper d’elle, c’est-à-dire sur elle pour être précis, lui arrachant sa chemise et baissant son pantalon, et elle n’avait pas vraiment l’air d’être consentante. Il y avait du verre par terre, sur le coup, quand j’étais dans le couloir, je l’avais juste pris au cas où il faudrait me défendre, mais je suis rentré et j’ai évité que cette daeva se fasse passer dessus de façon aussi inhumaine. Sauf que ce crétin n’a pas vraiment apprécié et s’est jeté sur moi, et par réflexe, je l’ai tailladé à la gorge.

Jefferson n’avait rien dit, pas un mot, pas un muscle se bloquant. Sans doute ne le croyait-il pas après tout, c’était sa parole contre un de ses précieux soldats…

- Je pensais que je pourrais m’expliquer avec vous. Faut croire que je me suis planté sur vous. L’honneur… Je suis pas un ange, mais ce qu’il a voulu faire, c’est un acte que je ne supporte pas. Voilà, je vous ai dis ce que je pensais, j’ai plus rien à dire niveau boulot. Je pensais pas que ça vous laisserez autant de marbre pour être honnête, et boulot ou non, c'était important pour moi de vous en parler. Mais j'imagine que ce n'est pas vraiment la version que vous avez eu n'est ce pas?

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Hank Jefferson.
Il hocha simplement la tête.

-C'est bien. Mes soldats ne sont pas prévenus à l'avance de leur emploi du temps du lendemain, puisque je les fais généralement le jour même, mais c'est gentil de vouloir me prévenir d'avance, décida-t-il avec une certaine hésitation, comme s'il avait peur de dire quelque chose de mal.
Complimenter quelqu'un, même un peu, ça lui faisait toujours un peu bizarre en vérité.

Il mit le bol de salade dans le lave-vaisselle et, s'en allant prendre sa douche, il interrompit son chemin vers la salle-de-bain pour regarder Félix.
-Non, je n'autorise pas le viol. C'est un acte dégradant, mais vous semblez oublier que les daevas ne sont plus des êtres humains ni aux yeux de la loi ni aux miens.
Logique vu comme Hank suivait les protocoles à la lettre.

Il écouta Félix sans broncher, comme s'il recevait sa déposition.
-Ce soldat sera punis pour son acte, l'informa-t-il, car mes hommes n'ont aucunement le droit de s'en prendre aux daevas inachevés sans raison. Par contre, Félix, vous n'aviez aucunement le droit d'attaquer un des soldats sous mes commandements. Il aurait été plus juste que vous demandiez du renfort ou que vous ne faisiez que maîtriser ce soldat au lieu de lui taillader la gorge. Vous êtes tous les deux dans le tort et je n'aurai d'autre choix que de porter plainte contre vous également, Félix. Ce n'est rien de personnel, c'est le boulot.
Il regarda le scientifique directement dans les yeux pour vérifier si celui-ci montrait un quelconque signe de colère.
-Vous avez raison, ce n'est pas exactement la version que j'ai entendu, lâcha-t-il par la suite. Je suis désolé de ce qui est arrivé et je ferais en sorte que cela ne se reproduise plus, ayez confiance.

Il se pinça les lèvres et hocha la tête.
-Arrêtons de parler de tout ça, voulez-vous? Je vais aller prendre une douche et lorsque je serai revenu, je ne veux plus entendre quoique se soit ayant rapport au boulot.

Il entra dans la salle-de-bain et ne barra pas la porte derrière lui, par habitude puisqu'il était toujours seul. Il se déshabilla et se glissa sous l'eau tiède. En 5 minutes, il se lava et était ressortit de la douche. Il glissa une serviette autour de sa taille et sortit de la salle d'eau. Se baladant avec seulement une serviette pour seul vêtement, il se dirigea vers sa chambre pour se saisir d'un peignoir. Enfilant la robe de chambre, il revint dans la cuisine/salon.

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Taryn
Le claquement de doigt de Julia me fis taire tout de suite, je savais la scientifique sur les nerfs et n'était vraiment pas tenté d'être sa cible du moment. Aussi je me contentais d'écouter leur paroles, obéissant à Julia quand elle me fis asseoir pour patienter le temps de montrer à Félix je ne sais quoi. Enfin après un moment on me relevais pour m'entraîner dans l'ascenseur, une fois encore j'étais silencieuse attendant de retourner dans la fosse, je ne savais quoi penser de Félix, aucun moyen de savoir avec ses paroles si il ferait souffrir Yumi pour le plaisir où si il lui limiterai la douleur.
Mon cerveau était un peu en vrac avec tout ce qui c'était passé aujourd'hui, l'envie de manger pour dormir et tenter de reprendre des forces pour les jours à venir me semblait une bonne idée car ici aucun moyen de savoir de quoi sera fait demain.
Avec un peu de chance Julia me laisserai quelques semaines de vacances après aujourd'hui.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Ludvig

- Tu m'as l'air bien sage dis moi.

La position qu'il avait prise donnait plus l'impression qu'il allait dormir avec lui qu'autre chose, et au fond ça n'était pas pour déplaire à Ludvig. Le plus naturellement du monde, le scientartiste rendit son étreinte au Daeva, caressant son dos qui avait connu mille tourments et sa chevelure décolorée

- C'est le cognac qui t'a canné comme ça ?

Anaka

La remarque de Julia à propos de réfléchir avait juste brisé un peu plus la reptilienne en son fort intérieur. Anaka s'était posée dans un coin sombre de la fosse en retenant ses larmes de peur devant ce qui l'attendait, préférant ne pas se faire trop remarquer en attendant le "dîner". Ses membres lui faisaient mal, mais ça c'était encore un faible prix à payer pour ne plus craindre son propre venin, pas comme cette promesse qu'avait fait Julia pour son nouveau pari. Alors qu'elle s'évertuait à ne pas penser à tout ça, les murmures dans la salle à propos du daeva qu'elle avait "affronté" pendant la matinée lui parvenaient aux oreilles. Finalement il était mort, elle l'avait à peine effleuré de ses crochets et le bougre n'avait pas survécu.
Le retour de Julia et de Taryn la fit se relever avec difficulté. Souhaitant aider la jeune fille qu'elle avait sous sa protection, mais en évitant la scientifique un maximum, Anaka s'avança vers l'entrée pour prendre la main du nouveau jouet de sa tortionnaire. Les gardes s'étaient méfiés de cette approche, le collègue d'Hélis dégainant même son arme avant qu'elle ne recule avec Taryn. Les portes se fermèrent rapidement après le retour de la nouvelle, laissant planer un certain doute sur l'heure du repas.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

Ce type était finalement imbuvable, incapable de réfléchir par lui-même, préférant se cantonner au protocole.

- La prochaine fois, je le laisserai donc me tabasser en attendant que quelqu’un vienne à mon secours avec un peu de chance !

Froid, glacial, Félix était en colère. Alors que Hank était parti à sa douche, Félix était resté assis sur son tabouret, alors qu’il n’avait eu qu’une envie, sortir, se barrer, laisser cet abruti fini. Pourtant, il n’y parvenait pas, il avait envie quand même de rester, sans trop savoir pourquoi. En plus, rien ne l’attendait ce soir, enfin il pouvait toujours avoir un plan de secours, mais il n’était pas motivé pour ça. Jefferson lui avait pourri son plan avec Hélis, il pouvait lui pourrir un peu sa soirée en solitaire. Ce mec ne devait jamais avoir reçu qui que ce soit dans ses appartements, se baladant à moitié à poil comme si de rien n’était, sans aucune gène. Et en regardant son torse lavé, Félix sentit une étrange envie lui monter dans les tripes, mais il le laissa partir, ne disant rien, attendant, et remercia un peu le ciel de revoir le capitaine un peu plus vêtu, même si ce n’était que d’une robe de chambre. Se levant de son tabouret, Félix reprit un peu de constance, regardant la déco très… épurée voire inexistante de l’appat’.

- Pas une photo, pas une statuette, même pas un tableau ou un souvenir, vous n’êtes pas quelqu’un très tourné vers le passé ou l’art.

Ca changeait de son pauvre studio miteux, où il avait accroché des tableaux qu’il avait peint. Cela faisait un moment d’ailleurs qu’il n’avait plus dessiné, et repensé au corps de Hank le troubla, retrouvant comme une motivation à ressortir ses chevalet et ses pinceaux.

Natalia

Son ventre gargouilla de plus en plus alors qu’elle était tranquillement allongée sur son lit de fortune, suivant comme elle pouvait les échos des pas du scientifique ou du soldat qui nourrissait les daevas captifs de cet étage. S’asseyant finalement sur son lit, Natalia commençait à avoir la langue passer sur ses lèvres, sentant l’odeur d’un repas chaud, sans doute un privilège d’un daeva d’utopia. Mais alors que quelqu’un passait près de la porte, Natalia se leva, tellement impatiente de recevoir sa pitance qu’elle ne put rester bien longtemps contre le mur, s’approchant de la porte petit à petit.

- On n’a reçu aucun ordre pour ce daeva là, Monsieur

- Peut-être qu’il a été puni. Ne lui donnez rien, Strauss n’a donné aucune information sur son cobaye.

- Et pour Vlamidir, Monsieur ? Il a quitté sa cellule avec Mr Strauss.

- Laissez-lui une assiette au cas où, dès fois que Strauss ne lui ait pas donné la béquer.

Se précipitant contre la porte, Natalia ne pouvait croire qu’elle n’aurait pas à manger, elle n’avait finalement mangé qu’une feuille de salade de toute la journée. Dépitée, mais incapable pour autant de pleurer, un bruit de talon aiguille la fit reculer prestement, espérant que ce ne soit pas la psychopathe dont Anaka lui avait parlé.

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Taryn
J'avais suivi sans un mot, Julia m'avait fait comprendre qu'elle ne tenait pas à m'entendre dans l'immédiat et je ne comptais lui donné des idées de projet comme celui de trouvé un moyen de me rendre silencieuse. Arrivé à la fosse je senti une main prendre la mienne pour me guidée, pas besoin de mot pour savoir que c'était Anaka, la suivant doucement, mon pas n'était pas complètement sûr dans se lieu mais j'arrivais quand même à la suivre jusque dans un coin, Yumi était là aussi, attrapant ma main pour m'aider à m'asseoir.
Merci.... vous allez bien ?
Anaka était revenu et juste les paroles de Julia à son sujet me disait qu'elle avait peut être besoin de parler, après tout on était là pour se soutenir nan ? Yumi me fis un petit oui avant de redevenir silencieuse, elle semblait fatigué, pas étonnant vu la journée. J'attendais la réponse d'Anaka, un peu inquiète pour elle.

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Hank Jefferson.
-Mes soldats ne sont pas supposés vous tabasser, rappela-t-il.

Effectivement, Félix était le premier à avoir l'honneur de franchir la porte de ses appartement depuis bon nombre d'années. Hank ne recevait pas souvent, à vrai dire. Cela expliquait sans doute qu'il n'était pas un hôte excellent. Resserrant légèrement les pans lâches de sa robe de chambre, il retourna dans sa cuisine et se pencha pour tirer une bouteille de son tout petit cellier.

-Du vin rouge vous conviendra? demanda-t-il alors qu'il était déjà en train d'utiliser un tire-bouchon pour ouvrir la boisson.
Un "plop" sonore résonna et il s'étira pour prendre deux coupes d'une armoire en hauteur. Il versa le liquide grenat également dans les deux verres et en apporta un à Félix, lui glissant entre les doigts.

-J'ai fais la guerre en Syrie, de quoi voulez-vous que je veuille me souvenir? demanda-t-il, le regard légèrement sombre.
Des morts, des coups de fusil, du sang, de la chaleur étouffante ou de la soif?
En y pensant, il n'y avait pas grand chose de son passé dont il veuille bien se rappeler. Même les plus beaux moments - ceux avec Andy - avaient été gâchés...
-Quant à l'art, je ne suis encore tombé sur rien qui vaille la peine que je l'accroche ou l'expose quelque part.
Il n'était pas le genre de type à mettre un paysage hivernal au-dessus de sa télé.

Vlamidir.
Le daeva grogna légèrement et s'enroula mieux autour de Ludvig.

-Tu me préfère quand je suis vilain? demanda-t-il, un sourire un peu moqueur sur les lèvres.
Sa main sous le corps de Ludvig descendit légèrement pour s'arrêter à la naissance de la raie de ses fesses, taquine.

N'était-ce pas Lud qui avait voulu dormir le premier? Alors que ce dernier ne se plaigne pas de l'attitude calme de Vlad qui se laissa étreindre.
-J'ai pas bu tant que ça pourtant..., mais c'était vachement fort...
La tête contre le torse du scientifique, il respirait à plein nez ce mélange d'odeurs alcoolisés qui lui était propre.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

Acceptant volontiers le verre offert par le militaire, Félix fut agréablement surpris par ce nectar, ce n’était pas de la piquette comme Strauss pouvait lui servir parfois.

- Excellent, vous avez bon goût en matière de vin, capitaine.

Il continua son petit tour du salon, c’était incroyablement propre, ce type était droit, obéissant aux ordres, sans doute aveuglement, mais en plus un maniaque de la propreté, il aurait presque pu rivaliser avec Vlamidir celui, même physiquement parlant, enfin de ce qu’il avait pu zieuter.

- Vous n’avez pas passé votre temps à faire la guerre, si ? Je sais pas, vous disiez que vous aviez une personne qui vous était cher ce matin. Perso, j’ai beau détesté mes parents, j’ai quand même gardé une photo d’eux, pour au moins me rappeler pourquoi je suis ici, pourquoi j’ai décidé de tout quitter pour ce projet.

S'asseyant sur le canapé, faisant tournoyer son verre entre ses mains, Félix trouvait quand même ça triste pour cet homme de vivre ainsi.

- Vous devez sacrément vous ennuyer, je sais pas, vous n'avez jamais eu envie de parler, de vous détendre? Au moins, avec Julia, j'ai de quoi me marrer dans la journée, et avec Strauss, je ne suis pas en reste non pus!

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Hank Jefferson.
-Il le faut bien si on ne veut pas finir complètement ivre trop vite.
Un bon vin, ça prenait le temps de se faire déguster, lentement, mais sûrement. Hank appréciait de prendre son temps pour certaines choses. Si ce n'était ni pour prendre sa douche ni pour manger, il avait toujours aimer boire un bon vin - rouge ou blanc - après une bonne journée de travail, même si cela n'arrivait pas souvent et donc ne faisait pas de lui un ivrogne.

Alors que Félix faisait le tour du salon, Hank s'assit sur un des sofas, coupe à la main. Il fit tourner un peu le liquide grenat dans son verre et porta la coupe à ses lèvres, fermant les yeux pour mieux déguster le nectar divin.

-On m'a envoyé très tôt faire l'école militaire, argumenta-t-il.
Puis, il soupira.
-Mais si cela vous importe tant que cela, allez dans ma chambre, vous verrez.
Sa chambre contenait le seul élément de décoration de tout l'appartement. Sur sa table de chevet, il y avait une photo encadrée de lui et d'Andy, prise quelques mois avant que celui-ci ne reçoive son diagnostic. Sur la photo, ils étaient tous les deux assis sur un perron, le bras d'Hank passé sur les épaules d'Andy, souriants tous les deux. En quelque sorte, tout come Félix, cette photo lui rappelait pourquoi il avait décidé de venir travailler ici.

-Je m'ennui pas. Je suis utile quand je travaille ici. Vous savez je suis humain, il m'arrive d'écouter de la musique ou des films pour me détendre.
Ce n'était pas parce qu'il n'allait pas jouer au poker avec les autres qu'il ne se détendait jamais.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

S’il lui en donnait l’autorisation, il n’allait pas s’en priver. Piquer par la curiosité, Félix entra dans la chambre, verre à la main, et découvrit la photo du capitaine avec… un homme ? Surpris et non choqué, Félix reposa délicatement le cadre, s’appuyant conter le montant de la porte pour regarder le capitaine tout en buvant une nouvelle gorgée.

- Je comprends mieux pourquoi vous n’étalez pas votre vie privée dans votre salon. Ca ne serait pas bien vu par votre hiérarchie ça. Vive les préjugés. Pas de panique capitaine, je dirai rien. Et puis, c’est pas un crime d’aimer les hommes, loin de là.

Vu la tête du capitaine, il semblait un peu surpris de voir Félix aussi… compréhensif sur la situation.

- Au moins, vous pouvez vous vanter d’avoir aimer vraiment quelqu’un. Pour le coup, je vous envie un peu. J’ai été amoureux d’une fille quand j’étais à l’école d’art, mais quand mes parents ont appris que j’avais choisi l’art à la science, ils m’ont fait transféré à la fac de médecine, et finalement, elle m’a plaqué parce que je n’allais pas devenir un artiste libre et célèbre, en gros, elle a profité de moi. Ca a pas arrangé ce que je pensais des femmes.

Riant, Félix marcha jusqu’à la pile de CD et DVD.

- La solitude n’est pas forcément bonne capitaine, un jour ou l’autre, ça risque de vous peser. Par contre, moi qui pensais que nous n’avions rien en commun… On aime le bon vin, et on partage les mêmes goûts en matière de musique et films !

Prenant un CD, Félix fit un peu comme chez lui, allumant la chaîne pour écouter un peu de musique en fond.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Anaka

Si elle allait bien ? Elle venait d'apprendre que le daeva qu'elle avait mordu sans le vouloir vraiment était mort et qu'elle allait servir de couveuse qu'elle le souhaite ou non pour un autre pari. Comment pouvait-elle aller bien ? Mais Anaka eut un pauvre sourire en répondant à Taryn

- Ça va.

Le repas tardait, et elle n'avait pas spécialement faim à force de réfléchir à comment elle allait perdre le peu qu'elle avait pu garder dans cet endroit maudit, mais elle devait rester forte. Se taire et encaisser face à Julia, garder la tête haute dans cette fosse.

Julia

Un examen gynéco, encore, et à cette heure-ci en plus... Il en avait de bonne le Ludvig et sa tendance à rétropédaller quand il ne voulait pas suivre sur un projet n'était pas prête de virer de bord. Elle était bonne pour se taper une écho aussi donc Julia préféra préparer la salle où elle ferait le combo, quitte à passer une première fois devant la porte de Natalia.
Une fois dans la salle, la scientifique aligna le matériel d'imagerie avec le lit et sortit le gel du frigo tout en zyeutant les dossiers de la daeva. Apparemment elle se laissait faire, ça devait plaire à certains, mais pas à d'autres, trop de répondant c'était dangereux, mais pas assez de caractère c'était barbant. Une fois tout calé, Julia ressortit de la salle pour vraiment aller voir la jeune femme que Gunberg avait choisi de léguer à Lud'. Il y avait encore du sang devant la porte de la chambre, celui de qui Julia n'en savait rien et s'en fichait un peu, sans doute un pauvre bougre de la section médecine qui s'était pris une mandale. La "psychopathe" ouvrit la porte sans s'annoncer, le bruit de ses talons aiguilles avaient du suffire, l'absence de plateau repas lui fit froncer un sourcil, mais qu'importe, elle aurait tout le temps de manger après son examen

- Autant qu'on finisse ton dossier rapidement tu crois pas ?

Ludvig

- C'est pas mal aussi quand t'es un peu sage.

Beaucoup plus calme à dire vrai, et posé comme il était au final c'était pas mal non plus. Ça changeait un peu de le voir câlin et non pas combatif et dominateur, ça le rendait presque encore plus jeune que ce dont il avait déjà l'air

- Reprendre direct avec un quart de cognac après 50 ans de jeûne. Tu m'étonnes que ça soit fort.

C'était déjà étonnant qu'il ne soit pas déjà complètement bourré maintenant que Ludvig y pensait en faisant glisser ses doigts le long de la colonne vertébrale du Daeva.

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Taryn
Je sentais dans sa voix que ça n'allait pas aussi bien que ça, mais je ne pouvais la forcé à me parler, et puis pour elle j'étais une inconnu finalement quand on y pensait. Assise, mon ventre se mis à réclamé pitance, en même temps depuis combien de temps n'avais je pas mangé ? si on était le soir, ça voulais dire qu'au moins une journée c'était écoulé depuis l'incendie vu que c'était aussi le soir quand il a eu lieu. Pas étonnant que j'ai faim, ça devait donc faire au moins 24h sans repas, en plus avec une masse musculaire comme la mienne bien (qu'elle reste discrète à la vu seule) j'avais souvent faim, et oui les muscle ça demande de l'énergie. Soupirant je posais la tête contre le mur.

J'imagine qu'il n'y a pas de resto ou de plateau repas ici... mais on a quand comme style de nourriture ? ils doivent bien équilibré un peu pour qu'on reste en bonne santé pour les expériences....

Mais en même temps si on me disait que je n'aurai qu'un bout de pain vieux de deux jours je ne saurai qu'à moitié étonné, dans un endroit pareil où nous étions traité comme des moins que rien, même les animaux vivaient mieux que ça.

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Hank Jefferson.
Le capitaine ne regarda que du coin de l'oeil Félix, ne prenant pas la peine de se tourner entièrement pour le regarder. Buvant une autre gorgée du délicieux nectar qui l'envahissait doucement d'une chaude langueur, il tiqua sur un détail.

-Que vous fait-il dire que nous sortions ensemble? Nous étions peut-être simplement amis, dit-il, intrigué, puis il rajouta pour appuyer ses dires; vous savez, il n'est pas rare que des amitiés très fortes se forment avec des camarades qui ont partagé la guerre avec vous. Je serais redevable à quiconque me sauverait la vie et je crois que les gens le seraient aussi avec moi. Je pense que des gars que j'ai sauvés d'une explosion en Syrie n'hésiteraient pas à me rendre un service aujourd'hui.
Merde, il parlait beaucoup! Hank ne parlait jamais ainsi. Il avait la terrible impression de s'enfoncer doucement... mais que Félix ait découvert son secret simplement à l'aide d'une photo le rendait mal à l'aise, comme si on avait violé son passé. Comment quelqu'un pouvait-il deviner tout cela à partir d'un simple cliché d'hommes souriants? Si Félix avait pu en tirer cela, que pourrait en tirer quelqu'un d'autre? Cela l'effrayait.

-Puis, de toute façon, vous n'y êtes pas du tout... Si cette photo n'est pas dans mon salon, ce n'est pas parce que j'ai honte de quoique ce soit, mais plutôt parce que je n'aime tout simplement pas étaler ma vie privée, vous l'avez sans doute déjà remarqué, par ailleurs.
Il prit une nouvelle gorgée, calculant qu'il lui en faudrait seulement deux autres pour vider sa coupe. Il buvait vite aujourd'hui, plus rapidement que d'habitude, en tous cas.

-Je suis désolé pour vous.
Il aurait voulu paraître sincère, mais la vérité était qu'il trouvait l'histoire de Félix... complètement futile. Il s'était laissé trompé par une nana, une erreur clichée, quoi. Le scientifique ne pouvait s'en vouloir qu'à lui-même.

-Vous aimez le classique? demanda-t-il.
Pour le coup, il était surpris en entendant une pièce de Tchaïkovski démarrée dans la chaîne hi-fi du salon. Peut-être que ce style de musique ne semblait physiquement pas convenir au militaire, mais il aimait bien les notes calmes au piano, à la guitare, à la flûte ou à la harpe. Après une journée de discipline et d'ordre, cela ne détendait toujours de manière admirable.

Vlamidir.
Putain, Ludvig avait raison : l'alcool l'avait complètement canné. Vlad se sentait comme une poupée de chiffon molle. Il enfouit son nez dans le vêtement du scientifique, grognant un peu. Il sentait tous ses membres atrocement lourds.

-C'est parce qu'heeeeeuuuu j'ai pas autant de répondant, heu... hein? demanda-t-il en écorchant des mots, la boisson commençant à avoir un effet plus marqué sur son comportement. Ça t'heu donneuh l'impression que tu pourrais prendreuh le contrôleuh?!

Une de ses mains remonta sur le torse de Lud et s'acharna à défaire les boutons de sa chemise alors qu'il relevait un peu la tête. Lorsqu'il eut découvert la peau chaude, il se blottit à nouveau contre ce corps.

-J'ai la heu gorgeuh qui brûlllleuh! se plaignit-il en réponse.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Natalia

Sur le coup, Natalia fut rassurée d’entendre les bruits de talons aiguilles s’éloigner, mais elle repassa malheureusement une deuxième fois, pour elle visiblement. Hésitante, se refusant sur le moment d’obéir à cette femme, les bruits du talon claquant sur le sol l’incitèrent rapidement à accepter son sort. Suivant sans un mot la psychopathe, Natalia marcha au même rythme que la doctoresse malgré son manque de force dans les jambes de plus en plus flagrant, même son souffle peinait à tenir la cadence, mais elle arriva tout de même à destination. Elle entra dans une salle assez étrange. Elle avait déjà été une ou deux fois chez une gynéco, elle n’avait pas eu souvenir d’un tel matériel.

Félix

D’un coup Félix se sentit mal, même très con en réalité. Il avait été stupide, comment avait-il pu porter des conclusions aussi hâtives ? Mais la tentative du capitaine pour rétablir une quelconque vérité tomba par terre, il avait perdu toute son assurance d’un seul coup.

- Désolé, je ne voulais pas vous froisser. C’est le regard du gars qui est à côté de vous qui me fait dire ça. Et puis, vu que c’est la seule photo que vous exposez, et je ne pensais pas que c’était un militaire, il portait pas de plaque comme vous autour du cou et je sais pas, je trouve qu’il n’a pas la carrure d’un soldat, mais ça pourrait être votre demi frère ou je ne sais pas, même si vous n’avez pas du tout la même apparence. Je suis observateur, je trouve en général facilement les petits détails, mais c’est vrai que j’ai sans doute porter cette réflexion un peu trop loin. Désolé…

Buvant une gorgée du vin rouge, Félix esquissa par contre un sourire triste, devant le peu de sensibilité de Jefferson, bon en même temps, il avait eu la bienséance de l’écouter, c’était déjà pas mal.

- Ben c’est le passé, et puis j’étais naïf. Mon premier véritable amour… Quelle connerie.

Se marrant, Félix se rassit non loin du capitaine, sur le fauteuil d’en face, gardant dans une main le verre au trois/quart vide et de l’autre tapotant l’accoudoir comme pour jouer les notes sur un piano, les yeux fermés.

- Rachmaninov, Beethoven, Mozart, Tchaïkovski, Bach… Il y a tellement de grands artistes dans la musique classique. Tant de styles différents. Ils étaient des purs génies. Leurs musiques ont une vraie âme, une sensibilité qui ne se retrouve plus, ou qui inspire les musiciens d’aujourd’hui. Et puis… c’est calme et reposant… J’aime aussi les musiques actuelles, enfin, certains, mais le classique et ce que je mets le plus souvent quand je peins. Ca m’inspire un peu. Ca a l’air de vous étonner capitaine.

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Hank Jefferson.
Malgré son souci de conserver sa vie privée privée, Hank baissa presque nerveusement les yeux en soupirant légèrement : Ce n'était pas juste de faire ainsi douter Félix ou de lui mentir en plein visage alors qu'il avait parfaitement raison. Il se pinça les lèvres et bu un shot de vin qui lui incendia la gorge pour trouver du courage.

-Non, finit-il par céder, vous aviez raison: Nous sortions ensemble. À une époque. Mais je n'en ai pas honte, je ne souhaite juste pas exposer mon passé aux yeux de tous. Vous avez dû le remarquer depuis le temps déjà, je suis une personne préférant rester discète là-dessus.
Comment aurait-il pu avoir honte d'Andy? Cet homme avait été son compagnon, son amour, il aurait donné sa vie pour lui. Jamais au grand jamais il n'aurait tenté de le cacher.

-Les sentiments en général sont une grosse connerie qui finit toujours par vous avoir par derrière quand l'on ne s'y attend pas, déclara-t-il en buvant la dernière gorgée de son alcool comme pour appuyer ses paroles.

Il se releva juste au moment où Félix s'assoyait et retourna au comptoir, reprenant la bouteille pour remplir à nouveau son verre.
-Je remplis aussi le votre? demanda-t-il.

Le capitaine ferma légèrement les yeux pour apprécier la musique qui virevoltait dans son appartement.
-Je n'aime pas vraiment la musique actuelle. C'est grossier avec des rythmes trop rapides. Je préfère de loin les mélodies d'antan où les artistes avaient de véritables messages à faire passer dans leur musique plutôt qu'un ramassis de sons électroniques-pop ou de déclarations sans sens.
Avec Hank tout était toujours noir ou blanc. On l'aimait ou on le détestait.
-Vous peignez? Ça, ça m'étonne, avoua-t-il franchement.

Étrangement, il avait un brin de difficulté à s'imaginer Félix pinceau à la main, quand bien même celui-ci lui avait dit avoir fais l'École des Beaux-Arts.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

Donc Jefferson était bien de ce genre-là, mais ça ne le génait absolument pas, ça le surprenait en vérité, il l’aurait plus pris pour un homme à femme vu son physique, comme quoi les apparences peuvent être trompeuses.

- Sans les sentiments, notre vie n’aurait aucun sens cependant. Après tout, vous aviez vraiment l’air heureux sur cette photo. Même si c’est douloureux parfois de se rappeler de bons souvenirs, je me dis que j’étais finalement heureux à ce moment-là, et que j’aimerais bien revivre ça. Faut croire que l’homme aime souffrir en fait.

Riant, Félix accepta un autre verre, Jefferson revenant avec la bouteille pour le servir. Alors que le capitaine lui prenait le verre des mains, Félix sentit comme un frisson lui parcourir l’échine alors que leurs doigts se frôlaient. Faisant comme si de rien n’était, Félix récupéra le verre tandis que Hank reposait la bouteille sur la table basse.

- J’aime bien les bandes originales de film aussi. J’aime fermer les yeux en les écoutant, et m’imaginer quelle type de scènes pourrait y être associés.
Hank était plutôt du genre tout noir- tout blanc. Ce qui n’était pas forcément un défaut en un sens, n’était pas du style indécis.

- Vous me preniez plus pour un scientifique coincé dans son labo à lire des bouquins pour passer le temps ? Mes parents sont médecins, pour eux, je devais absolument faire des études scientifiques, alors apprendre que j’avais dépensé leur fric pour une école d’Art, autant dire qu’ils n’ont pas vraiment apprécié. La peinture, c’est comme la musique, elle peut faire ressortir toutes les émotions d’un coup de pinceau. Je peignais beaucoup les oiseaux, où les paysages très haut perchés. Mais depuis que je suis arrivé ici, j’avoue que je n’ai quasiment plus touché à un pinceau… Manque d’inspirations. J’ai emmené des toiles dans mon studio, on va dire que c’est un peu le souvenir de ma vie passée que j’ai gardé avec moi.

Comme son nu d’un gars de sa promo à l’école d’Art, ce type était magnifique, un chef d’œuvre vivant. La toile était toujours emballée, avec d’autres. Vu la taille de la piaule, il n’avait pu en accrocher que trois.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Ludvig

Ludvig eut un léger rire en constatant qu'au final l'alcool faisait bel et bien effet sur le Daeva. Dire que lui tournait qu'à ça toute la journée sans que ça le mette dans un état pareil, ça devait bien être le seul point sur lequel il battait Vlad. Sa main avait eu du mal à se coordonner pour lui ouvrir sa chemise, mais le visage du jeune homme était brûlant contre son torse

- Prendre le contrôle ? Sur toi ? Même fin rond je me souhaite bon courage. Et pour ta gorge tu ne peux t'en prendre qu'à toi.

Dieu qu'il était câlin avec ce quart dans le nez, à croire qu'il aimait vraiment ce contact malgré son côté dominateur démontré plus tôt dans la journée.

Julia

Suivre avait été sans doute la meilleure idée de la daeva, suivre et se la fermer. Mais elle avait semblé totalement perdue une fois arrivée devant la salle et son appareillage

- Jamais passé d'écho ? Allonge toi, un examen gynéco je présume que tu sais comment ça fonctionne.

À 26 ans, fille de riche, ça aurait été presque un comble même sans avoir une vie de couple. Papa avait l'air plutôt protecteur, c'était dommage ce coup là. Et c'était pas le gouvernement qui allait l'aider à récupérer sa fille chérie. Julia n'avait pas spécialement l'intention de brusquer Natalia, après tout elle avait se propres jouets pour ça, elle n'avait pas toute la nuit non plus certes, mais en attendant que la demoiselle veuille bien s'installer elle patienta en s'allumant une énième clope.

Anaka

La reptilienne eut un petit rire nerveux en entendant Taryn parler de repas équilibré. En soi, oui, le sac dans sa globalité donnait un repas équilibré, mais pour ce qui était d'avoir chacun sa part.....

- Je tâcherai de vous ramener un peu de tout, mais en général faut pas trop compter là dessus si on se la joue solo. Et certains Daeva finissent par avoir un régime un peu particulier au fil des expériences.

Au final ça s'équilibrait assez avec les habitants de la fosse, le problème était sans doute plus dans la quantité qui ne variait que par paliers malgré les changements assez constants du nombre de "locataires".
Le repas arriva enfin, tardivement comparé aux autres jours ce qui avait augmenté les tensions dues à la faim. En plus des gardes de la soirée, deux autres militaires s'étaient joints aux scientifiques qui avaient été tirés au sort pour leur jeter le sac, un sac à moitié fermé cette fois qui se répandit en grande partie sur le sol. Anaka patienta, attendant que les scientifiques et les soldats se retirent, mais aussi que la ruée vers cette nourriture tant attendue passe avant qu'elle ne se lève pour aller chercher à l'intérieur du sac. Elle aurait pu s'écraser, attendre qu'un bout de viande soit oublié, mais elle avait des bouches à nourrir et n'hésita pas à montrer ses crochets à un daeva musclé comme un boeuf qui avait pensé pouvoir lui retirer le sac des mains. La jeune femme ne prit pas plus que nécessaire, un peu de ci, un peu de ça, sa viande pour elle, avant de lâcher le sac et de retourner auprès de Yumi et de Taryn

- J'espère que vous n'avez rien contre la viande crue.

Elle aurait presque pu dire "contre la viande humaine", mais ce détail était un peu du pile ou face au final, la viande n'avait pas toujours ce goût étrange et semblait jongler entre plusieurs animaux. Mais la reptilienne et d'autres qui étaient là depuis longtemps le savaient, les daeva morts n'étaient pas forcément incinérés après avoir été mis en pièces détachées par le pôle médecine.

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Taryn
L'heure où la nourriture arriva enfin ne m'était pas dur à deviné même aveugle, l'agitation et le bruit en devenais assourdissant pire que des animaux, j'imaginais la scène ne pouvant la voir, Yumi c'était rapproché de moi, visiblement pas rassuré, Anaka nous avait dit tenter de nous ramener un peu de tout, donc on avait pas chacun notre ration, c'était une guerre, pas étonnant qu'après ça il y est des bagarres inutile comme celle d'avant. Je tournais la tête où je pensais qu'Anaka se tenait.

Merci, soit prudente, je veux pas que tu te fasses du mal pour nous.

La laissant partir, j'attendais patiemment, je n'avais pas vraiment d'autre choix, j'appréciais vraiment l'aide d'Anaka, elle était au petit soin avec nous et j'espérais un jours pouvoir aussi lui rendre service. Se faire des amis ici ne semblait pas évident alors autant prendre soin de ceux qu'on avait. L'entendant nous apporté le repas, la nouvelle de la viande cru ne me surpris qu'à moitié, l'idée me plaisait pas mais c'était ça ou crevé la dalle.

On va pas dire que c'est mon repas favori mais c'est bien mieux que le vide. Merci Anaka, tu es vraiment quelqu'un de gentille, je suis contente de te connaître....

Yumi
J'avais vu le sac arrivé, j'étais prête à aller voir mais l'agitation me fit changé d'avis, je ne voulais me faire blessé avec toute leur modification génétique. Je regardais Anaka y allé, inquiète pour elle, mais personne ne lui cherchais d'ennui, surement à cause de ses modification qui pouvait blessé sans qu'elle le veuille. Le voyant revenir, je regardais la viande cru, grimaçant un peu, c'était vraiment pas top comme repas, mais j'avais faim et Anaka c'était donné du mal pour nous alors la moindre des choses était de prendre et manger.

On va gouté, de toute façon on n'a pas d'autre choix que de s'y habitué pas vrai ?

J'avais parlé résigné, se que j'apprenais au cour de la journée ne m'aidait vraiment pas, je voyais tout se dont j'avais rêvé disparaître, j'avais souhaité trouvé quelqu'un qui m'aimerai pour se que je suis, avoir une petite maison, plein d'animaux et aussi devenir maman, mais tout ça je n'y aurai pas le droit, tout comme Taryn ne pourrait pas devenir championne olympique de natation comme elle me l'avait dit plus tôt. Tous ici avait perdu leur rêves.

Taryn
Je pris se qu'on me mis dans les mains, essayant d'identifié se que c'était, ben de toute façon je n'aurais rien d'autre, je mordais dedans pour commencé mon repas, disant juste avant.

Bonne appétit a toute les deux...

Le gout de la viande était pas top, je n'aimais pas, vraiment mais la fin et surtout l'envie de survivre me fit mangé sans mot, après un moment je me dis quand même.

Anaka j'ai entendu parlé de chambre individuelle, tu sais pour qui elles sont ?

Je pensais à Yumi, à lui parlé et aussi sa discrétion me faisait croire que ici elle ne survivrait peut être pas par ici alors si elle pouvait accédé à mieux...

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Natalia

Entrant sans grande conviction, Natalia regarda l'appareillage, sans pour montrer d'inquiétudes ou signes de faiblesse. Elle avait beau être psychopathe, cette femme n'allait sans doute pas la torturer, et au pire elle résisterait. Inspirant profondément, Natalia s'assit sur le fauteuil, attendant que Julia ne fasse son oeuvre. Elle n'avait pas eu besoin d'un seul mot, un signe lui indiqua qu'elle devait poser ses pieds sur les étriers, et Natalia se mordit l'intérieur de la lèvre pour tenter de faire passer cette humiliation. Son père devait se retourner dans sa tombe, à la voir ainsi se faire manipuler et diriger comme un chien. Mais la résistance psychologique, ça restait dans les gènes, et même si ça prendrait un peu de temps, elle parviendrait à faire face à tout ça, à convaincre Ludviig aussi qu'elle avait sa place dans son projet, elle ne se laisserait pas mourir, quoi qu'il arrive.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Anaka

Au final les légumes avaient été fort rares, et les filles allaient devoir se contenter de beaucoup de viandes et d'une carotte à partager. Mais le but était surtout d'avoir quelque chose dans l'estomac, quitte à équilibrer au bout de quelques repas. Anaka était devenue une carnivore pure au fil du temps, son organisme ne supportant plus la cellulose au point de lui flanquer des maux de ventre à en être pliée. Quand Taryn parla des chambres individuelles, la reptilienne manqua de s'étouffer avant de réussir à avaler avec peine le morceau de viande qu'elle était en train de manger

- À moins de faire partie du projet Utopia, crois moi, tu veux pas de ces chambres. Ce sont plus des caissons d'isolement qu'autre chose. Pour les violents, les contagieux, les à abattre ou ceux qui ont subit des opérations lourdes au niveau de leur système immunitaire.

Tout en disant ça, Anaka repensait à cette promesse de Julia, refermant instinctivement un de ses bras sur son ventre au niveau de son utérus. Elle y aurait droit à ces chambres, c'était prévu, et pour un bon moment.

Julia

Rien qu'à la voir agir, Julia se doutait qu'on avait du lui parler d'elle dans la fosse. Et si elle stressait à ce point pour un examen de routine chez la gente féminine, elle avait de quoi s'inquiéter pour la suite

- Si tu te détends pas un peu je peux rien pour toi ma grande. C'est pas comme si tu étais la seule fille au monde à passer par ce genre de chose.

Vierge et fertile, c'était tout ce qui importait techniquement pour un rapport. Mais autant faire les choses bien. Aucune trace de chirurgie, qu'elle ait été clinique ou religieuse, pas de signe avant coureur d'une quelconque maladie, mais Julia n'en avait pas fini même si elle fit fermer ses jambes à la daeva

- Quelle idée de t'avoir fait porter une robe en sachant qu'il te restait ces examens...

Ils avaient bien des jupes et des chemises pour les femelles d'Utopia, mais non, il avait fallu que Félix lui file une robe. Enfin ça aurait été Ludvig qu'elle porterait encore sa tenue typique de la fosse donc Julia n'allait pas trop se plaindre. Relevant le tissu pour avoir accès au ventre de la jeune cobaye, la scientifique lui appliqua le gel à peine plus chaud que quand il était sorti du frigo et commença l'échographie. Elle était tellement fine que Julia pouvait voir tous ses organes sans avoir besoin de les chercher

- Il va très certainement péter un câble en lisant ça.... mais bon c'est pas non plus comme si c'était visible en extérieur. Par contre le kyste il va se faire un plaisir de te l'enlever. Sauf s'il trouve le moyen de m'y refourger.

Au final à part un utérus rétroversé et un kyste dans l'ovaire gauche Natalia était tout ce qu'il y avait de plus banale et en bonne santé. Julia coupa l'appareil et laissa la daeva s'essuyer et se rhabiller correctement pendant qu'elle finissait le rapport. Elle allait devoir lui trouver un plateau repas aussi en passant, ça serait plus cher à payer pour l'outre à vinasse mais qu'importe, il l'avait cherché.

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Taryn
Je mangeais ma viande écoutant Anaka nous parler des chambres individuelles qui semblait finalement moins enviable à ici, ça me semblait étrange qu'il n'y ait pas d'endroit plus sûr et enviable à la fosse. Mais peut-être que je me faisait des idées sur tout ça. J'avais fini ma viande, si tout les repas était comme ça je préfèrai oublier au plus vite la nourriture extérieur parce que mon moral allait vite en prendre un coup.

Je vois... J'aurais pensé que certains scientifique gardais des projets dans des endroits mieux si c'était leur grande réussite ou autre, mais à t'entendre, le luxe c'est ici et nul part ailleurs....

Je me mis à manger la carotte pour passer le goût de la viande.

Yumi
Tout en écoutant, j'avais tenté de manger, mais à la moitié de la viande, je pouvais plus, le goût me donnait des nausées, je regardais Anaka pour lui proposer si elle avait faim.

tu veux ? J'ai plus faim.... Je crois que je vais dormir pour oublier tout ça un peu et reprendre des forces, qui sait ce que demain nous réserve...

Je regardais autour de moi l'endroit triste et sans âme, je ne savais ce que mon avenir serait, mais sûrement pas se que j'avais imaginé.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Natalia

Elle n’était pas la seule fille au monde à passer ce genre d’examen, mais elle devait être l’une des seules à passer entre les mains d’une tarée la clope au bec, et surtout, vu ce qu’ils avaient fait miroiter sur son avenir, c’était tout de même un peu logique qu’elle stresse un minimum. Finalement, Natalia se détendit, attendant patiemment que tout ça soit enfin terminé. Mais quand Julia remonta sa robe assez haut pour l’échographie, elle n’en fut pas tellement perturbée étrangement. Après tout elle avait déjà du se mettre nue devant un homme depuis qu’elle était dans la zone 52, alors devant une femme, c’était presque la routine. S’essuyant et rabaissant sa robe, Natalia ne put s’empêcher d’ouvrir la bouche cette fois là.

- Quand vous dîtes qu’il va péter un câble, c’est qu’il y a un problème ? Il pourrait me renvoyer dans la fosse ?

Tout mais pas ça, pas à cause d’un foutu examen gynéco. Son ventre gargouillait, et elle eut même du mal à se relever, sa tête tournant légèrement à cause de la mal nutrition. Se rattrapant au siège, elle mit quelques secondes à se reprendre, se redressant droite et fière, prête à retourner dans sa cellule.

» ☠ Zone 52 ☠ RP Part2