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Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Yumi
Je n'avais pas protester au recule d'Anaka, la regardant alors qu'elle parlait, je ne pouvais que la croire, avec ses écailles, eulle avait du beaucoup souffrir.

tu es une réussite, c'est pour ça qu'il ne torture plus... J'imagine même pas se que tu as enduré... Mais si ça peut te rassurer, Félix à été calme avec moi, faut juste le laisser travaillé en silence, la seule fois où il a été dur c'est quand j'ai parlé sans qu'il me le demande.... Mais il ne m'a pas fait mal, juste très peur...

Je continuais de regarder Anaka, elle était précieuse et donc sur de rester en vie, enfin les scientifiques ne tenterais pas du trop risqué sur elle je pense. Je parlais distraite.

C'est ce qu'on doit devenir nous aussi, assez précieuse pour que les scientifiques ne cherche plus à faire des expériences à haut risque sur nous.

Taryn
Je n'avais aucune idée de se qu'était Anaka ne l'ayant jamais vu. Mais si elle était précieuse comme elle dit c'est qu'elle avait subit de sacré expérience avant. Yumi n'avait pas complètement tort dans ses propos mais elle oubliait pas mal de choses.

la torture n'est pas que physique, en tout cas Anaka on est là pour toi si tu veux parler, tu as le droit au soutien toi aussi.

Je me tournais vers Yumi enfin là où je la pensais.

Yumi tu n'as pas tort, si tu es une expérience totalement réussite tu as plus de chance de vivre, mais pour être précieuse c'est que tu as subit du lourd avant. Une expérience déjà tenté mais jamais réussi qui fait qu'il ne faut pas perdre le seul sujet encore en vie ou avoir tenté l'impossible qui à marché. Et pour ça il faut à mon avis souffrir le martyr. Je doute que Julia est ce type de projet pour moi, en tout cas mes yeux ne rentre pas là dedans.

Je le disais pas pour lui faire peur mais pour qu'elle prenne conscience de ce qu'Anaka avait dû vivre avant de pouvoir un peu respiré

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Ludvig

Quelle ingratitude, mais elle perdrait vite sa fierté si 82 se retournait contre elle. Si la "gentille chanteuse" se changeait en immonde garce dans son esprit, 412 allait très certainement crever de faim et se mettre en chasse de la moindre trace d'un potentiel rat pour se remplir un peu la panse. Sauf que, à cet étage, rats et autres vermines étaient plus rares que des glaçons dans la poche d'un touareg

- Si tu veux plus chanter pour lui, il y a toujours autre chose que tu pourras faire, mais ça c'est pas totalement de mon ressort.

Sortant en refermant la porte derrière lui, Ludvig récupéra compresses, bandages et désinfectants avant d'entrer dans la geôle de 82. Le daeva ne manqua pas de vouloir lui sauter à la gorge, mais avec deux soldats pour le tenir et entre la douleur et la morphine, c'était peine perdue. Par contre sa langue marchait plutôt bien, si bien que le scientartiste lui mit deux doigts sur les lèvres pour le faire taire et en placer une

- Je n'ai rien fait à ta chanteuse. C'est elle qui a décidé de garder le silence et d'entamer une grève de la faim visiblement. Et pour tes clones, regarde dans quel état ils te mettaient, ils auraient pu te tuer à ce rythme là.

Faisant lâcher prise aux soldat qui ne se firent curieusement pas prier devant la peau du daeva qui se détachait, Ludvig entreprit de virer la peau greffée et rejetée pour s'occuper des plaies naissantes de 82

- Elle veut pas m'aider, elle veut pas être avec moi....

- Elle peut quand même t'aider, qu'elle le veuille ou non le projet qui la concerne touche aussi la dépendance à la drogue.

- En quoi....

- Regarde-toi.

Il le savait pourtant, ce qu'étaient ces trous dans le creux de ses coudes, il savait parfaitement que toutes les seringues qu'il s'enfonçait dans la peau n'étaient pas que contre la douleur

- Avec les médecins et 412 on va pouvoir te débarrasser de cette vilaine manie. Mais pour ça, il faut qu'elle suive le mouvement. Elle t'a laissé tomber pour ne penser qu'à elle en voyant qu'on vous pensait un peu proches. Est-ce qu'elle mérite vraiment que tu sacrifies tes repas pour elle ? Tu auras bientôt d'autres amis à qui parler....

- Sirène...

- On peut dire ça comme ça.

Anaka

Yumi était mignonne, mais elle n'imaginait pas quel travail Félix allait faire sur elle. Et comme le disait si bien Taryn, la torture n'était pas que physique

- Julia a une fâcheuse tendance à ne pas savoir où s'arrêter. Tant que ça fonctionne elle continue, c'est mon créateur qui a du lui ancrer ça dans la personnalité, mais lui il faisait ça dans les deux sens. Un but bien précis, poussé à l'extrême, plein d'étapes pour y parvenir. Si le sujet passe l'étape un, il subira l'étape deux, s'il survit, il passera par la trois et ainsi de suite. Mais s'il meure, un autre sujet prendra sa place sur le chemin, passant lui aussi les étapes une par une jusqu'à la dernière ou jusqu'à sa mort.

Et si Julia pouvait griller les étapes en donnant directement naissance, à travers elle évidemment, à une créature semblable à sa mère, alors elle n'avait pas l'air de vouloir se gêner.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

Le capitaine semblait avoir des idées bien définies sur Félix, c'était assez amusant quelque part. Il avait déjà été saoul, ça il ne le niait pas, Strauss pourrait le confirmer, mais dans un tel état ? Non ! Définitivement non ! Pas à laisser ses lèvres effleurer le cou tendre d'un homme ou même d'un femme, pas à lécher la sueur et le vin perlant sur un corps musclé et puissant, parfaitement taillé, pas à laisser ses mains effleurer une peau si tendre et si... Félix tourna le dos au capitaine pour se frotter les yeux, ils devenaient complètement dingue à ne pas arriver à dépasser cette vision si désireuse de Hank sur son lit. Désireuse ? Oui, en y réfléchissant, il aurait vraiment eu envie d'aller plus loin, et ça c'était apparemment vu puisque Hank lui avait carrément reproché l'état de son pantalon. La honte.. Mais quand Jefferson affirma rapidement que ce tableau n'était pas en sa défaveur, Félix se retourna vers le capitaine, estomaqué.

- Pour quelqu'un qui n'apprécie pas l'art, vous me surprenez capitaine... Mais j'étais sincère hier soir... S'il vous plait, je... je suis prêt à vous le donner. Après tout... Ben c'est vous dessus !

Attrapant une bouteille d'eau, il but au goulot, sans se préoccuper des convenances, enfin ce n'est pas Hank qui allait lui reprocher quoique ce soit logiquement vu comment il l'avait accueilli la veille. Par contre, la raison qui l'avait poussé à l'emmerder pendant son boulot le fit éclater de rire sur le moment. Étrangement, il n'arrivait plus à être en colère, il était de nouveau détendu et calme.

- Pour être honnête... C'est mon cas à moi aussi étrangement, enfin si on oublie la fin que je préfère oublier rapidement. Ca fait du bien de passer une soirée sans parler boulot constamment. Et... ça me soulage un peu de savoir que vous allez pas me renvoyer avec un énorme coquart !

Riant une nouvelle fois, Félix avait bu la moitié de la bouteille, la gorge sèche, c'était vraiment intimidant de parler à Jefferson, surtout avec ces souvenirs qui jaillissaient en traitre dans son esprit.

- Pour la tableau, je suis vraiment désolé, mais même si avec un effort, je peux sans doute m'en sortir sans vous en train de... « poser », je n'en suis pas vraiment satisfait... J'ai l'impression qu'il manque quelque chose, mais je n'arrive pas à déterminer quoi, et tant que je n'aurai pas débloquer ce problème, je ne suis pas certain de pouvoir le terminer...

Alors qu'il parlait, son bipper recommença sa sonnerie stridente et énervante.

- Si jamais vous avez besoin de me parler, appelez moi plutôt sur mon cellulaire. Ca évitera les erreurs d'interprétation de la part de certains de vos hommes et surtout, qu'ils s'en reprennent une pour avoir failli me faire louper une opération capitale demandée par votre état major. Sur ce, j'ai du boulot, on ne fait pas attendre Julia. Mais si jamais vous voulez boire un verre un de ces quatre... Ben ça me déplairait pas.

Natalia

Une fois la porte refermée, Natalia ne put s’empêcher de pleurer. Elle avait tellement faim que c'était insoutenable, et à cause de sa foutue fierté, elle venait de se condamner elle même ! Mais elle avait bien compris le sous entendu de Ludvig, il la jetterait vers 82, ne devenant plus qu'un jouet entre les mains d'un daeva drogué. Se levant, Natalia se laissa tomber près de la nourriture, désespérée, mangeant ce qui paraissait encore mangeable sur ce sol sale. Mourir de faim lui était insupportable, si elle avait fait la fière devant Ludvig, c'était bien la seule mort qu'elle ne parvenait pas à accepter étrangement. Alors qu'elle était à terre, la porte s'ouvrit de nouveau, Bart pestant en apprenant qu'elle avait balancé sa nourriture comme on jetterait un sac poubelle, mais un sourire carnassier se dessina sur son visage, avant d'appeler Strauss pour qu'il voit sa daeva si combative. Natalia se morfondait alors, elle n'était pas aussi forte qu'elle le pensait, loin de là.

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Taryn
Les paroles D'Anaka me firent grogné, elle confirmait que j'allais douillé et ce pour un bien long moment, que Julia travaillait peut être sans projet fixe pour mon devenir mais qu'elle essayait se qui lui passait par la tête. Les yeux n'étaient qu'un début et si on enlevait les bandes demain alors après demain je risquais de repassé à la casserole pour on ne sait qu'elle folie. Soupirant je préférai ne même plus y penser, m'étirant, je me sentais un peu engourdi et puis surtout je débordais d'énergie, resté calme sans bougé devenais de plus en plus dur, j'avais envie de courir, nagé, n'importe quoi qui puisse me défoulé. Je tournais la tête vers un bruit, quelqu'un approchait.

Yumi
Réfléchissant au parole de ma protectrice, je pris conscience d'une chose, Félix était un peu comme son créateur, il avait un projet pour moi, je le sentais, et puis pareil il voulait faire étape par étape, que mon première œil marche pour faire le second œil et surement après mes deux yeux fini il fera la suite, il a regardé mon dos aujourd'hui pour qu'elle raison ? je n'en savais rien. Je regardais une fille venir, en mauvaise état, elle semblait souffrir, tendant la main ave seulement 3 doigts vers moi elle parlait d'une voix cassé par les cris qu'elle avait passé.

Je peux ? donne moi s'il te plait... j'ai besoin... il m'en faut, mal... très mal...

Il me fallu un moment avant de comprendre, regardant la petite bouteille que je tenais précieusement, elle semblait avoir mal, vraiment, mais Félix me l'avait donné pour moi, il lui en aurait donné une si il avait voulu, comme avec l'autre daeva nan ? Je parlais un peu mal à l'aise.

P..pardon.. mais.... Félix me l'a donné...

La fille s'énervait un peu, n'aimant pas ma réponse, mais elle n'approchait pas, la présence d'Anaka la gardant à distance.

Mais tu souffre pas.... je sais que tu souffre pas.... donne... j'en ai besoin, je veux, égoiste, tu mérite pas protection, ni amis, ni aide...

Sans que je puisse dire quoi que ce soit elle repris plus calme, elle semblait avoir une sorte de dédoublement de la personnalité vu la rapidité du changement d'attitude ou c'était du désespoir, dans tout les cas je me sentais mal pour elle

S'il te plait, je sais toi être gentille fille, donne moi, je te rendrai après... tu as pas mal, pas besoin de ça...

Taryn
J'ignorai de quoi cette fille parlait vraiment, juste que Yumi avait reçu de Félix quelque chose qui si j'avais compris soulageais la douleur, et cette fille voulait lui prendre, essayant de joué sur son mental, une technique de mauvais gout, un coup bas, je serrais les poings, refusant un tel comportement.

Yumi ne lui donne rien, Félix ne te l'a pas donné sans bonne raison, quoi que ce soit ne laisse surtout pas à quelqu'un.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Anaka

La reptilienne n'avait pas dit ça pour faire peur aux deux filles, mais au moins ça avait dévié la conversation gênante pour les faire réfléchir un peu sur leur propre sort. L'arrivée d'une daeva par contre fit se relever Anaka et la voir insister lui démangeait les crocs

- Recule Sekhmet, tu n'as mal que dans ton esprit.

C'était le même cirque à chaque fois qu'un daeva avait un antalgique, systématiquement elle demandait à avoir sa part pour ses mains qui lui "faisaient mal", mais comment pouvait-elle avoir mal à des doigts absents, tout ça n'était que douleur fantôme et elle le savait au fond. Mais elle n'avait pas hérité du nom de Sekhmet pour rien malheureusement. Cette fille était aussi un projet d'obéissance raté, la puce qu'elle avait dans la nuque et qui lui avait coûté cher déjà lui avait en prime créé une sorte de double personnalité. Et dieu que celle là pouvait se montrer agressive.

Ludvig

82 avait vite compris où Ludvig voulait en venir, et sur une promesse qu'il reverrait ses clones bientôt, le scientartiste demanda une nouvelle fois à 82 de ne pas se laisser embobiné par 412

- Ça va être dur mais je compte sur toi. Il faut que je te laisse, Bart m'appelle. Et ne touche pas tes bandages.

82 pouvait être bien docile quand il s'y mettait, il suffisait de savoir comment le prendre et le fait qu'il soit littéralement en train de parler à lui-même depuis des années rendait la manipulation facile. Voir que Bart l'appelait pour lui montrer une 412 brisée dans son orgueil ne lui fit faire qu'une remarque avant de tourner les talons rejoindre son homme parfait le temps d'un repas

- Heureusement qu'il y a deux projets en parallèle, au moins l'un d'entre eux pourra sans doute être mené à bien.

Julia

Le cadeau de Ludvig était une vraie perle, et au final ça n'avait pas coûté si cher aux yeux de la scientifique, 35%, une bonne bouteille et l'installation d'un anneau.... Il y avait clairement pire. Et puis au moins elle pourrait dire que c'était un projet en commun avec Lud', ce qui passerait bien mieux qu'un simple pari. Revoyant les dossiers de Taryn et de son amputé avant de ranger l'un et de copier l'autre pour la section médecine, Julia finit par s'installer à l'ordinateur pour s'amuser à faire quelques simulations de mélanges entre Anaka et Vlamidir. Quelle mignonne petite famille ça aurait pu donner, dire que le futur père aurait très certainement vomi si on lui avait demandé alors que là, sa semence attendait sagement dans le frigo. Après avoir regardé les têtes des potentiels bambins, Julia revint sur un plan plus terre à terre de cette fécondation en attendant Félix. Il ne devait pas en avoir pour longtemps avec le capitaine, donc elle n'aurait pas à trop attendre, mais ça lui permettait de tuer le temps que de constater que toutes les combinaisons des allèles que lui avait sorti le programme donnait pour le moment des enfants dignes d'un Utopia alternatif.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Natalia

Alors que Bart tapait dans l’espèce de gobelet d’eau, mouillant la daeva pour l'humilier un peu plus, Natalia serra les poings face à la réflexion de Ludvig. Alors que Bart tournait le dos, Natalia puisa dans ses forces, se levant et courant pour échapper à la tentative de Bart de l’attraper, l’esquivant et parvenant à sortir de sa cellule pour barrer la route de Strauss dans le couloir. Une main sur le torse de Ludvig, elle enfonça son regard dans celui de Ludvig.

- Une chance ! Laissez moi une chance de vous prouver que je peux être la daeva parfaite ! Je ferai tout ce que vous voudrez, tout. Si vous ne me donnez pas à 82, je saurai vous prouver ma valeur.

Prenant d’un geste vif le scalpel de Strauss dans sa poche, tout en gardant l’autre main sur son torse, Natalia se coupa la joue profondément, le sang ruisselant au départ à flot pour s’amenuiser et ne devenir qu’une larme au bout de quelques secondes, la régénération et la cicatrisation se produisant de plus en plus vite, à tel point qu'elle n'avait presque aucune trace de sa blessure. Elle replaça le scalpel dans la poche du scientartiste, touchant alors l’anneau au travers de la chemise, surprise. Elle ne le voyait pas porter ce genre de percing, pas comme certains junkies qu’elle avait pu côtoyer dans le passé. Se reculant alors, elle regarda sans défiance le scientifique.

- Vlamidir n’était pas parfait en arrivant ici. Je ne prendrai jamais sa place, vous le savez, même après cinquante années passés ici. Mais s’il y a une place pour l’homme parfait, il doit bien en avoir une, même infime, pour une femme parfaite. Et, intéressant, l’anneau.

Marchant jusqu’à sa cellule, à bout de force et n'ayant plus aucune trace de sa coupure sur la joue, Natalia n’opposa aucune résistance quand Bart l’agrippa pour la pousser à l’intérieur.

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Yumi
Je regardais Anaka se levé pour me défendre, de toute évidence elle et Taryn semblait d'accord sur un point, je devais gardé mes calmant même si je ne souffrais pas, ça me démangeais oui j'avais envie de frotté mais j'essayais de ne pas y pensé pour ne pas faire de bêtise. Ma protectrice ne semblait pas croire en la douleur de la daeva. Cette dernière recula d'ailleurs quand la reptilienne c'était levé, ne partant pas complètement, elle me regardait, enfin surtout la fiole, puis Anaka, semblant jaugé le risque.

Tu en sais rien... elle non plus elle souffre pas dans se cas... vous êtes toute égoiste.... moi j'aurai partagé, faut s'aider !

restant à distance prudente, elle n'était pour l'instant pas vraiment décidé à laché l'affaire. Prenant mon courage moi aussi je lui parlais un peu plus fermemant

Pardon je peux vraiment pas... Félix me l'a donné, il ne sera surement pas content si je t'en donne, je veux pas d'ennui...

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Ludvig

Si elle pensait l'impressionner en lui montrant qu'elle avait bien assimilé le traitement pour accélerer sa régénération et sa cicatrisation, elle se plantait complètement. La section Utopia n'était pas celle chargée de ça, et de ce fait des daeva qui étaient bons pour la fosse étaient capable de régénérer tout aussi vite, certains même avaient la peau plus dure qu'elle. Tenter de trancher la peau d'Anaka était peine perdue par exemple, cette peau qui résistait à l'obsidienne de ses écailles. Deux détails en revanche sautèrent au oreille de Ludvig. Deux détails englobés dans une soupe insipide à ses yeux comme à ses oreilles. Autant le premier le fit rire intérieurement, autant le second le fit réagir plus violemment en la tirant des mains de Bart pour la coller au mur du couloir

- Dis moi ton père était proxénète aussi pour que ce genre d'idée te vienne à l'esprit ? Remarque vu ta supplication il est clair que ce pauvre 82 ne t'attire guère. Et pour ce qui est de mon corps et de ses décorations, je n'ai que faire de tes commentaires.

Jetant la daeva avec assez de force pour la faire se ramasser sur son lit, Ludvig rendait Bart méfiant sur le coup

- Il y a plusieurs raisons pour lesquelles tu ne tiendras jamais pour Utopia. Outre ton corps qui ne tiendra sûrement pas aux opérations qu'il devra subir, tu as un caractère qui ne te permettrait pas une survie dans ce milieu. Vlad n'était sans doute pas parfait en arrivant mais lui au moins se tenait à sa ligne de défense avant de se faire une raison, et ça n'était pas parce que ses créateurs avaient le dos tourné qu'il baissait sa garde ou perdait sa fierté. La vie est une guerre, ils auraient mieux fait de prendre un soldat à nouveau c'est pas ça qui manque dans ce pays gangrené. Et Bart, vu qu'il y en a la moitié par terre, tu peux diviser sa ration pour ce soir.

- Où tu vas ?

- Grailler.

Anaka

Sekhmet n'avait pas tord, Yumi ne souffrait pas, ou du moins

- Elle n'a pas encore mal, mais ça viendra. Si Félix lui a laissé cette fiole ça n'est pas pour rien. Maintenant recule !

Serrant les poings, Anaka sentait son venin s'échapper lentement de ses crochets déjà. Elle se plaça bien entre la mutilée et sa protégée histoire d'être celle contre qui elle se dirigerait pour avoir sa fiole. Protégée une fois encore contre ses propres armes, elle était prête et ses pupilles qui oscillaient entre rondeur et verticalité le montraient bien. Seulement, si Anaka était prête à défendre Yumi et Taryn, elle ne voulait pas tuer, pas encore, mais ça ne dépendait pas que d'elle et elle en avait parfaitement conscience.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Natalia

Depuis qu'elle avait atterri dans la zone 52, au moins la moitié des soldats avait eu l'envie de lui passer dessus, un avait failli arriver à ses fins, et dans la fosse, ce n'était pas mieux. Alors qu'elle imagine que Ludvig la balancerait comme passe temps à 82 était plutôt dans la continuité des choses. Mais sans doute n'avait-il pas totalement compris ce qu'elle voulait dire, elle ne souhaitait pas séduire Strauss, loin de là, elle ne voulait pas finir dans ses bras, ni d'aucun homme de cet endroit d'ailleurs. Elle était vierge, et comptait bien le rester, même si c'était pour finir vieille fille. L'entendre dire par contre que son corps ne résisterait pas aux opérations la stupéfia. N'avait-il pas lu le dossier? Elle avait survécu à la torture, à la drogue, même psychologiquement, elle avait vécu plus d'horreurs dans le monde réel que la plupart des daevas de la fosse. Il la trouvait faible, et il avait sûrement raison,

- Je vous prouverai que vous avez tort sur moi ! Je vous le prouverai !

Sans le vouloir, Ludvig avait encore une fois remis le moral de la daeva à bloc. Une fois Bart ressorti avec le plateau qui était à terre, Natalia resta assise sur son lit. Son ventre hurlait presque qu'elle était idiote de ne rien manger, mais elle venait de choisir sa ligne. L'esprit l'emporte sur le corps, et tant que Ludvig n'admettra pas qu'elle a sa place à Utopia, qu'elle pourrait faire partie du projet daeva parfait, elle ne mangerait plus. Après tout, on pouvait en théorie vivre une trentaine de jours sans manger. Elle commencerait aujourd'hui. Mangeant les restes au sol, pour quand même partir sans un réel handicap, Natalia s'assit près du mur où 82 avait creusé un trou, l'entendant encore hurler.

- Je suis désolée, je ne peux pas toujours chanter, je n'ai pas assez de force pour ça. Ne me donne plus de nourritures, même si j'en viens à te supplier. Il faut que je reste forte, il faut que nous restions forts tous les deux. 82... Je peux être ton ami, simplement ton ami. Est ce que... Est ce que tu as un prénom ?

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Ludvig

Entendre Bart se marrer dans la salle d'observation de 82 intrigua Ludvig, si bien qu'il fit quand même demi tour après avoir rangé le matériel médical

- Qu'est-ce qui t'arrives encore ?

- Écoute ça. Elle vient de lui dire. Écoute, tu regarderas 82 après. Elle a décidé de faire une grève de la faim au final, mais regarde, elle sait elle même qu'elle la tiendra pas.

Peu importait ce qu'elle avait vécu auparavant, cette nana n'était clairement pas prête pour ce monde si elle avait besoin de soutien pour lutter contre la faim. Qu'elle se montre égoïste, encore ça tous les humains l'étaient, mais sa façon de tenter une nouvelle approche auprès de 82 la rendait en plus de ça hypocrite aux yeux de Ludvig. Mais c'était bien la réaction de 82 qui était la plus intéressante à voir. Planqué dans le coin opposé au mur qui les séparait, recroquevillé sur lui même à se bercer tout en se répétant qu'il ne fallait pas écouter la sirène, qu'elle n'était pas une amie, que ses seuls amis étaient ses clones, que Ludvig savait ce qui était vrai ou pas, que lui n'avait jamais menti

- Il est parti en boucle là. La sirène ?

- Nathalia. En tout cas je suis ravi d'entendre que je suis la personne à écouter dans cette division, pour une fois qu'il y en a un qui le dit.

- Fallait que ça soit un daeva drogué et à moitié taré, mais pourquoi pas. Je te retiens pas plus longtemps alors. Et heu... pour les repas de la petite sirène ?

- Tends lui un morceau de pain tous les trois jours, on va voir combien de temps elle tient.

Si elle voulait faire un bras de fer, alors soit. Elle n'avait pas été la première à jouer à sa avec lui et ça se finissait généralement mal pour celui qui le provoquait. Même son oncle s'en était pris une pour l'avoir provoqué, et ce devant toute la famille Strauss, son cousin compris à qui il avait du changer la vision de la vie ce jour là. Ne jamais se laisser dire quoi faire, toujours montrer qu'on vaut mieux que ce que les autres pensent de nous. Et si un jour on te regarde de haut, famille ou pas, fait leur baisser les yeux devant toi. Alors c'était pas une daeva qui allait lui dire ce qu'il allait faire d'elle. Profitant pour respirer un peu et se calmer une fois dans l'ascenseur, Ludvig se demandait quand même ce que Vlad avait bien pu faire pour s'occuper. Espérant qu'il n'ait pas eu l'idée de commander tout un tas de trucs inutiles avec l'argent qu'il lui restait pour finir le mois.

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Yumi
Je regardais Anaka changé de place, décidant de faire face à la daeva qui voulait ma bouteille d'anti-douleur, je ne voyais pas ma protectrice de face mais en tout les cas ça effrayais assez pour faire reculé Sekhmet. Faisant des mouvements pour faire comprendre qu'elle lâchait prise

D'accord...d'accord...je pars, je vous laisse...

Redevenant une petite chose inoffensive elle s'éloigna du groupe pour rejoindre d'autre, je me détendais après ça, soulagé qu'elle soit parti, je repensais au dernière paroles d'Anaka, j'allais avoir mal à un moment ou un autre c'était la raison pour laquelle Félix m'avait donné la bouteille. Quelque part je ne pouvais pas me plaindre, aucun scientifique ne le faisait pour les autres.

Merci Anaka... Je me rends compte que j'ai quand même de la chance d'être tombé sur Félix, il semble prendre un peu plus soin de ses sujets que d'autre....

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Natalia

Ludvig devait la prendre pour une hypocrite, elle ne l'était pourtant pas. Elle n'avait pas peur de l'apparence de 82, mais de ce qu'il pourrait lui faire à cause de sa dépendance et de sa solitude. Si elle ne voulait pas qu'il lui offre sa nourriture, ce n’était pas parce qu'elle avait peur de faillir, mais bien parce qu'elle ne voulait pas qu'il sacrifie sa santé pour elle, il devait manger, pour éponger un peu cette morphine qui finalement le tuait à petit feu. Si elle avait mangé ces restes au sol, c'était pour être certaine de ne plus tomber, comme un dernier repas de condamné. Sa vie était entre les mains de Ludvig, elle en avait parfaitement conscience, mais il n'éprouvait aucun intérêt pour son cas, et il était clair qu'il désirait surtout qu'elle meurt, qu'elle ne soit plus de sa section, il ne voyait en elle qu'une faible femme idiote, sans intérêt. Faire la grève de la faim, c'était sans doute précipiter sa mort, mais elle n'avait plus le choix. Elle tiendrait, elle ne faiblirait pas.

82 était très silencieux vis à vis d'elle d'un coup, Ludvig avait du lui dire quelque chose sans doute.

- Pardon si je t'ai blessé... Dès mon arrivé ici, les hommes ont voulu... profiter de mon corps, contre mon grès... Je... Ludvig m'a dit qu'il allait me laisser en vie, parce qu'au lieu de chanter, je pourrais faire autre chose pour toi... J'ai cru qu'il parlait de... j'ai cru qu'il allait te permettre de me toucher... J'ai peur... Je ne veux pas qu'on me... Je suis désolé 82... Je ne t'embêterai plus. Si tu veux que je chante, tu n'auras qu'à enlever la pierre, et je tenterai d'apaiser ta souffrance.

S'éloignant du mur, Natalia s'assit un peu plus loin, les genoux ramenés contre elle. Elle n'aurait plus rien à faire à part attendre et chanter pour 82 de temps en temps, désormais. Car Ludvig ne semblait pas prêt à revenir la voir, de ce qu'elle avait pu comprendre.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Anaka

Les yeux de la reptilienne parlaient d'eux même, et ses crochets suintant donnaient le même discours. Mais au moins ça avait été un discours entendu par la mutilée, et Anaka put faire redescendre un peu la pression, prenant conscience de ses crochets qui étaient descendus de contre son palais et du venin qui en coulait au compte-goutte. Elle était tentée de le cracher sur le sol, mais contrairement à avant, il ne lui faisait plus mal à l'estomac. Elle se retint donc de montrer ça à Yumi, vu que Taryn ne pouvait pas encore voir. Néanmoins elle reprit sa place en cachant sa bouche de sa main, consciente qu'elle ne parvenait pas totalement la refermer ses mâchoires tant que ses crochets étaient à cette place même si elle pouvait relativement bien parler encore

- De rien. Méfiez-vous d'elle, c'est une voleuse, une désespérée.

Ces crochets allaient poser problème pour l'après midi. Même si elle se laissait faire, ils obéissaient à un instinct plus animal que son esprit. Et si par malheur elle mordait Félix.......

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Hank Jefferson.
Félix confondait tout! Ce n'était pas parce que Hank ne tapissait pas ses appartements de toiles sur les murs qu'il n'appréciait pas l'art. Au contraire, il avait un grand respect pour les artistes qu'il ne comprendrait jamais. Il avait juste énormément de mal à trouver des toiles ou des sculptures qui soient dignes d'être exposer chez-lui, qui veulent dire quelque chose et dont on ne se lasse pas jour après jours.

Entendre le scientifique dire de vive voix que c'était bien lui le modèle de la toile lui fit tout bizarre dans la mesure où il ne se reconnaissait pas sous les traits de cet homme semblant au bord du gouffre du plaisir. C'était un tableau trop érotique pour sa personnalité froide et taciturne puisse en être le sujet!

-J'aime l'art, se défendit-il en maugréant un peu. Quant à poser, je vais y réfléchir...

Même s'il avait aimé une partie de sa soirée d'hier, Hank n'était pas pressé de se saoulé à nouveau. Il n'appréciait pas de n'avoir aucun contrôle sur sa personne et d'agir comme un autre. Il se détestait dans ces cas-là.

-Croyez-moi, Félix, si je vous en avais voulu, vous l'auriez su dès ce matin. Je ne peux pas dire que je dis toujours la vérité ou que je suis parfait - loin de là même - mais je pense que je suis quelqu'un de suffisamment franc.
Enfin, sauf lorsque ça concernait ses sentiments... Là, ça devenait un vrai champs de guerre dans sa tête et pas moyen de s'exprimer clairement.

Le scientifique lui exprima de nouveaux arguments selon lesquels il ferait bien de poser pour lui afin d'assurer la réussit de la toile. Hank déglutit. En vérité, aussi honteux que ce soit pour le fier capitaine qu'il était, il était gêné de se dévêtir devant Félix, même en sachant que ce dernier avait déjà du voir tout ce qu'il y avait à voir. Rien qu'y penser, ses joues se coloraient d'un rouge voyant. Surpris ainsi que mal à l'aise, il ne dit rien dans l'immédiat jusqu'à ce que le bipper de Félix recommence à sonner comme un forcené.

-!
Il manqua de s'étouffer alors qu'une exclamation de surprise traversait son visage.
-Appeler sur votre cellulaire, c'est ce que j'ai fais avant que vous veniez, mais vous m'avez simplement raccroché au nez sans que j'aille le temps de dire un mot!

Prenant une brève inspiration alors que son énervement soudain descendait, il soupira et, serrant les dents comme si chacun de ses mots lui coûtait, il déclara :
-Alors, ce soir, vous finirez votre toile convenablement, mais ne vous attendez pas à ce que je prenne une seule goutte d'alcool!
Il avait parlé si vite qu'il se demandait si Félix avait comprit.

Vlamidir.
Il n'avait rien acheté sur Ebay ou Amazon même si ça pourrait rapidement devenir intéressant de le faire pour s'occuper. À la place, pendant l'absence de Ludvig, il avait d'abord explorer plus en profondeur l'appartement tout entier. Ainsi, il avait trouvé le jeu de fléchette et s'y était adonné pendant de longues minutes en ayant, au préalable, remplacé la photo du vieux scientifique par celle de Julia (imprimée à la va vite) parce que c'était bien plus amusant de viser dans son décolleté ou entre ses deux yeux que lorsqu'il s'agissait de Gutenberg. Lorsqu'il fut las de cette activité, il fit quelques coloriages et sudoku qui ne retinrent pas son attention plus que une minute ou deux : Vlad n'était pas très intellect. Ensuite, une partie de l'après-midi fut consacrée à son entraînement quotidien parce que un beau corps comme le sien, ça se conservait! Il pratiqua donc quelques pompes renversées que, un jour, quelqu'un lui avait montré, il fit plusieurs séries de cinquante redressements assis et termina avec quelques étirements de bases. Il n'avait rien oublié de l'Afghanistan et certains mouvements militaires étaient gravés dans son cerveau, indélogeables. Après s'être bien épuisé, les bouteilles alcoolisées sur la table de chevet lui firent envie, mais au lieu de boire leur contenu, il fit quelques mélanges étranges qui surprendraient sans doute la personne qui les boirait. Tout ça et il termina coucher sur dans le lit de Ludvig, sur le dos, fasciné par ce qu'il tenait dans ses mains : Une simple montre trouvée dans un tiroir quelconque. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas eu une conscience du temps, voir l'aiguille tournée frénétiquement de secondes en secondes l'obsédait. Il ne pouvait en détacher les yeux, essayant de prévoir dans combien de temps il ferait nuit ou dans combien de temps Ludvig reviendrait.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

- Ah oui... Désolé pour avoir été agressif au téléphone... Je venais de me fritter avec un de vos militaires, la pression n'était pas vraiment retombée... Et puis, il me bassinait tellement à me répéter que vous vouliez me voir d'urgence, que c'était d'une importance capitale pour le bon fonctionnement de la base, que quand vous avez appelé, ben j'ai un peu pété un plomb à me sentir pressé comme un citron... Vraiment désolé.

Remettant correctement sa veste, Félix s'étira de tout son long, réalisant quand même qu'il n'avait rien mangé depuis le matin, et qu'avec Julia qui l'avait bipé, il était bon pour faire jeun ce midi là. Mais le propos de Hank le fit s’arrêter net, surpris et pensant ne pas avoir bien compris.

- Est ce que... est ce que ça veut dire que vous voulez passer ici ce soir? Vous... Vous allez poser encore une fois pour moi?

Il avait forcément mal compris, Jefferson était bourré la veille, il n'allait pas retourner dans cet état de débauche, il le confirmait d'ailleurs en affirmant qu'il ne boirait rien. Ca voulait dire qu'il allait devoir vraiment s'arranger pour être livré niveau nourriture aussi, ça commençait être la misère dans son frigo, et il ne voulait pas être un hôte radin, il se devrait de lui offrir un petit quelque chose à manger à défaut de boire.

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Hank Jefferson.
Le capitaine hocha la tête, silencieux. D'accord, si Félix s'excusait, il voulait bien lui pardonner son comportement un peu sec au téléphone avant qu'il n'arrive. Par contre, il faillit sauter un plomb lorsque le scientifique lui demanda de confirmer qu'il allait bien poser pour lui ce soir. Il devint instantanément rouge tomate, de gêne et d'énervement. Félix ne pouvait-il donc pas comprendre que le capitaine qu'il était avait du mal à dire à voix haute ce genre de chose?

-Puisque je vous le dis..! Je ne le répéterai pas!

Il détourna rapidement la regard et se racla la gorge. Se rappelant de sa cuisine de toute à l'heure, il vit cela comme un bon échappatoire.

-Au fait, je t'ai laissé la moitié d'une omelette dans le frigo. Mangez-là si vous avez faim: je peux presque entendre votre estomac gargouiller d'ici.
Il avait volontairement été nonchalant en disant cette phrase comme pour faire croire que c'était anodin.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

En découvrant le ton tranchant du capitaine qui dut se répéter et surtout, son teint subitement rougeâtre, Félix fut tout ému à son tour, surpris, mais ému aussi. Ce tableau plaisait donc vraiment à Jefferson. Il avait peine à le croire, car il aurait pensé que le capitaine aurait considéré cette toile comme une marque de débauche de la part d'un peintre taré plutôt qu'une œuvre d'art. Fouillant dans un tiroir, il trouva un double de sa clef de studio qu'il lança au militaire.

- Etant donné que j'ai des dossiers à terminer et surtout, que j'ignore quel service me veut Julia, autant que vous n'attendiez pas devant ma porte si je ne suis pas encore revenu pour 18-19h. Vous me la rendrez ce soir.

Pour ne pas que Jefferson voit en cette clef une invitation à venir quand il souhaitait, Félix avait préféré rajouter le petit laïus sur le retours de clef au cas où. Se dirigeant ensuite vers le frigo, il fut agréablement surpris par la vision de la moitié d'omelette, ne réalisant pas que Jefferson l'avait tutoyer une nouvelle fois sur le moment. Elle était lisse, légèrement baveuse, lui qui ne cuisinait jamais, c'était une bonne surprise, même s'il était pas vraiment omelette. Prenant l'assiette, il ne prit pas la peine de la faire réchauffer, mangeant sans précipitation le met.

- Cuite comme il faut ! Elle est excellente. Par contre, je suis désolé, je n'ai plus rien dans mon frigo et il semblerait qu'on ne m'ait toujours pas livré les courses. Du coup, pour ce soir, je ne sais pas ce que je pourrais vous offrir à manger...

C'était un peu ça le problème, il ne se voyait pas lui offrir une boite de chili industriel, c'était ignoble pour les papilles gustatives, mais Félix en prenait pour la facilité de cuisson, rapide et simple. Même cuire des pates était un défit pour le biologiste. Une fois fini, il prit soin de nettoyer son assiette, et rangea rapidement sa vaisselle.

- Je ne pensais pas que mes vêtements vous irez, même si vous semblez un peu étriqué dedans. Par contre... Pour les chaussures, désolé mais vous faites apparemment une pointure plus grande que la mienne.

L'idée que Jefferson allait se balader pied nu le faisait quand même marré, même s'il espérait vraiment qu'il ne se ferait pas chopper dans les couloirs. Encore, Hélis allait se charger de faire taire la rumeur, la connaissant, après tout, elle respectait tout de même le capitaine et elle se foutait bien des tendances des unités, mais si un ragot était lancé, ça pouvait être désastreux.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Ludvig

Quand il arriva enfin chez lui, Ludvig constata qu'il avait passé bien plus de temps que prévu à s'occuper de 82, ce qui expliquait sans doute sa faim en ce début d'après midi. Mais certains détails le frappèrent en rentrant. La présence de la photo de Julia à la place de celle de Gunberg sur son jeu de fléchettes, celle de sudoku et autre coloriages à moitié faits sur son bureau, les bouteilles à côté de son lit qui avaient été déplacées, mais surtout Vlad sur son lit, complètement absorbé dans la contemplation de sa vieille montre et habillé de ses fringues

- Il t'en faut peu pour t'occuper au final.

Laissant de côté les bouteilles relativement douteuses de sa table de chevet, le scientartiste préféra en prendre une sur le buffet de la cuisine pour se servir un verre. Il regarda ensuite ce qu'il avait encore dans son frigo histoire de manger un morceau avec le Daeva. Vu qu'il n'avait pas encore fouillé là dedans il devait soit être trop pris par sa nouvelle notion du temps, soit attendre que le scientartiste revienne.

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Hank Jefferson.
Surpris, il resta quelques secondes à observer la clef au fond de sa paume.
-Vous me faîtes confiance à ce point? demanda-t-il en écarquillant un peu les yeux.
Personnellement, il ne donnerait jamais aussi facilement la clef de son appartement. Félix n'était pas n'importe qui, mais tout de même!

Rangeant la clef en sécurité dans une poche du jean qu'il portait en se disant qu'il ferait bien de la mettre sur un trousseau pour ne pas la perde. Lorsqu'il releva la tête, le scientifique était attablé et dévorait son omelette froide. Sans trop savoir pourquoi, Hank fut heureux de voir Félix manger la cuisine qu'il avait fait. Jefferson ne détestait pas cuisiner, mais trop peu de personnes avaient l'honneur de goûter ses plats. Ce n'était pas comme s'il allait proposer un biscuit à tous ses soldats!

-Ne vous en faîtes pas avec ça. J’emmènerai quelque chose de chez-moi.
Le capitaine savait comment brusquer les gars des commandes et était plutôt du type prévenant en ce qui concernait la nourriture alors son frigo était rarement vide.

Suivant Félix des yeux jusqu'au lavabo, il bougea légèrement les épaules pour éprouver le tissu qui les recouvrait.
-Je m'attendais à pire, mais ce n'est pas si mal. Un peu serré, mais ça fait l'affaire. Je me débrouillerai sans chaussure, ça ira.
Marcher nus pieds ne l'enchantait pas, mais il se disait que les sols devaient souvent être désinfectés alors que ça ne devait pas être si pire pour ce qui était des microbes et de la saleté. Par contre, si quelqu'un le surprenait, c'était une toute autre histoire. Il ignorait comment il pourrait expliquer ça à quelqu'un.

Vlamidir.
-Un, deux, trois.
Et la porte s'ouvrit pile à la seconde. Le daeva sourit, content d'avoir été si juste dans sa prédiction. Avec indolence, il tourna paresseusement sa tête en direction du scientifique, complètement nonchalant. Il haussa les épaules avec un petit sourire moqueur, se détournant provisoirement de la montre.

-N'oublies pas que tout ce qui se trouve ici dénotent de tes occupations, je n'ai fais qu'emprunter ton stock.
Autrement dit, c'est plutôt toi qu'il faut peu pour occuper.

Voyant Ludvig fouiller le frigo qu'il n'avait pas explorer faute d'intérêt, il arqua un sourcil d'intérêt.
-Tu prépares la bouffe?
Maintenant que Ludvig le lui faisait penser, c'était bien vrai qu'il avait une petite faim qui ne dirait pas non à être apaisée.

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Taryn
J'aurai bien voulu aidé mais dans mon état j'étais bonne à écouté c'est tout, enfin pour l'instant car demain je pourrai voir et soutenir les filles. J'écoutais avec attention chaque petit bruit. Faisant un signe de tête, je savais qu'on allait devoir se méfier, certains étaient peut être inoffensif mais qui sait après tout se qu'on subissait.

On fera attention c'est promis.

Une autre des raison qui devait faire monté la tension c'était le manque d'activité, moi même j'étais une boule de nerf quand je bougeais pas assez, et pour l'instant la seule chose qui me tenait réellement tranquille était mes bandages.

En même temps c'est pas étonnant que certaine vienne réclamé, si Félix est le seul à donné un antalgique c'est équivalent à possédé de l'or...

Yumi
M'installant de nouveau tranquillement, je gardais ma bouteille bien contre moi, je devais la préservé le plus longtemps possible, jusqu'à se que j'ai mal. Je ne touchais pas mon bandage pour ne pas créer d'infection, comme Taryn, ma vu dépendait en parti de moi. C'était bizarre ne ne voir que d'un œil, je n'arrêtais pas de regarder du coté ou j'avais le bandage, de peur qu'on m'approche sans le voir. L'heure avançais et bientôt Anaka partirait avec Julia, j'espérai pas trop longtemps et que tout irait bien, je tenais à elle. Observant Anaka qui se cachait, je m'inquiétais un peu, pourtant elle semblait aller bien.

Tout va bien ?

Les produits que Félix m'avaient injecté pour ne pas souffrir avait fini d'agir, ma tête était beaucoup moins lourde, j'étais assez contente parce que ça me permettait de mieux réfléchir, d'être plus alerte et de mieux bouger aussi. Ma vu était flou quand j'avais quitté la labo, mais je pouvait quand même voir. Demain je serai se qu'il m'avait vraiment fait, je me retenais toujours de touché à la bande, même si c'était dur, si au moins j'avais eu quelque chose pour jouer avec mes mains. A défaut de mieux, je jouais nerveusement avec mon haut, toujours habillé en civile puisque Félix n'avait pas pris la peine de me donner autre chose, mais pour l'instant ça me convenais très bien.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

- Ben en même temps, vous êtes resté toute la matinée chez moi, et vous m'avez préparé une omelette et rien n'a bougé, bon à part le tableau, mais sinon, vous êtes pas un voleur franchement, c'est pas comme si vous alliez squatter toute la journée ici à fouiller pour me faire chanter ou me piquer des trucs.

Félix n'était pas du genre méfiant, mais il n'accordait pas sa confiance à n'importe qui non plus. Pourtant, avec Jefferson, c'était naturel, sans trop savoir pourquoi. Ouvrant la porte de son studio, il invita le capitaine à le suivre pour fermer sa porte.

- Vu l'heure, les gens vont plus être en train de manger ou finir le dossier que de se balader dans les couloirs. Si vous ne voulez pas croiser quelqu'un en route, prenez plutôt l'ascenseur là bas. Personne ne l'emprunte, vu qu'il rallonge les trajets, mais si vous ne voulez pas vous justifier le temps de rentrer chez vous, c'est le plus simple je pense.

Tendant la main à Jefferson, pour une poignée de main amicale, Félix était toujours un peu nerveux face à ce type. C''était une sensation bizarre, non pas qu'il avait peur de lui, il l'impressionnait, il avait l'impression de lui dire des choses bizarres à chaque fois aussi. Mais étrangement, il avait hâte de le revoir ce soir... Il devait couver quelque chose sans doute.

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Hank Jefferson.
Nerveux, il n'était le seul. Hank se sentait toujours dépaysé en présence de Félix, car ce dernier réussissait toujours à le surprendre d'une façon ou d'une autre. Que ce soit en peignant un tableau érotique de lui ou en lui passant les clefs de son appartement. Le scientifique était si différent de lui!

-Oui, vous avez probablement raison, acquiesça-t-il en baissant un peu la tête.
Il avait encore un peu de difficulté à comprendre comment un homme pouvait donner sa clef aussi facilement, mais il comprenait le point de vu de Félix. Puis, il disait vrai, Hank n'était ni un voleur ni un maître chanteur.

-Merci pour le conseil, je prendrai cet ascenseur.
Puis comme Félix lui tendait la main, il hésita un peu, mais finit par le lui la saisir. Aussitôt, il sentit comme des millions de petits chocs électriques parcourir tout son corps, s'attarder sur son aine. Pressé de mettre fin à ses étranges sensations qui le traversaient, il se mordit la lèvre, et salua Félix.
-Eh bien... heu... à ce soir.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Ludvig

Ses occupations certes, pour tout ce qui n'avait pas été imprimé. Et si Ludvig faisait des croquis, il n'était pas vraiment dans le délire sudoku et coloriage...... Pris d'un doute, le scientartiste se promit de regarder d'un peu plus près les dessins colorisés par le Daeva, mais ça attendrait la fin du repas

- Tenter serait le mot juste vu que les livraisons ont tendance à traîner ces derniers temps.....

Bah, il lui restait quand même des steak et de quoi faire une platée de pâtes à la bolognaise. Il allait devoir prévoir pour deux mais Ludvig ne se laissa pas démonter par le dédoublement des quantités nécessaires pour nourrir la tablée

- Ça sera pas de la cuisine de luxe par contre.

Anaka

Si tout allait bien ? C'était une bonne question ça. Ses crochets commençaient à se remettre à leur place donc on pouvait dire que oui, mais il restait quand même la crainte qu'ils ne décident de se remontrer devant Félix

- Ça va aller. C'est rien.

Enfin elle pouvait à nouveau fermer la bouche sans se planter ses crochets dans les gencives du bas donc c'était déjà mieux qu'avant. Anaka retira donc sa main de devant sa bouche pour sourire à ses protégées. Elles avaient toutes deux le besoin de se dépenser, c'était bien normal, et avec ces bandages qui leur couvraient le visage ça devait être tentant de triturer les bandes

- Au moins Félix fait un oeil à la fois....

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

Dès que Jefferson lui serra la main, le biologiste sentit un frisson lui parcourir l'échine, mais il ne fit comme si de rien n'était, regardant le capitaine partir de son côté avant de rejoindre l'autre ascenseur. Une fois dans la cabine qui descendait, Félix se passa la main dans les cheveux. Mais quel abruti dans le genre! Il venait d'inviter le capitaine chez lui ce soir alors qu'il n'avait rien à bouffer, ce n'était pas correct, il aurait du repousser ce rendez vous... Ce rendez vous? Non, on ne pouvait pas appeler ça comme ça. C'était... une soirée entre potes! Mais ils n'étaient pas vraiment amis... Enfin, peut être... Félix se sentait un peu perdu, il était si enthousiaste d'une nouvelle soirée avec Hank qu'il se sentait ridicule. Quand Strauss lui proposait de boire avec lui, il était content mais pas à ce point là! Quand Hélis lui proposait un poker, il était ravi d'entrevoir la seconde partie du jeu de bluff mais il n'était pourtant pas aussi enthousiaste... Qu'est ce qui clochait chez lui aujourd'hui? Le ding de l'ascenseur le sortit de ses pensées, se dirigeant vers la salle d'examen 4 où il récupéra la Harpie qu'il avait laissé seule, la pauvre bête, Elle était belle cette bestiole mine de rien, dommage qu'il n'ait pas le matos pour la laisser dans son studio. Bête sur sa main gantée, il marcha jusqu'au labo où il espérait retrouver cette chère Julia.

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Yumi
Je regardais Anaka, lui faisant un petit sourire en faisant oui de la tête, ça ne m'empêchais pas de jouer nerveusement avec ma main pour oublié la démangeaison qui c'était accentué depuis mon retour, mais je devais pas y touché, je devais être forte, ce serai vite passé, puis si je cassais tout je risquais de mettre Félix de mauvaise humeur se que je n'aimais pas.

Oui, il m'a dit qu'il veut d'abord vérifié que ça marche, il veut pas que je perde les deux yeux si c'est pas bon... Il fera l'autre demain peut être, mais je voyais avant qu'il mette le bandage, c'était flou quand même, il m'a mit ça parce ça me démange et il veut pas que je frotte. En plus ça c'est encore accentué, c'est vraiment difficile de pas y touché....

Taryn
C'est vrai que Julia aime allé au plus vite, pressé de passé à la prochaine étape de torture, C'est qu'elle prend sont role de sorcière à cœur...

J'avais écouté Yumi avant de répondre, elle aussi avait eu le droit au yeux, décidément c'était une mode ici ou peut être un expérience de bienvenue, pensais je avec ironie, c'était pas bon si je commençais comme ça, je sentais que j'avais trop d'énergie et rien pour la dépensé, première chose demain quand j'aurais plus mes bandage, je courrai dans toute la fosse et je ferai de la musculation, peu m'importe que certain me prenne pour une folle, mais il était hors de question que je laisse la nervosité d'un surplus d'énergie me rendre infernale et insupportable pour mes amies.

Je crois que se qui va me rendre folle ici c'est inactivité... je m'excuse d'avance si j'ai des saute d'humeur mais j'ai pour habitude de faire 1h30 minimum de sport par jours pour me défoulé....

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