☠ Zone 52 ☠ RP ON / Inscriptions et nouveaux perso MP

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Hank Jefferson.
Il haussa un sourcil, intrigué. Que peignait donc Félix pour être si secret sur l'objet de son oeuvre? Le militaire haussa les épaules, masquant sa curiosité.

-J'attendrai..., murmura-t-il simplement, pinçant très légèrement les lèvres.
Mine de rien, la toile de Félix pourrait bien être l'une des premières à être exposée dans sa demeure. Il avait hâte de découvrir ce qu'elle représentait.

Les yeux toujours un peu écarquillés sous la surprise d'avoir à faire à un scientifique aussi entreprenant, Jefferson avait l'impression de ne même plus pouvoir bouger un muscle. Ébahi, il se laissait faire comme un agneau offert en sacrifice. Les idées embrumées par l'alcool, tout son esprit était obnubilé, entièrement focalisé, sur les sensations de son corps. Le tissu de son peignoir qui descendait, découvrant ses épaules, la respiration haletante - comme la sienne - de Félix qui le chatouillait, ces lèvres et cette langue humides qui léchaient délicatement sa peau recouverte de cicatrices de guerre par endroit et ces doigts! Ces doigts qui le caressaient comme s'il était la huitième merveille du monde, y avait-il quelque chose de plus délicieux que cela? Nouveau gémissement alors que Félix touchait son téton gauche déjà dur et fièrement dressé. Cela faisait tellement longtemps que personne n'y avait touché! Pas étonnant que le capitaine réagisse aussi vite.

-Je prendrai une douche demain, ce n'est pas grave, tu n'as pas besoin de me "nettoyer"..., tenta-t-il d'argumenter, une faible lueur de lucidité brillant au fond de toute cette brume qu'étaient ses pensés.
En gros : Ne te donne pas cette peine. Puis, faire des choses avec Félix, c'était mal lorsque l'on était un capitaine respecté de tous, non? Merde, il ne pouvait pas se permettre pareilles folies! Pourtant, la sensation de... Oh, cette langue qui s'insinuait dans son nombril et s'abreuvait à même ce petit lac d'alcool. Hank crut devenir fou. Un grognement animal sortit de sa gorge. Il chercha à voir la gorge du scientifique pour avoir le plaisir de le voir avaler, de voir sa pomme d'Adam descendre, puis remontrer et sa mâchoire se tendre un bref instant. Néanmoins, la seule chose qu'il avait dans son champs de vision c'était le postérieur du jeune homme moulé dans ses jeans. Cela aurait pu être extrêmement érotique, mais l'ivre qu'il était en avait décidé autrement.

Piètrement, ses yeux se fermèrent tout seul et il s'endormit, trop épuisé et laissant Félix frustré sexuellement.

Vlamidir.
Oui bon, d'accord. D'un point de vu théorique, Vlad était nettement plus vieux que Ludvig, mais il paraissait physiquement aussi bien plus jeune. Puis, sa jeunesse n'était pas uniquement en apparence. Il avait aussi la même force, vitesse et énergie qu'un jeune homme fringant de 25 années. Cela expliquait sans doute pourquoi il était aussi bon au lit : Il combinait l'expérience et la fougue.

Le daeva se mordit la lèvre pour éviter de grogner d'une manière animale, gutturale trop rapidement et il laissa Ludvig prendre la place qui semblait avoir été spécialement crée pour lui (ce qui ne serait même pas surprenant si c'était réellement le cas au vu de son créateur...). Leur corps s'emboîtèrent à la perfection et Vlad laissa aller son grognement lorsque le scientifique commençait à descendre, engloutissant son membre sur toute sa longueur à l'intérieur de lui. Il le regarda disparaître, sentant son excitation grimpée, une main sur celle de Ludvig qu'il n'avait pas lâché.

L'immortel laissa le soin à Ludvig de commencer à bouger par lui-même, puis au bout de quelques mouvements, il commença à y mettre du sien, rejoignant Lud avec des coups de hanches, butant au fond de lui. Ceci entamé, il ne fut pas long à jouir tout en s'appliquant pour que le scientifique vienne au même moment.

-Tu veux dormir, maintenant? proposa-t-il.
Il ne savait pas si Ludvig serait à l'aise de dormir avec la substance blanche lui coulant le long des cuisses, mais le daeva était plutôt confortable, ainsi blotti à l'intérieur de Ludvig et il n'avait pas l'intention d'en sortir.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

Malgré son argument de la douche, Félix ne s’arrêta pas pour autant, caressant les hanches du militaire avec délicatesse, Mais un grognement l'intrigua, esquissant alors un sourire un peu malsain, laissant ses lèvres descendre un peu plus bas que le nombril. Mais alors qu'il s'approchait dangereusement de l'entre jambe, Félix s’arrêta, trouvant les muscles du capitaine fort détendu d'un seul coup. Se retournant, il fut pris entre l'envie d'éclater de rire et de pester. Il se retourna alors, approchant son visage du bel endormi.

_ Oh capitaine, mon capitaine.

Touchant par petit coup la joue du militaire du bout du doigt, il fallait se rendre à l'évidence, il était bel et bien endormi. Il se contenta de reposer ses lèvres sur la gorge du grand agneau, profitant une dernière fois du goût suave de sa peau, et de sa pomme d'Adam. Finalement, il se leva, sa virilité frustrée lui faisant affreusement mal à l'entre jambe. Il se dirigea donc vers la salle de bain en titubant, se glissant dans la douche sans prendre le temps de se déshabiller et lançant une bonne douche bien froide. Il laissa aller sa frustration en un grognement sourd, soupirant de soulagement une fois la douleur passée, mais il se rendit compte aussi que le froid le libérait un peu de ses effluves d'alcool, son cerveau reprenant un minimum ses droits. Alors, il se mordit la langue, réalisant ce qu'il avait fait au capitaine et surtout, ce qu'il aurait pu lui faire, en profitant qu'il soit endormi. Se cognant la tête contre le mur, Félix pesta, se détestant, se traitant d'abrutis, et finit par sortir de la douche. Retirer un pantalon mouillé était tout sauf une partie de plaisir pour le coup, mais une fois fait, il s'essuya rapidement et attrapa un bas de pyjama qu'il n'avait pas remis depuis des lustres avant de retourner dans la chambre et de retrouver Jefferson. Soupirant, il se rapprocha de lui et fut surpris de ne plus rien ressentir en le voyant, il enroula le drap maculé de vin pour couvrir le corps nu du militaire, et regarda ensuite le tableau qu'il avait peint. Le capitaine allait le tuer, même lui se sentait affreusement ridicule d'avoir peint son corps nu, et pourtant... Son tableau était magnifique à ses yeux, l'un des plus beaux qu'il ait peint, alors qu'il était bourré. Il n'était pas fini, mais il l'aimait tel quel, même s'il manquait une petite note d'un il ne savait quoi. Le couvrant d'une toile blanche un peu sali, il planqua la peinture en cours derrière un meuble, pour s'assurer que le capitaine ne la verrait jamais, et s'assit dans un coin, posant sa blouse contre lui en guise de couverture. Il ferma alors les yeux, l'imaginant déjà avec un énorme coquart après la fureur de Hank au réveil, puis s'endormit comme une masse grâce à l'alcool qui coulait encore à flot dans son sang.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Ludvig

Comme il l'avait ressenti, ça ne dura pas longtemps, mais qu'est-ce que ça avait été bon. La question du Daeva avait été posée de façon tellement étrange aux oreilles de Ludvig qu'il eut un petit rire avant de répondre

- Quoi ? Tu veux me nettoyer avant ?

Ce lit en avait connu d'autres, si on cumulait tout ce qui avait pu couler sur les divers jeux de draps on aurait pu sans doute déjà ouvrir un bar, un salon d'esthétique et une banque du sang. Poussant Vlad à s'allonger sur le dos, Ludvig ne bougea pas ses hanches de place alors qu'il s'allongeait sur le Daeva, sentant sa peau chaude contre la sienne. Il fallait avouer qu'entre la froideur du drap qui l'accueillait en temps normal et le corps de Vlad, le choix était vite fait, l'esprit un peu embrumé du scientifique ne lui permettait plus que de jouer du bout des doigts avec le téton du Daeva sur lequel il n'avait pas posé la tête.

Anaka

Tout dépendait de ce qu'on devenait et si on restait intéressant dans la zone 52, untel peut très bien du jour au lendemain devenir une meilleure source de jeu pour Julia alors qu'un autre prendra sa place à la section médecine. Ça dépendait aussi des scientifiques, certains pouvaient considérer leurs oeuvres terminées, mais une fois éloignés ces oeuvres devenaient de potentielles cobayes pour d'autres chercheurs moins satisfaits. Mais la reptilienne resta silencieuse sur ce point, serrant les jambes inconsciemment en repensant à ça elle aussi. La bise de Yumi l'attendrit par contre, ravie que quelqu'un ose l'approcher de cette façon finalement, malgré ses écailles particulièrement dangereuses. Et c'est avec délicatesse, en prenant grand soin de ne pas toucher la peau de la jeune femme en face d'elle avec ces écailles si coupantes, que la reptilienne enlaça Yumi. Il n'y avait pas d'arrière pensée dans ce geste, juste le soulagement de pouvoir toucher quelqu'un sans lui faire peur, et il ne dura pas longtemps, juste le temps d'un "de rien" avant que la daeva ne libère sa protégée

- Tu devrais essayer de dormir encore un peu. Je te laisse le matelas si tu le souhaites.

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Hank Jefferson.
Ce ne fut que le petit matin venu que le capitaine reprit conscience. Au début, le réveille fut difficile. Il avait peine a soulever les paupières et son corps semblait peser plus qu'à la normal. Il grogna et, au bout d'un ultime effort, réussit à se redresser dans le lit, ouvrant les yeux. Au même moment, il prit brusquement conscience qu'il n'était pas dans sa chambre. Pas dans sa chambre et nu. Il lui arrivait de dormir sans vêtements, mais jamais chez des étrangers.

-Où je suis?
Merde! Il porta une main à sa tête, là où il avait l'impression qu'un marteau cogneur piochait et des souvenirs de la veille lui revinrent en bloc. En se souvenant de certaines choses, il écarquilla les yeux. Merde, merde, merde! Il espérait vraiment que Félix n'aurait pas l'idée saugrenue d'aller raconter ça à tout le monde! Hier, il n'avait décidément pas eu un comportement de fier soldat. D'ailleurs, où est-ce qu'il était, ce scientifique?

Hank balaya la pièce du regard et finit par tomber sur une forme humaine, roulée en boule dans un coin.
-Félix? l'appela-t-il.
Il s'empressa de refermer son peignoir, ne comprenant pas quelle mouche l'avait piquée pour qu'il vienne ici sans autres vêtements que cela, et se releva. Énervé et complètement dégrisé, il devait avouer que, maintenant, il ne savait pas du tout quoi faire... Puis, une question le tracassait : Lui... et Félix... avaient-ils fait des choses... bizarres... des choses sexuelles? Si c'était le cas, Hank se sentirait coupable de simplement jeté le scientifique sur les ronces après que ce dernier eut prit soin de lui durant son ivresse, même s'il en avait aussi probablement un peu profité. Stupide, stupide, stupide! se répéta-t-il. Je n'aurais jamais fait une telle chose, hein? N'est-ce pas? S'auto-convaincre n'avait pas grand effet dans la mesure où il n'y arrivait pas.

Vlamidir.
Il referma ses bras sur le dos de Ludvig, le pressant contre lui pour ensuite rouler sur le côté dans une position de sommeil qu'il trouvait plus confortable tout en gardant son scientifique pas loin et en étant toujours en lui.

-Si tu tiens temps à nettoyer, tu peux te lécher comme un petit chat, proposa-t-il avec un visage qui ne laissait dire s'il était sérieux, sinon, ça attendra à demain.

Posant son menton dans les cheveux de son compagnon, il ferma les yeux.

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Yumi
Surprise qu'elle me prenne dans ses bras, j'étais au ange de se petit geste d'affection, c'était pas grand chose certe, pour certain c'était même insignifiant mais pour moi qui n'avais reçu aucune affection depuis mes 14 ans c'était énorme. Je retrouvais un peu le sourire, décidant que même si l'endroit n'était pas rose, que j'allais souffrir, que j'étais enfermé, il ne pourrait être pire que la cave, tout simplement parce que je n'étais pas totalement seule.

Nan merci, garde le, tu avais l'air pas très bien avant, Julia à du te faire mal... moi je suis en pleine santé et puis..... je suis habitué à dormir par terre.....

J'évitais de pensé à la cave en parlant du sol, baillant, je devais reconnaître qu'elle n'avait peut être pas tort, je devais dormir, Félix viendrait peut être me cherché pour me faire les premières expériences, j'allais devoir être en forme pour tenir, si j'étais trop fatigué ou affaibli j'augmentais mes chance de ne pas survivre à une expérience. Je souri à Anaka

Repose toi bien...

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Natalia

La nuit fut finalement bien courte, la daeva réveillée plusieurs fois par les cris du cobaye d'à côté. Elle reprenait alors ses chants, ce qui semblait vraiment l'apaiser pendant quelques heures. Mais alors qu'elle avait pu se rendormir, incapable de connaître l'heure réel sans voir le soleil, Natalia se réveilla en sursaut, en entendant de nouveau les hurlements, mais surtout, des cris d'autres hommes à côté. Que se passait-il ? Elle ne comprenait rien, même en tendant l'oreille, ce n'était que du charabia étouffé par la pierre. Mais le pire fut sans doute le coup de feu qui retentit, paniquant alors en imaginant des soldats tirés sur l'agonisant comme s'il n'était plus qu'un animal. Finalement, elle entendit de nouveau les grognements de 82, mais plus les autres. Avaient-ils tiré en l'air pour lui faire peur et qu'il arrète de grogner ? Ou bien 82 avait-il tué les soldats, ou bien avait-il été blessé ? Tant de scénario possibles se bousculait dans la tête du daeva qu'elle ne put se rendormir. Elle entendit le son de la voix de 82, comme s'il murmurait quelque chose à l'intention de la daeva, et elle se contenta alors de chantonner de nouveau, incapable de trouver quelque chose d'autre pour aider le malheureux. Finalement, de nouveau bruits se firent entendre dans les couloirs, sa porte se déverrouillant alors,

- Quel cobaye ici ?

- Apparemment, 412, c'est bizarre, elle était pas dans les cellules « VIP » ?

- Ludvig doit déjà s'en lasser j'imagine. Mais elle est pas sur la liste, faudra voir avec Bart si elle doit être nourrie ou pas. On passe à la cellule d'à côté.

Ils n'avaient même pas ouvert la porte, laissant la daeva avec sa faim lui tenaillant le corps. Etait-il déjà l'heure du petit déjeuner ? Sans doute était ce un peu trop tôt, mais après tout, les daevas n'avaient pas le choix. Se contentant des restes de son dîner de la veille que Julia lui avait servi, donc du pain déjà durci et des frittes molles et froides, Natalia resta emmitouflée encore un peu dans sa couverture, attendant finalement que le temps passe, elle n'avait pas autre chose à faire ici.

Hélis

Son tour de garde l'avait épuisé, n'ayant pas dormi près de 24h d'affilés, mais les conditions de travail dans la zone 52 n'était pas vraiment les mêmes que dans le monde d'au dessus. Ne râlant pas, restant à son poste quoiqu'il arrive, elle avait bien été la seule à ne pas s'assoupir alors qu'elle surveillait la fosse, couvrant même un militaire qui avait décidé de passer le temps avec une scientifique pendant quelques minutes. Pourtant, Hélis ne le dénoncerait pas, c'était un peu un code d'honneur pour elle que de ne pas balancer ses collègues, même si elle n'approuvait pas certaines de leurs conduites pendant leurs horaires de travail. Baillant, Hélis s'étira, et regarda par la trappe pour s'assurer que tout allait bien. Anaka était revenue de sa planque apparemment, la cobaye de Félix allait bien aussi de ce qu'elle pouvait voir grâce à la lampe rouge. Le petit dej' devrait attendre un peu, la fosse n'était pas la première zone à être nourrie. Hélis avait de plus en plus de mal à tenir, mais elle ne quitterait pas son poste quoiqu'il arrive, restant aux aguets. Mais elle n'était pas prête de dormir, après tout, elle devait reprendre son poste pile à la fin de sa garde de la fosse... A moins que son capitaine ne lui accorde un repos, mais ce n'était pas vraiment le genre à offrir ce genre de « cadeau » après une punition. De toute façon, elle allait devoir recevoir ses ordres de sa part, elle saurait de quoi il en retourne à ce moment là... Si seulement Félix avait pu fermer sa grande bouche !

Félix

En boule au sol, dormant comme un bébé, la bave au coin des lèvres, ce qui réveilla Félix ne fut pas l'appel de Hank mais les sonneries soudaines de son bippeur. Sursautant, Félix se tint la tête, se tournant sur le dos, et entrouvrant les yeux, il découvrit alors Jefferson dont le peignoir ne cachait pas vraiment l'anatomie dans cette position, la tête à l'envers. Se relevant pour s’asseoir, grognant face au marteau piqueur qui lui fracassait le crâne, Félix parvint finalement à se remettre un peu les idées en place.

- Raaa la biture qu'on s'est prise... La journée va être longue...

Attrapant avec difficulté la boite de pilules sur son bureau, Félix en avala rapidement, se levant en se tenant à une chaise. Il était de nouveau sobre, mais ça allait être coton pour paraître frais comme un gardon face aux collègues.

- Sérieux Capitaine, c'est quand même tordu de rendre visite à quelqu'un en pleine nuit dans cette tenue. Si on vous avait vu comme ça dans les couloirs, j'imagine même pas les ragots... Passez moi vos clefs, je vais vous chercher votre uniforme. La salle de bain est par là, vous aurez qu'à en profiter pour prendre une douche, surtout avec le vin dont vous vous êtes aspergé, vous en avez besoin.

S'étirant, Félix se tourna pour récupérer quelques fringues dans sa commode, tournant alors le dos au militaire. Le vouvoyer avait été un réflexe une fois sobre, et en même temps était sûrement une preuve qu'il ne s'était rien passé entre eux comme le fait que Félix ait dormi par terre et non contre le capitaine. Mais Félix, avec son crâne jouant du tam-tam, ne réfléchit pas vraiment, tournant le dos à Jefferson, il se mit à poil pour se changer, puis tendit la main vers l'homme en peignoir, attendant qu'il lui donne ou non ses clefs d'appartement.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Ludvig

Trop endormi pour comprendre vraiment de quoi parlait Vlad, Ludvig s'était endormi contre le Daeva sur cette histoire de chat. Le réveil par contre fut d'une douceur sans nom quand Julia claqua sa porte assez fort pour réveiller les militaires de l'étage en dessous d'eux. Ce geste de vengeance, ou synonyme d'un réveil du pied gauche, ne suffit pourtant pas à entacher ce bien-être qui envahissait Ludvig, se réveiller dans les bras de l'homme parfait ça n'était pas donné à tout le monde. Et si en général le scientartiste réussissait au bout d'un certain temps à se lever de ce plumard, avec la présence du Daeva Ludvig sentait que ça serait étrangement dur de partir au boulot, surtout si c'était pour lire les rapports sur 412.

Julia

Entre la dinde qui avait piaillé devant sa porte et Ludvig qui s'était envoyé en l'air de l'autre côté du mur qui séparait leurs deux appartements, Julia n'avait finalement pas vraiment potassé les dossiers qu'elle voulait étudier. Elle devait vérifier l'état des yeux de Taryn, s'occuper de savoir comment elle allait pouvoir récupérer la semence de Vlad, avoir la réponse d'Anaka et en plus voir s'il était possible de greffer des cellules de blastème modifiées pour régénérer un membre humain. Ce projet était certes en relation avec la section médicale, mais comme ils ne voulaient se mouiller qu'après confirmation que ça marchait au moins sur un daeva, c'était elle qui devait s'y coller avec des cellules de lézard avant de leur donner le matériel pour transformer des cellules humaines.... Si c'était pas demander du travail prémâché, la scientifique se demandait quand même ce que ça pouvait être.
Arrivée devant la fosse avant même l'heure du petit déjeuner des monstres qui l'habitaient, Julia salua d'un bref signe de tête Hélis, et d'un grand coup de talon sur le sol le soldat qui ne s'était pas réveillé à son arrivée, attendant impatiemment qu'on lui ouvre la porte

- La nuit a été longue à ce que je constate, Jefferson est vraiment un esclavagiste quand il s'y met....

Ce n'était pas tant pour dire qu'elle compatissait, mais le capitaine devait bien savoir, lui qui avait fait la guerre, qu'un soldat qui tombait de fatigue à un poste de garde était encore plus dangereux que de potentiels danger qu'il était censé surveiller.

Anaka

Les phrases de Yumi faisaient parfois froid dans le dos, même si elle se voulait détachée et rassurante. Mais même si les injections ne lui avaient pas fait du bien, Anaka avait connu pire et était vraiment prête à laisser ce matelas à moitié mort à la jeune femme. Au final, la reptilienne resta assise à observer ses deux protégées dormir plus ou moins calmement, effleurant par moment l'une ou l'autre du bout des doigts, priant aussi pour elles intérieurement. Cette surveillance était entrecoupée de phases de micro-sommeil, l’instinct animal de la daeva la réveillant parfois mieux qu'un shot d'adrénaline quand quelqu'un approchait un peu trop de leur petit groupe, ou que finalement la trappe de la porte s'ouvrit, laissant passer un fin filet de lumière blanche dans cette salle sombre et annonçant que la matinée avait commencé pour les scientifiques.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Hélis

Si Pyros n'appréciait pas vraiment Julia, et c'était sans doute réciproque de ce côté là, elle n'en restait pas moins « courtoise » avec la scientifique en la saluant à son tour. Mais sa remarque sur Jefferson la fit sourire, surtout que le soldat qui pionçait n'avait pris son tour de garde que quelques heures avant de pioncer, contrairement à elle qui trimait depuis plus de 10h d'affilés. Et puis, Jefferson était plutôt du genre à se préoccuper de ses hommes en général. Mais Hélis n'était pas à son premier blâme avec lui, et puis, elle avait merdé devant lui, ça n'avait pas vraiment aidé sur le choix de la punition... Mais alors que le soldat pestait en se relevant, Hélis le tira et l'envoya plus loin, Julia semblait particulièrement énervée et ce n'était pas le moment d'en rajouter une couche. Mais un truc la turlupinait, aucun soldat n'était en attente de Julia, ni même pour Félix ou aucun autre scientifique, à croire que Jefferson avait oublié de donner ses ordres ce matin. Julia était du genre à se débrouiller toute seule, mais s'il lui arrivait quelque chose, ils étaient presque tous bon pour finir daeva.

- Combien de militaires vous faut-il docteur Lambert ?

Ouvrant la porte, elle accompagna Julia dans la fosse, la main sur la crosse de son arme, attendant un peu derrière elle qu'elle récupère le daeva souhaité. En l'absence d'ordre de la part du capitaine, Hélis prit l'initiative de placer deux autres soldats en poste à la fosse, et ordonna aux autres de gérer l'arrivée des scientifiques, le temps que Jefferson n'arrive. Elle resterait avec Julia pendant ce temps, de toute façon, elle venait pile de finir sa garde à la fosse, elle reprenait donc son rôle de garde du corps.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Julia

Combien de militaires ? Tout dépendrait de ce qu'elle comptait faire au final, mais que Jefferson n'ait encore pas fait les planning était quand même étrange. Enfin, Helis semblait s'être portée volontaire pour lui servir de garde du corps alors Julia se contenta de ça pour le moment, entrant donc avec la militaire dans la fosse. Anaka l'avait repérée déjà, sans doute rien qu'à l'odeur de clope qui devait s'échapper de ses vêtements, et la scientifique se contenta d'un regard vers Taryn pour faire comprendre ce qu'elle voulait savoir. La reptilienne tourna la tête vers sa protégée, inspirant une ou deux fois pas la bouche avant de lui donner sa réponse par un signe de tête. La nouvelle pouvait donc attendre encore un peu

- Pour un estropié, un de vous devrait suffire à me "protéger". Hey le manchot ! Viens par là c'est ton jour de chance.

Devant l'hésitation du daeva qui se tenait le bras, ou ce qu'il en restait, Julia croisa les bras en regardant nonchalamment ses ongles

- Dans trente secondes je me fais flanquer d'un second militaire qui fait deux fois ma largeur et j'embarque un de tes collègues pour le mettre dans ton état avant de lui donner ta chance. Fais donc gagner du temps à tout le monde.

Les secondes furent longues, mais visiblement trente longues secondes ce n'était pas suffisant pour que ce daeva se décide. Julia poussa donc un soupir avant d'appeler le dit militaire qui était d'ordinaire chargé de garder la porte en journée

- Gobbles ! Chopez moi un de ses potes de chez les médecins, j'ai pas que ça à foutre.

Lui non plus apparemment, le daeva fut vite choisi, et avec un flingue derrière la nuque pour l'un et un second qui vous regarde droit dans les yeux pour les autres, tout le groupe plia, ou à en croire les regards se déchira. Julia elle avait son cobaye, c'était tout ce qui lui importait.

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Hank Jefferson.
Lui-même pas totalement remis de sa cuite de la veille, il hocha la tête aux paroles de Félix, ne pouvant qu'être d'accord avec lui.

-Quelles étaient la natures des pilules que vous avez englouties? demanda-t-il en revenant également systématiquement au vouvoiement.
Il allait avoir un sacré mal de tête s'il ne prenait rien. Une tylenol devrait faire l'affaire quand il serait de retour chez-lui, mais si le scientifique avait quelque chose de plus rapide et fort à lui proposer, il était volontaire.

Le capitaine se renfrogna face à l'évocation de certaines souvenir qu'il aurait préféré oublié. Fusillant Félix du regard pour les avoir mentionnés, il lui répondit un brin sèchement.

-Contrairement à certains, je ne ne dispose pas d'énormément de temps pour m'amuser et me bourrer. Cela faisait donc un moment que je n'avais pas autant bu, il est donc normal que j'ai un peu perdu les pédales... Je m'en excuse, d'ailleurs et je vous remercie de vous préoccuper autant de mon compte. Néanmoins, ça ira.

Il secoua la tête. La porte de ses appartements ne s'ouvraient que par scanner rétinien, il ne disposait pas de clefs, puis même si ça avait été le cas, franchement... il aurait eu du mal à les laisser tout simplement tomber dans la paume ouverte de Félix. Laisser quelqu'un pénétrer chez-lui était quelque chose d'extrêmement intime pour le militaire.

-Je n'ai pas de clefs. Passez-moi de votre linge. Nous semblons avoir la même taille, ça devrait aller.
Il fit une petite pause et se fut à son tour de remémorer certaines choses de la soirée d'hier au scientifique.
-Au vu de la manière bizarre dont votre sexe déviait dans votre jean hier soir, vous ne deviez pas avoir de sous-vêtements. Si vous n'en possédez pas, pas la peine de m'en passer.

Grognant, il allait rajouter quelque chose lorsque Félix se déshabilla droit devant ses yeux. Le scientifique lui faisait dos, mais Hank ne pourrait dire s'il agissait pour le meilleur ou pour le pire, car dans cette position, le soldat avait une vue privilégiée sur ses fesses rondes.

-Je vais prendre une douche...
Il était totalement bouche-bée parce qu'il venait de voir.

[Pas le temps pour Vlad, sa réponse attendra à demain! ]

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Yumi
Voyant que Anaka ne voulait vraiment pas du matelas, j'acceptais, m'allongeant il ne fallu pas longtemps pour me rendormir, mes rêves n'était pas des meilleurs, mais le peu de confort que m'apportait le matelas me fis oublié le sol et les souvenir relié.
Je dormais à moitié, sentant la présence réconfortante d'Anaka près de nous, le bruit de porte qui s'ouvre fini d'avoir raison du peu de sommeil que j'avais, mon cœur se mit à battre plus vite et une petite crainte commençait à naitre en moi tendis que je m'assis pour voir se qu'il se passait. Etais ce Félix qui venait me chercher ? En entendant Julia je me détendis un peu, ce n'était pas mon heure, néanmoins je jetais un coup d'œil à mes camarades, craignant pour elle, mais de toute évidence Julia avait une autre cible pour l'instant, j'étais soulagé pour les filles qui comme moi aurait un petit temps de repos. Cependant je ne me faisais pas d'illusion, ce repos était temporaire car à un moment ou un autre on y aurait tous le droit à notre séance de torture.
La présence et surtout la voix de Julia avait réveillé Taryn qui c'est crispé pendant un temps en entendant la voix de son bourreau.

Taryn
Contre toute attente j'avais dormi toute la nuit, peut être du au fait que Julia avait touché au nerfs, mon cerveau devait être fatigué du choc car j'avais dormi sans rêve ou je m'en souvenais pas. Si mon esprit avait bien dormi, mon car lui était raide et endolori d'avoir dormi directement au sol, cependant ce n'est pas lui qui me réveilla, au non...
L'esprit entre deux eaux, je cherchais à me reposé encore un peu quand Sa voix résonna à mes oreilles, restant allongé je me crispais, dès le réveil j'avais vraiment pas envie de la voir enfin plutôt de l'entendre et supporté une séance avec elle vu que pour l'instant j'étais aveugle.
Mais son attention était sur un autre se qui me détendis un peu, me redressant comme pour mieux voir se qu'il se passait, je me rendis compte de ma stupidité, avec les bandages je ne pouvais rien voir, mais j'étais frustré sentant l'agitation sans savoir se qu'il se passait. Craignant que Julia m'entende et d'attirer son attention sur moi, je chuchotais à Anaka en espérant qu'elle soit toujours près de moi.

Qu'est ce qu'il se passe ?

Ma voix était calme et pausé mais j'étais quand même inquiète, me demandant si on craignait quelque chose ou pas, l'aveuglement me rendait nerveuse, sur le qui vive et sans parlé de la frustration que ça commençais à me causé. Je m'en voulais de devoir autant dépendre des autres, d'être incapable d'aider moi aussi

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

Le capitaine n'était apparemment pas en meilleure forme que lui pour lui demander ce qu'était les pilules qu'il venait d'engloutir. Il attrapa la boite et la secoua devant le militaire.

- Petite pilule bleue ? Non, je rigole, prenez, contre maux de tête. Ca vous fera pas de mal à vous aussi apparemment.

Jetant la boite à Jefferson, Félix bloqua quand le capitaine le fusilla du regard. Le ton du capitaine avait changé, et Félix fut bien soulagé d'avoir caché la toile qu'il avait commencé à peindre. Par contre, le voir aussi froid d'un coup le peina, même s'il comprenait, et l'entendre lui rappelait qu'il avait eu des pulsions la veille en touchant le corps nu du soldat le raidit, serrant le poing. Il n'avait jamais connu ça, que ce soit avec une femme et encore moins avec un homme, alors avec Hank, c'était complètement grotesque, et pourtant. C'était tellement facile de mettre ça sur le compte de l'alcool. Après avoir remis sous vêtement et pantalon, posant sa chemise sur la chaise, Félix ne répondit rien, se contentant de prendre des vêtements propres pour le capitaine. Ils avaient la même taille, mais niveau carrure, il allait sans doute se sentir serré un peu partout, surtout dans son pantalon, et encore, il avait pris l'un des plus larges qu'il avait en réserve, et déposa tout sur le meuble de la salle de bain. Revenant dans la partie studio, il attrapa sa chemise et la reboutonna. Au final, Jefferson le prenait vraiment pour un sale pervers, ce n'était pas faux sans doute, il n'avait pu se contrôler, mais il ne l'avait pas vraiment « violé », il s'était retenu de profiter de son sommeil. Pourtant, cette partie là serait toujours un instant de doute pour le capitaine, Félix ne se faisait pas d'illusion, comment pourrait-il le croire alors qu'il le prenait sans doute pour un malade ?

- Ce qui est fait est fait . On était bourré tous les deux. Je suis désolé pour hier soir, sincèrement, j'aurai sûrement pas du vous laisser entrer ici, ou tout simplement ne pas venir vous voir chez vous. Rassurez vous, ça ne se reproduira plus. J'ai laissé des vêtements pour vous dans la salle de bain, vous avez des serviettes de disponible, des produits de douches. J'ai du jus d'orange aussi et vous avez intérêt à boire pas mal d'eau contre la gueule de bois. Fermez la porte quand vous aurez fini.

Attrapant sa blouse, Félix sortit sans un mot de plus au capitaine. Pourquoi ça le touchait autant finalement ? Il ne s'était rien « passé », enfin, ils n'avaient pas couché ensemble, alors de quoi avait-il honte ? Mais les mots du capitaine, ou plutôt, la froideur et l'espèce de haine qu'il avait ressenti quand il parla de son désir visible dans son pantalon durant la soirée le toucha plus profondément qu'il ne l'aurait cru. Dans ses pensées, il ne salua aucun de ses collègues en chemin, Félix se sentait mal, blessé et à la fois culpabilisant.

Hélis

Alors qu'elle accompagnait Julia, Hélis arqua un sourcil en voyant Anaka secouait la tête en direction de la scientifique. Qu'est ce qu'elle manigançait encore comme coup tordu ? Enfin, elle s'en foutait en fait, elle se contenta d'attendre, soupirant devant l'idiotie du daeva qui aurait pu sans doute apprécier pour une fois de passer entre les mains de Julia. C'était bizarre, mais Julia avait tendance à ne pas mentir quand il s'agissait de ses opérations, si elle disait que venir avec elle était une chance, c'était souvent le cas, les daevas revenaient en général avec un semblant de sourire, après une longue période de souffrances, certes. Gobbles était un véritable crétin, mais il avait le mérite d'être rapide quand on lui demandait de faire mumuse avec un daeva, Sortant son flingue tout comme Gobbles, Hélis tint en joug le daeva récalcitrant. Dommage qu'elle ne puisse pas vraiment tirer, ça l'aurait revigoré mais bon. Finalement, la présence des militaires dans la fosse avait calmé la plupart de ces monstres, et ça arrangeait bien les scientifiques qui ramenaient le petit dej'.

Natalia

Les frittes froides et molles étaient immangeables, mais ça remplissait quand même un minimum son estomac. Elle aurait tant souhaité un peu de pain frais,ou juste une tasse de café bien chaud. C'était juste un rêve, elle savait, mais elle laissa dans un moment de faiblesse les mots sortir d'eux mêmes, réclamant du pain, juste un peu de pain alors que son ventre criait famine. Elle entendit soudainement un bruit dans le mur, reculant sur le choc de la surprise, Mais un morceau de pierre s'enleva du mur, laissant un trou, et alors qu'elle se pencha pour regarder dedans, elle ne put s’empêcher de hurler en découvrant un œil qui regardait de l'autre côté, un œil difforme, gorgé de sang, celui de 82. Se reculant une nouvelle fois, Natalia avait juste eu peur, et elle regretta son cri sur le moment, avec un tel trou, 82 ne pourrait rien lui faire de toute façon. Alors qu'elle s'excusait, elle découvrit un bout de pain sortir du petit trou. Du pain frais, pas du pain rassi ou moisi, un pain qui sentait bon, une croûte qui croustillait, Natalia dévora ce morceau comparable à un trésor, soupirant de plaisir en retrouvant un bout du goût de son ancienne vie. De la vraie nourriture, juste de la vraie nourriture. Elle remarqua alors les bouts de pain qui s'accumulaient dans la petite ouverture.

- Non ! Merci, mais c'est à vous. Vous n'avez pas à m'en donner autant.

En réponse, 82 émit un grognement, et poussa un peu plus les bouts de pain comme il le pouvait avec ses articulations difformes. Il reboucha le trou avec la pierre qu'il avait retiré, Natalia le remercia une nouvelle fois et chantonna une nouvelle fois, c'était vraiment la seule chose qu'elle pouvait faire pour ce pauvre homme agonisant.

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Hank Jefferson.
Voilà, Félix était partit, avait claqué la porte derrière lui et Hank n'avait pu rien lui dire. Frustré alors que des centaines de pensés se mettaient à tourbillonner dans sa tête, il frappa rageusement trois-quatre fois le matelas de son poing fermé. Sa virilité aurait sans doute préféré le mur, mais s'il y faisait un trou, c'était l'appart de Félix qu'il endommageait et pas le sien. Hank était suffisamment respectueux pour se retenir un minimum.

Merde, merde et merde! Il se sentait presque aussi mal que le scientifique! Il n,avait pas pu faire une croix sur son orgueil et dire à Félix qu'il n'avait pas connue une aussi bonne soirée depuis qu'il était arrivé à la base, qu'il s'était amusé hier... Que malgré, quelques petits écarts, cela lui avait assez plu pour songer à recommencer. Il n'en voulait pas à Félix. Il ne lui était même pas venu à l'esprit que celui-ci ait pu tenter de le violer dans son sommeil.

De plus en plus frustré, par les pensés incohérentes qui évoluaient dans son crâne martyrisé, il avala les deux pilules posées dans sa paume et se dirigea vers la minuscule salle de bain pour prendre une douche bien méritée. L'eau coulant sur sa peau le rafraîchit et lava les dernières traces d'ivresse de son corps. Lorsqu'il sortit de la douche fumante, il se sentait bien mieux. Il récupéra les vêtements que lui avait laissé Félix; une chemise et un pantalon ample, puis les enfila.

L'odeur de Félix l'entoura immédiatement comme une seconde peau. Penser à lui le fit immédiatement à nouveau culpabiliser. Il soupira. Le scientifique avait dit qu'il ne le laisserait plus entrer chez-lui et qu'il ne se repointerait jamais plus chez le militaire. Cela ne laissait que peu de possibilités à Hank s'il voulait régler ça au plus vite. Sa seule possibilité pour y arriver était donc de...

Il chercha le téléphone de Félix et composa un numéro.
-Mr Félix? demanda la voix dans l'appareil, lisant probablement le numéro sur son afficheur.
-Non, c'est Jefferson.
Un bruit étouffé parvint de l'autre côté de la ligne alors que son interlocuteur se redressait et prenait un air plus sérieux, se mettant au garde-à-vous.
-Que me vaut l'honneur de cette appelle, monsieur?
-Je prend un jour de congé, lieutenant Sam.
-Quoi!? Allez-vous bien, monsieur?
Il fallait comprendre la surprise du pauvre lieutenant : son capitaine ne s'absentait en général jamais! Marié à son travail, une fois, Jefferson avait eu une fièvre e 40 degrés qu'il était venu travailler! Habituellement, Hank ne prenait jamais ses congés. Si bien qu'il devait avoir accumulé assez de jours de congé pour une année sabbatique entière!
-Je vais bien. Je prend congé alors occupez-vous de ma tâche pour aujourd'hui.
Hank raccrocha et se laissa tombé sur le lit de Félix.

Sa seule possibilité pour arriver à clarifier les choses avec Félix était donc de ne pas sortir de chez-lui. Il attendrait le scientifique aussi longtemps qu'il le faudrait.

Vlamidir.
Alors que le corps du scientifique se faisait plus lourd dans ses bras, Vlad compris que Lud s'était endormi sans demander son reste. Un petit sourire amusé perça les traits du jeune homme et il s'enroula, tel un serpent protégeant ses oeufs, encore plus autour de son compagnon. Il ne tarda pas, lui aussi, à rejoindre Morphée.

Réveillé une heure ou deux avant Ludvig,il garda néanmoins d'une manière possessive jalousement le corps de Ludvig entre ses bras jusqu'à ce que ce dernier se réveille également. À des centaines de mètres de là, Vlad pouvait presque entendre les talons aiguilles de Julia frapper le sol. Pour une obscure raison, il était persuadé qu'elle viendrait leur rendre une petite visite matinale. Cette pensé lui fit froncer les sourcils.

-Bien dormi? demanda-t-il en sentant le corps du scientifique bouger contre le sien.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Ludvig

Bien était encore un euphémisme

- J'aurais préféré un meilleur réveil..... Julia n'est pas passé pousser sa gueulante ?

Apparemment pas, sinon il l'aurait senti passer. Et sans doute que Vlad et elle serait encore en train de débattre sur la limite sonore qu'elle pouvait supporter en travaillant

- Et toi ? Pas trop déçu de ta compagnie pour cette nuit ?

Entre lui et personne, sans doute l'avait-il préféré lui, mais Ludvig voulait l'entendre le dire.

Julia

Entre Gobbles et Pyros, les daeva s'étaient nettement calmés, à part sans doute celui qui devait suivre, sachant parfaitement ce qui l'attendrait. Julia sortit de cette fosse grouillante en compagnie des deux soldats et de son cobaye qui stressait de plus en plus, se faisant suivre par sa garde improvisée jusqu'au laboratoire du quatrième sous-sol et son bloc opératoire où elle fit sangler le daeva solidement, le bras gauche en perpendiculaire de son corps sur cette table d'opération peu conventionnelle

- Franchement, j'aurais pensé que ton ami accepte de se porter volontaire. J'espère que tu lui en voudra pas trop, il doit déjà se mordre les doigts restants jusqu'au moignon.

Julia ne pensait pas la moitié de ses phrases, mais ça la faisait sourire de voir le regard de son cobaye changer peu à peu entre la colère, l'incompréhension, la haine, la peur et l'inquiétude alors qu'elle récupérait une scie chirurgicale dans un des placards

- Moi qui allait lui proposer d'avoir la change de voir son bras régénérer..... Au final ça sera le tien.

Là, la peur se fit seule présente dans le regard du jeune "homme" attaché à la table, mais le sourire de Julia ne partit pas pour autant, au contraire même. Sans prendre de gants, ni au sens propre ni au figuré, la scientifique se positionna de sorte à pouvoir maintenir l'épaule du daeva en place alors qu'elle lui sciait le bras au niveau du biceps histoire de partir avec la même base que celle qu'elle aurait eu avec celui qu'elle voulait à l'origine.

Anaka

Ce qui se passait, était-ce vraiment nécessaire de le décrire à Taryn ? Anaka pencha pour le oui alors que Julia sortait, le groupe "d'amis" haussant la voix quand les portes se refermèrent sur la scientifique et son escorte

- Julia a apparemment un projet en tête pour les amputés. Elle repassera plus tard pour tes yeux vu que les bandes sont à changer avant qu'elles ne sèchent, mais pour ce qu'elle doit être en train de faire, je pense que tu peux vite comprendre en écoutant le groupe qui crie un peu plus loin.

La scientifique avait l'air déjà sur les nerfs de bon matin, ça avait été une bonne chose qu'elle se les passe sur quelqu'un d'autre, même si c'était horrible à dire.

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Taryn
Un frisson me parcouru en entendant Anaka parlé mais surtout le groupe plus loin qui faisait un bon raffut. J'avais senti au son de la voix de Julia que celle ci semblait d'humeur peu patiente voir sur les nerfs. Une mauvaise nuit peut être, attrapant mes genoux pour posé ma tête dessus.

Je comprends mieux, merci... J'ai l'impression qu'il ne faut pas trop chercher Julia aujourd'hui... Si elle change mes bandes ça veux dire que je vais encore devoir resté aveugle aujourd'hui... tu me diras ça m'évitera peut être d'autre modification...

Quoique si elle était vraiment pas d'humeur elle pourrait avoir envie de prendre du temps à me transformé tout en passant ses nerfs avec une séance de torture comme pour mes yeux. Soupirant je grognais un peu préférant ne plus y pensé, Je me demandais comment je verrai vraiment une fois qu'elle aurait fini et surtout combien de temps j'allais encore resté avec mes bandages qui me paralysais plus qu'autre chose.

Il y a pas de douche pour nous je pari...

Pourtant ils devaient bien nous laissé nous lavé un minimum, sinon risque de maladie, moins de chance pour les réussites d'expérience aussi...

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

S'il avait pu prendre une journée de congé, il l'aurait prise sans hésitation aucune. Mais en sachant que le capitaine devait toujours se trouver dans son appartement, travailler était pour Félix la seule issue pour se changer les idées. Et en plus, il avait son nouveau petit cobaye qui l'attendait, et ça lui redonna un petit sourire. Mais en entrant dans son bureau, deux détails l'intriguèrent, la première était que Julia n'était pas passée de la matinée, ça ne sentait pas la clope et il n'y avait pas de bruits de talons, elle avait donc prévu pas mal de choses qui devaient bien l'égayer si elle passait d'abord par la fosse. La deuxième était des piaillements étranges, et là, Félix fronça les sourcils.

- Ils n'ont quand même pas... Ah !! Les cons !

Entrant en rage, il avait vu juste. Il avait commandé des échantillons génétiques de Harpies, et ils lui avaient carrément livré un volatile vivant. Bon ils avaient quand même mis des échantillons à côté, mais qu'est ce qu'il allait foutre d'un piaf maintenant. Enfin, il soupira en découvrant dans une lettre laissé à son intention que le rapace était dressé et que c'était une femelle. Se laissant tomber dans son fauteuil de bureau, Félix roula jusqu'au frigo où il récupéra les cultures des cellules qu'il avait récupéré sur 525. Les résultats le firent sourire, ils semblaient de plus en plus convaincu qu'il pourrait faire quelque chose de cette daeva là. Il avait hésité à faire appel à Julia, mais au vu des résultats sur ces cultures, il optait pour la transgenèse. Il manipula alors les gènes de la Harpie, seulement ceux correspondant à la vue du rapace, il verrait plus tard pour la pousse d'ailes sur le corps de la daeva, ce qui allait se révéler bien plus complexe. Alors qu'il rangeait sa mutation dans une boîte stérile et qu'il approchait l'oiseau accroché à son appui, il tomba nez à nez avec un scientifique qui tenait une bouteille de vin à la main, la rangeant dans le frigo.

- Ah Félix ! Ce soir, c'est ma tournée ! Un an que je suis ici, ça se fête non ?

- Qui refuserait une telle offre...

Surpris,le scientifique laissa sortir le biologiste qui avait enfilé un gant de fauconnier fourni avec le volatile pour l'emmener avec lui. Tout le monde avait remarqué qu'il n'était pas aussi enjoué que d'habitude, c'était même plutôt le contraire. Mais la vue de cette bouteille de vin avait perturbé une nouvelle fois Félix, lui rappelant ce corps nu couvert de ce liquide grenat qui ruisselait le long de ces muscles saillants... Pourquoi pensait-il donc à ça ? Qu'est ce qui n'allait pas chez lui ? Entrant dans la salle d'examen numéro 4, il plaça la Harpie Féroce sur un meuble qu'il attacha, plaçant quand même un bol d'eau, avant de ranger dans son frigo l'échantillon d'ADN muté. Finalement, la Harpie était un oiseau très intéressant, il était un beau rapace, doué d'acrobaties aériennes, pas très grand, mais doté d'une excellente vue. Laissant le piaf, il se dirigea alors vers l'ascenseur pour rejoindre la fosse.

Hélis

Les daevas calmés, Hélis suivit la tortionnaire, vu qu'elle était vraiment plus bourreau que scientifique aux yeux de la militaire, jusqu'à la quatrième division, appercevant au détour d'un couloir Félix qui semblait bien pensif. Mais étant « aux ordres » de Julia, elle continua sa route, arrivant enfin au bloc opératoire. Julia avait vraiment le chic pour mettre en confiance ses cobayes ! Le pauvre était passé de la rage à la terreur en à peine deux minutes, surtout quand elle arriva tout sourire avec sa scie. Elle était vraiment de mauvais poil en arrivant, autant dire qu'elle était d'un coup d'humeur bien joyeuse ! Quand elle commença à couper le bras de l'esclave de la zone 52, les cris de douleurs n'atteignaient certainement pas la scientifique, mais pas non plus la militaire qui restait impassible, la main sur sa crosse d'arme. Elle esquissa néanmoins un sourire en découvrant Gobbles pâlir, sur le point de rendre son petit dej'.

- Un conseil, sors avant que le Dr Lambert ne s'occupe de toi après.

Mieux vallait ne pas gâcher le travail de Julia quand elle était en pleine inspiration, et Gobbles ne se fit pas prier, courant vers l’extérieur de la pièce, la porte claquant derrière lui. En tendant l'oreille, entre les cris d'agonies du daeva, on pouvait entendre les tripes du soldat se vider dans le couloir.

- Besoin d'aide pour le maintenir ?

Il gesticulait beaucoup le bougre, et Julia semblait avoir du mal à certains endroits résistants. Mais avec un peu de bol, le daeva allait surement finir par s'évanouir à force de se débattre contre la douleur.

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Yumi
J'avais regardé la scène sans bougé, en effet j'avais de la chance de ne pas avoir Julia, elle semblait lunatique et sans cœur. Enfin en apparence, après je la connaissais pas personnellement. Soupirant je regardais tout le monde autour, plus personne ne dormait, c'était même un peu agiter avec le petit déjeuné, personnellement je n'avais pas faim ce matin, mais c'était pas vraiment dérangeant, il m'était déjà arrivé de mangé qu'une fois par jour, j'avais un petit appétit et quelque chose me disait que ça serai peut être bien un avantage ici où on devait se battre pour mangé et où les rations étaient très restreinte.
La porte s'ouvrait assez régulièrement mais pas sur Félix, peut être serais je tranquille aujourd'hui.
Regardant mes deux amies, je caressais en réconfort le bras de Taryn, elle était frustré de ne rien voir et je la comprenais un peu.

ça va bien se passé tu verras et puis on serra là pour toi tant que tu en auras besoin. Faut qu'on se soutienne les unes et les autres c'est tout se qui nous reste ici pour vraiment tenir le coup...

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Julia

Quelle idée d'être militaire si on ne supportait pas la vue du sang et les cris.... Mais Julia était trop inspirée par les hurlements du daeva et sa façon de secouer son bras d'aidait pas spécialement à la coupe ce qui lui demandait toute sa concentration. Elle n'entendit donc que la porte s'ouvrir et se fermer, puis la question d'Hélis à moitié couverte par la voix du cobaye et le déballage d'estomac de l'autre côté de la porte

- Pas la peine, il finira bien par tomber dans les pommes et à partir de là..... ça sera quand même plus simple.

Enfin elle arrivait au milieu de l'os, et avec ça, au bout de la résistance du daeva qui n'avait plus de voix et qui se contentait de tenter de respirer, comme s'il avait peur de ce qui lui arriverait si par malheur il sombrait.

Anaka

Il ne fallait pas compter sur les douches en effet et pour Julia tout le monde semblait s'accorder là dessus

- Elle va de toute façon repasser, donc autant faire profil bas aujourd'hui. Mais Yumi a raison, même si ça n'est pas la tendance qu'on voit, créer des liens est encore ce qui nous gardera debout le plus longtemps possible.

Après il ne fallait pas non plus avoir peur de perdre les autres dans cet endroit macabre. C'était la vie dans la fosse, savoir se faire des amis, mais ne pas trop s'y attacher quand même.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

Parfois, le biologiste aurait aimé que Julia utilise des tranquillisants ou des anesthésiques sur ses cobayes, surtout quand leur cri arrivait jusqu'à l'ascenseur même quand il était à l'étage du dessous. Et avec sa tête qui jouait encore un peu des percutions, Félix n'était pas vraiment d'humeur à supporter ce genre d'ambiance de bon matin. Une fois au niveau de la fosse, les cris n'étaient plus audibles, fort heureusement, mais ce n'était pas forcément mieux, surtout niveau odeur. Si ça avait plus un parfum d'antiseptiques aux étages des labos, dans la fosse, c'était puant, un mélange de charogne, d'urines et de crasses une fois la porte ouverte. Il avait fini par s'y habitué à force d'y descendre plusieurs fois par jour, mais là, dans son état, ça donnait vraiment envie de vomir.

- Vous attendez quoi ? Que je vous choppe la clef pour que je puisse entrer ?

Pas un bonjour, pas un air enjoué comme d'habitude, les soldats bugguèrent sur le coup, mais finirent par se bouger les fesses pour que Félix entre dans la fosse. Habituellement, un ou deux soldats étaient assignés à chaque scientifique, mais là, il entra seul dans la fosse, les militaires se regardant en se demandant qui devaient entrer avec le biologiste. Félix fut surpris par ce manque de professionnalisme flagrant d'un coup, ce n'était pas habituel, d'habitude Jefferson... Ah oui, Jefferson... Vu ce qui s'était passé, sans doute avait-il décidé de lui faire regretter amèrement sa conduite et l'avait privé de soldats. C'était la seule explication qu'il avait trouvé pour expliquer ce comportement des soldats, même s'il avait réfléchi un peu plus, il aurait compris que ce raisonnement était totalement absurde venant vu le professionnalisme du capitaine. Mais Félix soupira et avança seul dans la fosse, malgré le danger et la procédure habituelle, dans un tel cas, il aurait du rester à l'extérieur, ça restait trop dangereux de s'aventurer là dedans sans escorte. Il passa devant quelques daevas, s'arrétant pour regarder les bandages de l'un, constatant la dégénérescence d'un autre.

- Bon, vous avez décidé de qui m'aiderait ou pas ? Il faudrait emmener celui ci à la division médicale. Il en a plus pour très longtemps. 525 ? Allez remue toi, on a du boulot !

Il avait déjà oublié le prénom de Yumi, ne se souvenant que de son numéro. Félix n'avait pas la mémoire des prénoms, celui de Julia, il lui avait fallu plus d'un an pour s'en rappeler, celui de Ludvig, deux ans, certains de ses collègues, ben il ne s'en rappelait toujours pas malgré les cinq années passés à la zone 52. Quand au capitaine Jefferson ? Ben c'était Jefferson. Après tout, personne n'avait de souvenir prononcé son prénom dans la base, alors s'en rappeler, ce n'était même pas la peine d'y songer.

Helis

Vivement qu'il s'évanouisse ce daeva, les tympans de la militaire commençaient à ne plus supporter les cris d'agonies du cobaye. Travailler avec Julia, c'était la certitude de ne pas s'ennuyer. Mais elle était quand même tarée dans le genre, et la militaire avait compris dès le premier jour où elle avait bossé avec elle pourquoi on la surnommait la bouchère. Du sang giclant jusque sur la militaire, Hélis ne prit pas la peine de se frotter un peu les vêtements, de toute façon, Julia n'avait pas fini son trip du moment, et elle était en même temps trop crevée pour être perturbée pour un uniforme sale. Gobbles passa de nouveau la porte, en entendant que les hurlements avaient enfin cessé, mais repartit aussitôt en découvrant le carnage qui n'était pas encore terminé. Hélis se marrait intérieurement, il n'y avait pas beaucoup de militaires qui supportaient le travail de Julia, et vu la carrure de Gobbles, il venait de passer d'armoire à glace à gros nounours d'un seul coup.

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Taryn
L'odeur m'avait de toute façon fait comprendre ça, j'allais devenir dingue moi ici sans eau, j'y passais 1h voir largement plus par jour alors vivre sans douche ni rien. J'étais même pas étonné que certaine expérience loupe, se qui m'étonnais plus c'est que je trouvais que ça faisait tout sauf pro leur histoire de nous laissé dans la crasse. Je les écoutais me dire qu'on allait s'entre aider, je voulais bien le croire, car il était fort probable que quand moi j'irai mieux, une autre est besoin d'aide, soupirant je fis une mine un peu boudeuse, j'ignorai qui avais mis ma tortionnaire de mauvaise humeur mais je le détestais déjà, c'était nous qui prenions pour les autres et je ne trouvais pas ça très juste. Mais pour le coup j'écouterai volontiers les conseils d'Anaka et me ferai discrète vis à vis de Julia afin de ne pas trop l'énervé.

Je resterai calme, de toute façon sans rien voir c'est difficile de faire une crise, j'aurai aucun moyen de savoir se qu'elle me prépare ou même où elle se trouve vraiment...

Je n'avais pas touché mes bandages depuis les risques que Julia m'avait énoncé, mais je sentais en effet que les compresses n'étaient plus aussi humide que hier, j'avais moins mal au yeux aussi

Yumi
J'étais contente qu'Anaka approuve mes paroles, souriant je commençais à vraiment me détendre, les va et viens avaient cessé et je m'étais dit que peut être même surement monsieur Félix ne viendrai pas pour moi. Mais c'était me trompé, la porte s'ouvrit une nouvelle fois sans que j'y prête attention cette fois, mais soudain sa voix résonna dans la fosse, il rallait après les soldats, en entendant mon numéro, je poussais un petit couinement de souris, la peur me gagnant ainsi que le stress, mais je ne perdis pas de temps, regardant les filles une dernière fois.

C..c'est pour moi, à plus tard, bon courage....

Je suis parti assez vite pour rejoindre Félix, ne voulant pas d'ennuis en le mettant de mauvaise humeur, à 2m de lui, je me tournais pour voir une dernière fois les filles avant de finir de m'approcher de Félix, plus timide, presque un peu craintive, je ne savais pas se que j'étais censé faire, alors je fis se que je faisais avec mon père quand j'étais enfermé, parlant timidement.

Bonjour monsieur Félix...

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Hank Jefferson.
Il s'était pourtant juré de ne rien toucher, de ne pas fouiller... mais, au bout d'une heure, de deux, l'inactivité devenait insupportable pour un homme d'action comme lui. Le capitaine ne pouvait plus rester immobile à regarder les aiguilles de l'horloge tourner! Il serra le poing. Après avoir fait les cent pas mille fois, il devait se trouver une nouvelle occupation. Au début, il compta les lamelles du plancher, puis ensuite les fissures du plafond, le nombre de carreaux dans la salle de bain... Puis, quand compter devint une activité totalement désuète, merde, il se mit à fouiller.

Il ouvrit les tiroirs de la cuisine. Il ouvrit le frigo, regardant s'il avait de quoi se faire une petite collation. C'est ainsi qu'il se prépara une omelette, en mangea la moitié et laissant l'autre à Félix dans le réfrigérateur, lava la vaisselles utilisées. Il se remit à se balader dans le petit appartement, découvrant les tiroirs de vêtements de son propriétaire et quelques unes de ses toiles éparpillées un peu partout. Inévitablement, il finit par tomber sur le tableau sur lequel Félix n'aurait pas voulu qu'il tombe. La peinture avait eu le temps de sécher en une nuit et le résultat coupa le souffle à Hank. S'éloignant de quelques pas, il regarda encore la toile, complètement ébahi. Félix l'avait peinturé... lui? Soudainement il eut la gorge sèche. Il avait peine à se reconnaître sur le tableau. Merde, étendu lascivement de cette manière, nu et avec ces petites gouttes de sueur qui témoignaient de sa chaleur ça ne pouvait pas être lui, définitivement ce n'était pas lui! Jefferson ne faisait pas ce genre de chose! N'est-ce pas? Sans lâcher le tableau des yeux, il recula jusqu'à tomber sur le lit, un peu perturbé, mais ne pouvant s'empêcher d'admirer toute cette sensualité qui s'échappait de cette toile.

Vlamidir.
Le daeva jeta un coup d'oeil à l'heure, tendit l'oreille, puis secoua la tête.

-Non, pas encore, répondit-il à Ludvig avec une légère grimace.
Quoiqu'une discussion avec Julia pourrait lui apporter un peu d'amusement.

Il arqua un sourcil, un peu surpris de la question. Lud serait-il un grand romantique ayant besoin qu'on lui dise de vive voix qu'il était apprécié?
-Entre toi et mes draps froids, je crois que je préfère les draps, fit-il avec sarcasme avant de reprendre un semblant de sérieux. Non, sérieusement, ça me manquait.
Ce plaisir, cette chaleur au réveil.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

525 avait au moins le mérite d’obéir, c’était un bon point pour elle, surtout qu’il n’était franchement pas d’humeur à se battre contre qui que ce soit pour le coup.

- Suis moi. Et ne traine pas.

Sans un regard pour Yumi, Félix sortit de la fosse, avant de s’arrêter dans le couloir et se retourner vers les militaires qui se regardaient comme des abrutis. Si Hélis avait été là, elle l’aurait accompagné sans se poser de questions, là ils n’arrivaient pas à savoir ce qu’ils devaient faire, bonjour l’initiative.

- Quand vous vous serez décidé qui va passer son temps en ma compagnie, je serais dans la salle d’exam’ numéro 4.

Son ton avait été si froid qu’il ne se reconnaissait même pas, mais ce qui était fait était fait. Il s’engouffra dans l’ascenseur avec 525, de toute façon, elle était plutôt inoffensive d’apparence. L’ambiance dans l’ascenseur était pesante, et sans trop savoir pourquoi il repensait à ça, il espérait vraiment qu’il ne croiserait pas Jefferson durant son service, et surtout, qu’il s’était barré de son studio sans avoir vu son tableau.

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Yumi
Je ne reconnaissait pas l'homme qui m'avait accueilli hier, qui m'avait même paru rassurant me contentant d'un petit "oui monsieur " je l'avais docilement suivi, restant discrète derrière lui pendant qu'il faisait la morale aux soldats. Le suivant dans l'ascenseur, l'ambiance était lourde et ne faisait que me rendre plus nerveuse pour se qui allait ensuite m'arriver. Déjà que je ne faisait que me posé des questions depuis hier soir, je tentais timidement la conversation.

Je peux vous posez une question monsieur ?

J'étais dans un des coins de l'ascenseur, espérant ne pas me faire frapper, me disant que j'aurais peut-être mieux fait de me taire vu qu'on ne m'avait pas autorisé à parler. Je me demandais si j'étais responsable de sa mauvaise humeur, hier il semblait optimiste sur se qu'il allait me faire mais aujourd'hui tout l'inverse, peut-être l'avais je déçu dans les résultats d'examen

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

Alors que le silence régnait dans l’ascenseur, 525 le brisa, faisant soupirer le scientifique.

- Pose la toujours. Mais ne t’attends pas forcément à une réponse.

Autant qu’elle soit prévenue, si sa question le saoulait, il allait pas s’amuser à lui répondre. Regardant sa montre, il fut quand même surpris de l’heure, se demandant si on lui avait livré des vivres pour la semaine. Mine de rien, il avait plus grand-chose dans le frigo, et vu qu’il était pas cuisinier dans l’âme, il espérait qu’ils allaient lui donner autres choses que des œufs, genre des pâtes.

Yumi était vraiment discrète comme cobaye, c’était vraiment ce dont il avait besoin, elle ne serait pas embêtante à gérer, pas comme certains qui essayaient de lui planter un scalpel dans le dos. Enfin, il se méfierait quand même, on était jamais trop prudent.

- Un conseil quand même. Je suis pas d’humeur aujourd’hui. Evite de me mettre en rogne, je suis peut être pas Julia, mais je suis pas un ange pour autant.

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Yumi
Un peu rassuré de ne pas me faire frappé, il m'avait mise en garde que je n'aurais peut être pas de réponse, mais c'était mieux qu'un non direct, ça m'encourageait même un peu, me rassurant légèrement, de toute évidence il n'est pas dans la violence c'était déjà bien. Inspirant un grand coup je parlais de ma douce petite voix.

Et bien... j'ai vu les autres, leur transformations, Anaka m'a expliqué que vous étiez généticien, et au vu de vos paroles hier je sais que moi aussi je vais être transformé, je me demandais juste quel projet vous avez pour moi... Je sais que ça changera rien, que même si ça me plait pas je serais forcé, mais je suis un peu curieuse quand même....

L'entendre m'annoncer ouvertement qu'il n'était pas d'humeur me fis prendre conscience qu'au moins il était prévenant, et me confirmais que la violence n'était pas dans sa nature première, ni de faire vraiment du mal. Je fis un petit signe de tête pour dire que j'avais compris le message. Je repris la parole doucement.

J..Je l'avais remarqué, n..ne vous inquiétez pas je ferai se que vous me direz...

Il ne devait pas savoir que j'avais subit des tortures plus jeune, il y avait un trou de 2 ans dans mon dossier, que ses dernières m'avaient atteint psychologiquement au point de me faire resté une enfant dans certaine de mes réactions et aussi de me rendre assez docile pour obéir au scientifique sans faire trop d'histoire.

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