☠ Zone 52 ☠ RP ON / Inscriptions et nouveaux perso MP

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

Hélis en prenait pour son grade, et Félix s'en voulait un peu de la voir punie de cette façon. Il irait donc parler durant son quart au commandant, même s'il se doutait qu'il n'écouterait que d'une oreille distraite. Hélis salua son commandant, ne laissant rien transparaitre de sa colère, remontant donc dans l'ascenseur pour régler le problème du code 3. Félix continua sa route avec sa cobaye qui ravalait ses larmes, et sur ce point là aussi, Félix devrait en toucher deux mots au commandant. Une fois devant la fosse, la gamine trembla de peur, ce qui n'était pas illogique finalement, et le scientifique entra carrément dans la fosse en poussant la daeva devant lui.

- Tu vas vivre ici. On viendra te donner de la nourriture, pour tes vêtements, je t'en donnerais d'autre demain. Tu seras tranquille jusque demain matin.

Félix chercha du regard les différents daevas qui régnaient sur cette fosse, mais il ne trouva pas celle qu'il espérait.

- Anaka? Bon apparemment, Julia doit l'avoir encore emmené pour s'amuser. Quand Anaka sera revenue, va la voir, ne la touche surtout pas par contre. Elle te prendra sous son aile. Quand à vous tous, si un seul d'entre vous s'en prend à mon cobaye, il sera exécuté sans sommation, c'est clair?

Pour une fois qu'un cobaye était intéressant, il n'allait quand même pas le perdre à cause d'autres daevas, ça lui ferait mal. Enfin, en toute logique, si elle n'allait pas provoquer les autres, elle ne risquait rien, elle allait être une cobaye de la division 4, ça inspirait plus la pitié qu'autre chose.

Natalia

Finalement, sans le vouloir, elle avait suivi le chemin retours de Julia et Anaka, se retrouvant devant le soldat qui continuait à tambouriner à la porte. Le pauvre avait reçu des ordres, et il devait les mener à bien. Mais il s’arrêta en découvrant une daeva dans les couloirs, sans scientifiques et sans militaires, le regard indiquant facilement qu'elle était terrifiée. Dégainant son arme, il la menaça de tirer, Natalia ne sachant plus quoi faire. Le militaire finit par tirer, la balle traversant le bras de la jeune femme qui poussa un hurlement de sa voix d'ange, avant de finalement se faire happer le bras par cette brute et la plaquer contre la porte de Vlamidir.

- Laissez moi! Arrétez!

- La ferme. Ils se sont pas foutus de toi, ton épaule cicatrise déjà. Mr Strauss va avoir son nouveau jouet! Il aura la femme parfaite! Et apparemment, c'est une vraie tigresse!

Le militaire se marrait tandis que Natalia se débattait. Elle parvint à se libérer un bras et à griffer le militaire avec ses ongles cassés. Mais le militaire la frappa alors, la plaquant à plusieurs reprises contre la porte en l'insultant. Les portes métalliques étaient résistantes, car à ce train là, elle aurait cédé rapidement. Natalia avait toujours été soumise depuis qu'elle était ici, pourtant, cette porte sans surveillance lui avait donné des ailes, et elle avait d'un coup craqué, hurlant qu'on la laisse partir, les traitant de monstres, crachant son venin contre ce militaire.

- Jamais je ne laisserai ce Ludvig me toucher! Je le laisserai pas me transformer comme ce Vlamidir! Alors lâchez moi!

Même en colère, sa voix était envoutante aux oreilles du militaire, et il y avait fort à parier que d'autres l'ait entendu. Pendant ce temps, Hélis arrivait enfin au bon étage, donnant les ordres aux militaires qui couraient n'importe comment, c'était vraiment une bande de bras cassés parfois!

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Vlamidir.
Se mordant la lèvre, le daeva se concentra et, cherchant un point tout spécial à l'intérieur de Lud pendant qu'il enfonçait son doigt plus loin et en laissant pénétrer un deuxième, puis un troisième. Poussant les anneaux de muscles à se détendre, recourbant les doigts, il trouva rapidement la prostate de son compagnon. Provoquant un éclair de plaisir dans le corps de son partenaire, il toucha cette zone encore et encore.

Il eut un regard consterné.
-Quoi? Tu ne sais pas ce qu'est qu'un prince-Albert? demanda-t-il, stupéfait. Ou alors tu te fous de ma gueule?!
Vlad espérait que ce soit la deuxième option, car il ne pouvait tout simplement pas imaginé que Ludvig soit ignorant à ce point-là. Un prince-Albert était tout simplement le nom donné à un piercing sur la virilité masculine, il existait également un mot différent pour désigné le même piercing sur l'entrejambe féminin.

Estimant après quelques minutes qu'il avait suffisamment étiré le scientifique, il retira ses doigts. Il cracha dessus à défaut d'avoir du lubrifiant et les remit à l'intérieur de Ludvig. Il s'assura de rendre un peu glissant son intérieur, puis ressortit ses doigts. Grognant simplement lorsqu'il se fit chaudement embrasser, mais participant au baiser, il se pencha ensuite sur Ludvig.
-Je te veux à quatre pattes, murmura-t-il, comme un chien.
Ainsi, son humiliation serait complète. Il agrippa Ludvig et le retourna sur le ventre avant de pousser sur ses jambes pour lui faire relever son derrière.

Il enligna son sexe avec le cul de l'autre homme, mais à la dernière seconde, juste avant la pénétration, les cognements frénétiques à la porte cessèrent pour être remplacés par des bruits plus brusques. Mais que se passait-il de l'autre côté?! Grâce à son ouï parfaite, Vlad pu entendre des bribes de conversations, mais ce qui le frappa le plus fut quelque chose le concernant «Jamais je ne laisserai ce Ludvig me toucher! Je le laisserai pas me transformer comme ce Vlamidir! Alors lâchez moi!» Un sentiment inconnu s'insinua alors en lui, le prit aux tripes. La première chose qui le frappa fut que cette fille - visiblement une daeva qu'il n'avait jamais vu ou entendu avant - se refusait à un jour lui ressembler. Vlad trouvait ça barbant. Certes, il avait souffert, énormément souffert, surtout dans les premières années de traitements où tout était expérimentale, mais il était devenu l'homme parfait par excellence. Qui se refuserait à cela? Seul un fou le pourrait... La deuxième chose qui le frappa de plein fouet fut... comme une sorte de jalousie. Cela faisait sûrement plus de quinze années que Ludvig ne s'occupait que de lui, savoir qu'il allait avoir un nouveau jouet, rendait Vlad amère. Pfff...! Il devait se contrôler, cette fille ne lui arriverait jamais à la cheville, bon sang! Puis, elle ne serait surement jamais en mesure de donner du plaisir à Ludvig comme lui le faisait si bien. Sur ses pensés, il s'enfonça violemment dans le scientifique, se jurant de lui faire prendre son pied.

Hank Jefferson.
Si Félix voulait lui faire un sermon pendant le temps qu'il lui allouerait dans quinze - maintenant 5 - minutes, Hank allait probablement, effectivement, l'écouter d'une oreille distraite et le planter là. Il n'avait pas besoin que l'on lui dise comment travailler. Bon sang, cela faisait déjà quelques années qu'il était en poste, il était le plus jeune capitaine de la base et avait gravit les échelons hyper-rapidement, il était certainement le plus qualifié. Félix n,avait aucune aptitude militaire, il n'avait donc pas de conseil ou d'ordre à lui donner.

-Je n'exécute pas les cobayes des autres sans raison valable, rappela-t-il au scientifique, mais si ça vous s'amuse de les effrayer ainsi, faites donc...
Il haussa les épaules avec une certaine nonchalance.

Il jeta un coup d'oeil à sa montre.
-Mon quart est terminé, annonça-t-il. J'aimerais pouvoir avoir mon après-midi, alors sortons d'ici en vitesse si vous le voulez bien.

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Yumi
Quand le capitaine me fis clairement comprendre que je n'avais pas le droit de pleurer, en tout cas pas en sa présence, je faisais tout pour retenir mes larmes, essayant de respirer doucement. L'alarme me fis sursauter mais apparemment ça ne concernait pas notre destination et ne la changerai pas. Arrivée mon regard se posait partout, je voyais où j'allais vivre, mais aussi se qui allait m'arriver, tremblant J'entrai aider par Félix qui me poussa. Je le regardais me dire comment ça allait se passer et se que je devais faire. Timidement et inquiète de rester ici je lui répondis

D'accord monsieur...

Il me surprit en préférant une menace à tous ceux présent, aucun ne devait me blessé ou c'était la mort, ça me rassurait un peu mais ne me donnait pas de garantie de sécurité. Une fois qu'il eu fini, je fis quelques pas le long du mur avant de m'asseoir dans mon coin et de me faire discrète, un art que je maîtrisais parfaitement depuis des années.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Ludvig

De souvenir ce soldat avait sans doute une chance sur dix de s'appeler Albert, mais il était certain qu'il n'était pas prince. Donc de toute évidence il y avait eu qui pro quo. Mais c'était aussi ça qui faisait la beauté de Vlad, sa capacité à finir dans des situations verbales, et depuis peu physiques, pour le moins tarabiscotées. Mais ce qui fit un peu plus sourire Ludvig fut que le Daeva répondait de mieux en mieux à ses avances. Et pour ce qui était de se retourner, il suffisait de demander, même si d'un côté le scientifique prenait aussi son pied à se faire manipuler par Vlad comme une simple poupée. Mais quand le Daeva marqua un temps d'arrêt, le scientartiste se demanda ce qu'il pouvait bien entendre de l'autre côté de cette porte, s'apprêtant à le provoquer une nouvelle fois quand il sentit l'anatomie brûlante de son jouet entrer en lui. S'il y avait bien une partie de Vlad qui n'avait plus besoin qu'on s'occupe d'elle c'était bien celle là finalement, ou en tous cas elle était au goût de Ludvig qui sentit un frisson de plaisir lui parcourir une fois de plus l'échine. Pour quelqu'un qui lui avait juré qu'il mettrait une semaine avant de pouvoir s'asseoir, Vlad semblait avoir changé de plan même s'il y allait franco dans ses coups de rein. Ludvig ne savait pas ce qu'il avait entendu de derrière cette porte mais ça semblait avoir motivé le Daeva à lui en faire redemander plutôt qu'à lui hurler d'arrêter. Le corps du scientifique ne lui obéissait plus vraiment pour le coup, entre les tremblements de plaisir, son coeur et sa respiration saccadée, et ses muscles qui se tendaient pour lui faire prendre des postures qui lui plaisaient toujours un peu plus, il avait bien du mal à lutter contre l'orgasme.

Anaka

Nue sous la douche de Julia, la jeune reptilienne respirait à plein poumons les yeux fermés en profitant de l'eau chaude qui coulait sur son corps sali et mutilé. Sa nausée passait même si elle devait de temps en temps cracher le venin qui continuait de perler de temps à autre le long de ses crochets désormais recourbés. La présence de ses écailles sur son corps n'aidait pas vraiment le nettoyage mais au moins son créateur avait pensé lui renforcer la peau pour qu'elle ne se coupe pas elle même, après tout les greffes n'auraient pas tenu sinon. Peu à peu, en plus du gout de l'eau et celui de la crasse qui s'atténuait, Anaka sentit celui d'un vrai repas envahir la pièce d'à côté et moins perceptiblement la salle de bain. Son estomac prit le dessus sur son envie de profiter de l'eau chaude et la daeva se rinça, se sécha comme elle pouvait en prenant garde de ne pas abîmer les serviettes de Julia, et se rhabilla dans la robe blanche que la scientifique lui avait pris au secteur d'Utopia. Comme elle lui avait dit, le tissu était solide, et même si les manches grises avait un peu accroché à ses écailles elles avaient résisté. Mais la femme parfaite était visiblement plus grande qu'elle, et la robe trainait par terre, manquant de devenir un piège mortel à chaque pas de la jeune femme

- Trop grand hein ? Monte sur une chaise, j'ai pas l'intention de me mettre à genoux devant toi. Tu mangeras quand j'aurai recousu ça.

Le repas lui faisait de l'oeil, mais Anaka ne voulait en aucune façon contrarier Julia. Pas qu'elle la tuerait si par malheur ça arrivait, mais elle n'était pas non plus sa protégée, ça s'était vu pas plus tard qu'un quart d'heure avant. La daeva laissa donc faire la scientifique, avant de s'asseoir pour manger un plat chaud et succulent

- Il y a deux nouveaux sujets qui sont arrivés aujourd'hui. Une pour moi que tu as eu l'occasion de voir, et une pour Félix. J'aimerais que tu gardes un oeil sur les deux nouvelles, surtout que tu as du remarquer que 523 est aveugle pour un petit moment. Vu que ton corps n'a toujours pas décidé de créer des anticorps te permettant de supporter ton venin je vais devoir m'en charger moi. Mais plus j'épluche le dossier sur toi, plus je me pose des questions.

- Des questions ?

- Oui. Je vais devoir re-séquencer ton ADN pour voir vraiment, mais dis moi. Tu es toujours capable d'ovuler n'est-ce pas ?

Le coup de l'ADN elle s'y attendait un peu, mais pour l'ovulation Anaka s'étouffa à moitié avec le morceau de viande qu'elle était en train d'avaler. Elle n'osait pas répondre pour le coup, surtout que la réponse était positive. Ses périodes post ovulatoires étaient en général celles où elle se planquait dans les conduits d'aération de la fosse d'ailleurs. Mais devant l'absence de réponse, Julia se leva et tendit le bras vers sa chambre, elle comptait bien vérifier par elle même si la daeva pourrait un jour espérer donner la vie. À quoi, c'était la grosse question du jour.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

Yumi semblait avoir compris, et même rassurée quelque part par la menace proférée par le biologiste. La voyant prostrée dans un coin, Félix sortit, suivit du capitaine qui commençait un peu à lui taper sur le système sur certains points.

- Ce n'est pas à vous que j'aurais demandé d'agir de toute façon, vous n'êtes pas une personne de confiance à mes yeux. Vous savez peut être donner des ordres, mais pour le reste, vous ne valez pas grand-chose.

L'ascenseur s'ouvrit alors, Félix s'y engouffrant avec le capitaine à sa suite.

- Vous en faîtes pour votre après midi, ça ne me prendra que deux minutes pour vous dire ce que je pense de vous. De un, votre rôle ici est de protéger les scientifiques, mais aussi de nous obéir, que vous le vouliez ou non, et encore, pour le coup des fringues, je m'en fous un peu pour être honnête, mais vous n'avez pas à discuter mes ordres devant mes cobayes, tout comme vos soldats n'ont pas à le faire devant nous. Ensuite, Trois jours de mises à pied pour Pyros parce qu'elle a sauvé la vie de Julia, c'était abusé déjà à l'époque, mais même si elle n'a pas fait preuve d'une grande finesse à l'instant, lui sucrer sa soirée, je trouve ça vache, d'autant plus que c'est de ma faute pour le coup et que j'avais vraiment une revanche à prendre sur elle, elle m'a bien plumé la dernière fois. Et enfin, vous n'avez pas à parler à mes cobayes de faiblesse. Je sais pas ce que vous avez vécu dans votre vie, mais pleurer n'a jamais été un aveu de faiblesse, surtout que c'est la dernière fois qu'elle va surement se considérer comme humaine, vous pouviez au moins lui laisser le droit de pleurer.

Contrairement à ce que pouvait croire la plupart des militaires, Félix n'était pas totalement dépourvu d'une âme, mais il ne pouvait pas s'attacher à ses cobayes, sinon, il perdrait tout simplement son boulot. C'était le plus dur, le premier jour, le moment où il voyait l'humain, et c'était aussi pour ça qu'il paraissait "sympa" avec eux, juste pour éviter de passer pour un monstre sans cœur, même si au final, c'est ce qu'il devenait rapidement. L'ascenseur s'ouvrit enfin, Félix sortant alors sans un regard pour le capitaine. Son comportement l'avait énervé, mais il devait reconnaître au moins une chose sur ce type.

- Vous faîtes du bon boulot, personne ne peut le nier ici. Dommage que vous soyez aussi froid, ça aurait pu être sympa de bosser vraiment avec vous.

Levant le bras vers le capitaine, il aurait bien pris un verre avec ce type, il l'intriguait vraiment de plus en plus, d'autant que personne ne savait quoique ce soit à son égard. Mais le capitaine avait été clair, il voulait être tranquille, et Félix l'avait sans doute bien assez saoulé comme ça.

Natalia

Alors qu'il la plaquait contre la porte, un bruit étrange sortait de la pièce fermée, un cri d'homme qui fit rire le militaire qui se colla complétement à la daeva, passant alors sa main sous sa tunique, coinçant Natalia sous son corps contre la porte de Vladimir.

- Non! Non arrêtez! Pitié!

- Finalement, le scientartiste aura réussi son coup. Personne ne force Vladimir. Il ne verra pas d'inconvénient à ce que tu t'entraines avant que tu ne lui passes dessus en tant que femme parfaite.

- Lâche là, abruti. 412 est la protégée de Gunberg, donc de Strauss maintenant. Parfaite ou non, il n'y a que lui qui peut poser la main dessus.

Tournant la tête vers Pyros qui venait d'arriver, voir son berreta dégainé lui fit rapidement lâcher prise, pestant de ne pas pouvoir aller au bout de son petit projet. Sous les ordres de Pyros, il partit, laissant Hélis face à une Natalia qui tremblait comme une feuille, manquant de vomir en imaginant ce que ce soldat aurait pu lui faire.

- Tu les envies à rester collée contre cette porte? Tu veux que je t'ouvre pour les rejoindre?

Sourire malsain, Hélis sortit un trousseau de clef comprenant celle de la piaule du daeva parfait. Natalia recula alors se collant au mur d'en face, dégoutée de ce qui se passait à côté.

- Il ne le force pas si c'est ce qui te révulse. Personne ne pourrait forcer Vladimir de ce côté-là. Mais je ne pensais pas qu'il serait de ce bord là. Je croyais qu'il aurait eu le courage de t'attendre, je suis déçue. Quoi? Parce que tu crois que Gunberg désirait une femme parfaite pour une autre raison? Depuis qu'il est ici, Vladimir est… seul. Mais je pensais qu'il n'aurait jamais accepté de se laisser souiller par de la vermine, et surtout pas par Ludvig. Cet alcoolique l'a bien manipulé pour arriver à sa fin, et je suis certaine que l'homme parfait ne s'en ait même pas rendu compte. Beau, mais pas très intelligent en somme.

- Vous êtes des ordures… Personne n'est parfait, pas même ce Vladimir. Vous prenez juste du plaisir à nous manipuler, c'est tout ce qui vous intéresse…

- Tu changera surement d'avis en le voyant. Mais je dois bien admettre, que j'ai du mal à comprendre comment Gunberg a pu intéresser à toi. Sans doute ta voix, c'est tout ce qui a à récupérer d'une fille d'un baron de la drogue. Allez avance maintenant, j'ai pas que ça à faire de te materner en attendant que Ludvig est fini de prendre son pied. Mr Strauss! Quand vous aurez fini votre petite affaire, y a le cadeau que Gunberg vous a légué qui patientera dans votre bureau!

Après avoir toqué et hurlé pour que Ludvig l'entende malgré les bruits qu'il faisait, Hélis poussa Natalia pour qu'elle marche jusqu'au bureau, éteignant l'alarme au passage. Au moins, elle n'allait pas avoir des remontrances du capitaine pour ce problème là.

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Hank Jefferson.
Le militaire fronça les sourcils aux paroles de Félix. Il ne le voyait pas comme une personne de confiance? C'était bien la première fois qu'on lui disait cela.
-Parce que c'est le boulot, je donnerais ma vie pour sauver la votre, déclara-t-il sévèrement, alors ne venez pas me dire que vous ne pouvez pas me faire confiance, du moins, pas en ce qui concerne votre sécurité.
Hank prenait son job à coeur, il était absolument sincère en disant qu'il prendrait une balle pour le scientifique. Il n'aimait pas tout particulière Félix, mais il se devait de le protéger, quoiqu'il en pense.

Il resta stoïque durant tout le sermon de Félix, immobile. Les sourcils froncés et un pli marquant un front, il écouta.
-Mon rôle n'est pas de vous obéir, Félix, dit-il en omettant le "monsieur" puisqu'il avait terminé son quart et que ce qui se passait maintenant dénotait de sa vie privée, donc, c'est plutôt l'inverse. En cas d'incendie, d'alarme ou de problèmes graves, vous avez tout intérêt à m'obéir si vous voulez rester en vie. Lorsque vous aurez fait autant d'années que moi en service militaire et que vous aurez gravis les échelons aussi rapidement, vous pourrez peut-être prétendre être mon supérieur. Je n'ai pas étudié en médecine scientifique alors je ne vous donnerai jamais aucun ordre concernant ce que vous faites avec vos cobaye, mais ne m'en donnez pas sur mes fonctions de capitaine, je sais ce que je fais.
Le froncement de ses sourcils s'accentuèrent.
-Je n'ai pas punis la soldate Hélios pour avoir sauvé la vie de Julia. Pourquoi l'aurais-je fais? Vous protéger est notre devoir. La rigueur est de travail, elle doit savoir se tenir et elle vous a et m'a manqué de respect alors qu'elle sait pertinemment ne pas avoir le droit d'agir en mal élevée lorsqu'elle est dans l’exercice de ses fonctions, c'était donc parfaitement justifié.
Il prit une pause.
-Ne faites pas votre sentimentaliste avec vos cobayes alors que vous allez la charcuter dès demain. J'ai servi longtemps à l'étranger avant de venir ici, vous savez? Dans le désert Syrien, nous n'avions pas le droit de pleurer, car nous savions que la vie des réfugiés ou de la population qui subissaient le courroux d'attaques terroristes était bien pire que la notre. Certes, notre situation n'était pas enviable, nous étions fatigués jour après jour, nous mourrions de soif et tombions dans des embuscades au moins une fois par semaine, mais nous ne pouvions pas montrer notre peine et notre faiblesse à des gens qui comptaient sur nous pour les sortir de cet enfer.
Il s'appuyait donc là-dessus pour dire que les larmes étaient une démonstration flagrante de faiblesse et indigne d'une américaine. Elle aurait dû se tenir droite, être prête à servir son pays et sauver des millions de vie, se livrer sans une larme à son sort.

-Merci, répondit-il simplement.
Peut-être pour la première fois depuis longtemps, un petit sourire étira les coins de sa bouche.
-Vous savez, vous me rappelez beaucoup quelqu'un que j'aimais auparavant. Cette personne me sermonnait toujours comme ça. Ce n'était pas comme mon caporal lorsque j'étais en service militaire à mes débuts, mais plus comme de l'inquiétude.
Hank soupira puis secoua la tête. Son sourire s'évanouit.

-Si vous ne savez plus quoi faire de votre soirée puisque la soldate Pyros je jouera pas ce soir, vous pouvez venir passer la soirée chez-moi.
Là-dessus, il sortit de l'ascenseur sans regarder derrière lui. Il n'avait aucune idée de comment réagirait Félix à sa proposition. Le suivrait-il?

Vlamidir.
Aussi prit par le plaisir que l'était Ludvig, Vlad pilonnait le cul du scientifique de plus en plus fort, s'enfonçant au plus profond de lui. Il s'arrangeait pour frapper la prostate de son partenaire à chacun de ses longs coups de reins. Se penchant sur le scientartiste, le daeva lui mordit l'épaule, d'une humeur joueuse. Il laissa plusieurs nouvelles marques dans le cou de sa poupée de chiffon tout en ne cessant pas ses assauts.

-Tu es si serré... est-ce que c'est la première fois que tu te fais prendre comme ça par en arrière? demanda-t-il dans l'oreille du jeune homme, en profitant pour mordiller son lobe en s'imaginant l'effet que sa ferait si Lud avait des boucles d'oreilles sur lesquelles il aurait pu tirer pour le titiller.
Il avait un sourire aussi arrogant que pervers aux lèvres.

Sa main qui ne tenait pas les hanches de Ludvig descendit sur le ventre de celui-ci et toucha son sexe. Il fit rouler ses boules entre ses doigts, puis commença à imprimer des mouvements de va et viens sur toute la longueur du membre de son compagnon. Il coordonna ses coups de reins avec la vitesse de sa main.

De nouvelles bribes de conversation lui parvinrent de derrière la porte métallique. «Cet alcoolique l'a bien manipulé pour arriver à sa fin, et je suis certaine que l'homme parfait ne s'en ait même pas rendu compte. Beau, mais pas très intelligent en somme.» Qu'est-ce que ça voulait dire, ses âneries? Ludvig ne l'avait pas manipulé! Au tout départ, c'était une menace qu'il avait lui-même proféré à l'encontre du scientifique avant de devenir un moyen d'évacuer sa pression et de se soulager après tant d'années sans avoir touché une femme. Il grogna, totalement mécontent de ce qu'il entendait, puis poussa plus violemment ses hanches. Ludvig ne pourrait pas s'asseoir durant une semaine et personne ne serait assez fou pour croire qu'il avait manipulé qui que ce soit pour ça.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Ludvig

Joueur au départ, au point que Ludvig s'en mordait la lèvre pour tenir la distance, Vlad changea de volonté soudainement, le scientifique devant serrer les dents pour tenir un cri. Pyros avait de l'humour mine de rien, même si Ludvig était persuadé qu'elle n'y était pas pour rien dans le changement d'humeur de Vlad

- Si elle te contrarie passe toi les nerfs sur elle, t'as la force de lui casser les dents.

Quant-à ce cadeau laissé par Gunberg, il s'en fichait pas mal même si pour le coup ça pouvait être un bon moyen de faire se raviser le Daeva

- Moi qui voulait pas de cette greluche.... Je vais peut-être te mettre au placard finalement....

C'était un gigantesque pile ou face sur lequel il jouait quand même sa capacité à s'asseoir, mais il tiendrait parole si par malheur Vlad y allait trop fort. En général il le voyait tous les deux trois jours, et ce depuis une quinzaine d'années, ça lui ferait drôle de ne pas avoir de visite pendant une ou deux semaines. Et tout ça dépendrait uniquement de lui.

Julia

Anaka avait eu un regard qui en disait long. Elle avait clairement eu peur de répondre, et de mentir donc le calcul était assez vite fait, elle était parfaitement capable d'ovuler. Pour le reste, Julia la fit s'allonger sur son lit et pratiqua son examen confirmant non seulement ce qu'elle pensait, mais en prime que la gestation serait parfaitement possible. Le fait qu'elle soit encore vierge par contre n'allait pas forcément lui faciliter la tâche, Anaka ne se donnerait pas simplement comme ça au premier cinglé qui voudrait la prendre, ils en avaient tous eu la preuve dans la ferme. Julia soupira alors en songeant qu'elle allait sans doute devoir lui faire perdre autrement sa vertu si elle voulait la féconder un jour. Mais il restait le soucis de son ADN et celui de son venin. Et pour ça, Julia récupéra deux échantillons de sang chez la daeva qui avait serré les jambes au point qu'on aurait cru qu'elle voulait les fusionner. La scientifique fit signe à Anaka de la suivre une fois le sang récolté, la cobaye sentant encore les mains de son adversaire la tenir et celles de Julia écarter les lèvres de son intimité. La scientifique s'en fichait un peu, elle avait ce qu'elle voulait, après qu'Anaka l'ait suivi les bras refermés sur elle et les jambes serrées dans l'ascenseur c'était lle cadet de ses soucis. Les garde de la fosse étaient une fois de plus peu rassurés de voir cette femme, pourtant si haïe par les daeva, faire rentrer au bercail un de ces monstres sans escorte, mais Anaka ne lui ferait pas de mal, Julia le savait parfaitement

- Et n'oublie pas, les deux nouvelles sont son ta responsabilité.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

- Vous oubliez juste un détail, ils ne servent pas leur pays ici, juste les intérêts de quelques uns, enfin c'est comme ça que je le vois. Pleurer, ça fait du bien parfois.

Alors que le capitaine s'en allait, sa proposition le surprit, c'était quoi ce délire? Il l'invitait? Pour quoi? Pour diner sans doute. C'était un militaire, il ne pouvait pas être de ce bord là… Enifn, logiquement, ça aurait étonné Félix toujours.

- J'y réfléchirai… Si vous m'offrez pas de la bouffe militaire.

Félix sortit alors de l'ascenseur, marchant un peu derrière le capitaine. Ce mec était vraiment indescriptible. Hélis se marrerait bien si elle le voyait ainsi. Il était plus femme, mais bon, il avait déjà essayé les deux donc ce n'était pas comme ci ça le dégoutait. Mais tout de même, la formulation du capitaine était bizarre, il devait forcément se faire des idées, ce n'était pas possible autrement. Se secouant la tête, il se trouva franchement stupide d'avoir osé émettre cette hyspothèse avec un mec de ce style et cette carrure. Non, il avait forcément l'idée de juste boire un verre, comme entre potes, rien de plus. D'un coup, Félix réalisa qu'il ne savait même plus à quel sous sol il était descendu, ni même où il allait.

Hélis

Natalia était bien plus docile d'un coup, le flingue était pourtant rangé, mais c'était beaucoup plus reposant pour la militaire. Natalia entendait dans sa tête les cris provenant de cette pièce où elle était appuyée contre la porte, et elle avait vraiment envie de vomir d'un coup. Arrivée au bureau de Ludvig, Hélis poussa la daeva sur le siège qu'elle occupait avant de partir, puis ramassa le scientifique encore inconscient à terre, puant la vodka du même coup.

- Une bouteille brisée… Je me demande bien comment Ludvig va te faire payer cet affront ma grande.

Vu ce qu'elle entendait sur ce scientifique, Natalia préférait ne pas le savoir. Elle restait les jambes serraient l'une contre l'autre, crispée sur sa chaise.

- Pourquoi? Pourquoi veulent-ils une femme parfaite? Ca ne sert à rien…

- A ton avis? L'homme parfait, les hommes sont narcissiques, donc bon, ça n'étonne pas vraiment, mais la femme parfaite, tu ne crois pas qu'il vaut mieux qu'un enfant est deux génotypes plutôt prométeur plutôt que de jouer à pile ou face?

Natalia regarda la militaire pleine d'effroi, elle ne pouvait pas être ici, subir tout ça juste pour la donner ensuite en pâture à ce Vlamidir. C'était impossible.

- Si tu veux mon avis, Ludvig va surement demander à son jouet ce qu'il préfère chez une femme, puis il t'agrémentera au goût de l'homme parfait, avec bien sur, sa petite touche personnelle. Réjouis toi, tu aurais pu tomber sur pire. Regarde dans la fosse, tu peux t'estimer chanceuse, tu auras surement de beaux vêtements, peut être même une chambre personnelle, de la vraie et bonne nourriture, et tu gagneras peut être cette immortalité dont Vlamidir se vante.

Chanceuse? Il n'y avait rien de chanceux là dedans, bien au contraire. Natalia ne voulait pas mourir, mais quitte à choisir, elle aurait encore préféré subir le sort de ces autres daevas plutôt que de servir d'objets pour un homme égocentrique et narcissique de ce qu'elle avait pu entendre dire.

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Yumi
Assise dans mon coin, je n'avais pas bougé depuis le départ de Félix, fixant toujours le sol j'évitais le regard des autres, mais je sentais pourtant ceux de certain sur moi. Je devais être une nouvelle curiosité pour eux, ils avaient tous subit des changements, des mutations même, certaine plus jolie que d'autre, moins monstrueuse dirait on, d'autre était d'une beauté surprenante, je savais que mon tour viendrais, d'ici quelques jours je ne serai peut être plus du tout humaine, comme certain présent. Eux devait se demandé la raison de ma présence, enfin ils savaient, mais ils devaient se demandé qu'elle mutation on me ferait subir.
Si certain avaient voulu approché, très vite ils changeaient d'avis, de toute évidence la menace de Félix avait eu son effet, j'étais surprise qu'il est fait ça, quelques minutes plutôt il disait que c'est moi qui risquais de mourir si je faisais pas tout à la lettre, et là il me protégeait comme si j'étais important. Quels projets avait il pour moi ? parce que je ne voyais que ça qui puisse justifié son acte.
Les bras autours des jambes et la tête caché, j'essayais de réfléchir, sans savoir à quoi, fermant les yeux je me posais la même question que la première fois que mon père m'avait battu
"comment ça avait pu dégénéré ainsi ?"
Cette question me hantait toujours, d'ailleurs il y avait des chance pour que Félix voit des cicatrices sur mon dos ou même un peu mon ventre.

Taryn
J'avais réussi à me glissé dans un coin tranquille, bougé n'étais même plus envisageable pour des raisons simples, sans voir je risquais de me blessé, sans parlé qu'ils semblaient y avoir pas mal de personnes dont certaines à ne pas bousculé si on voulait pas se prendre de coup en retour. J'étais incapable de dire si c'était grand, comment c'était, si il y avait des meubles, bien que j'en doutais vu que je m'étais pas cogné.
Après un moment la porte s'ouvrit, quelqu'un arrivait, j'ignorai qui mais une chose était sur, son possesseur refusait qu'il lui arrive quelque chose sous peine de tué le responsable. Un futur gros projet peut être, aveugle et pas assez habitué pour avoir développé mes autres sens, je ne pouvais savoir la suite des évènements. Aussi je m'allongeais au sol, attendant que mon bourreau souhaite m'enlever mes bandages. Après ça je serai définitivement tranquille, elle aura fait son œuvre et me laissera vivre ici sans plus d'intérêt pour moi.

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Vlamidir.
Un grognement sourd s'échappa du fond de sa gorge. Ludvig lui faisait du chantage et Vlad n'aimait pas cela. N'importe quel daeva aurait été heureux si un scientifique lui aurait annoncé l'idée de le mettre au placard quelques temps, mais cette idée ne plaisait pas du tout à l'immortel. Si Ludvig ne venait plus lui rendre visite, il ne pourrait plus s'amuser. Il lui resterait toujours Julia, mais elle venait rarement le voir.

Serrant les dents, Vlad tira Lud vers lui et changea soudainement de position. Il s'assit sur le sol et laissa Lud s'empaler sur son sexe, obtenant ainsi un meilleur angle de pénétration. Déposant son menton dans le creux de l'épaule du scientifique, il lui mordilla l'oreille, continuant de le branler de sa main.
-Crois-tu sincèrement que ce cadeau, il le dit avec un air dédaigneux, puisse t'apporter le un centième du plaisir que je te donne? Ne sois pas ridicule! Cette fille ne sera pas digne de m'arriver à la cheville avant cinquante ans, tu le sais tout aussi bien que moi.
Son sang bouillonnait. Il allait bientôt venir.

Hank Jefferson.
-Ils servent leur pays! s'exclama-t-il froidement, semblant s'emporter. Si un de vos gros cerveaux trouve le remède au cancer, ça sauvera des millier de vies!
Le sang lui était rapidement monté à la tête. C'était une corde sensible chez-lui et Félix avait tiré dessus comme s'il était un toutou en laisse.
-Une seule personne doit souffrir pour en sauver plein d'autres. Pleurer alors qu'ils deviendront des héros, c'est ridicule...

Sachant qu'il s'était emporté un peu trop rapidement, Hank prit quelques secondes pour se calmer et se ressaisir. Il ne répliqua rien à Félix qui le suivait de toute manière. Contrairement au scientifique, le militaire savait exactitude à quel étage il était descendu et où il se rendait. Marchant un peu dans le couloir, il finit par s'arrêter devant une porte semblable à toutes les autres. Il passa le scanner rétinien et la porte s'ouvrit. Il entra, tranquilos.

-Vous préférez entrer ou rester dehors? demanda-t-il à Félix en se tournant vers lui, la main sur la poignée pour refermer la porte. Se sont mes appartements.
Ici, c'était chez-lui. En tant que capitaine, il avait droit à des appartements spacieux. Un 3 1/2 : Une cuisine, un salon, une salle-de-bain et une chambre. Les murs étaient gris et blanc, l'intérieur moderne, mais simple et sobre.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Ludvig

La menace de le mettre au placard avait marché apparemment et c'était à nouveau beaucoup mieux

- Ho ça ça dépend de toi.....

Son corps était brûlant, de ses pectoraux qui lui collaient au dos à ses mains qui jouaient avec lui. Ludvig en avait du mal à parler tellement ce nouveau pan de leur relation le faisait planer. Mais ça dépendait en effet seulement et uniquement de Vlad au final, et là il était de retour sur le bon chemin, le scientifique plaçant sa main sur la nuque du Daeva pour le coller un peu plus à lui et l'embrasser une nouvelle fois alors qu'il sentait son esprit lâcher prise sur son corps. Lui qui n'avait pas l'intention de souiller Vlad, voilà qu'il lui avait couvert la main de son sperme, et son corps en demandait pourtant encore, refusant de se calmer tant que le Daeva le toucherait. Non, c'était certain, cette Natalia ne lui arriverait jamais à la cheville, même après une cinquantaine d'année elle ne pourrait égaler cet homme parfait.

Anaka

De retour devant la fosse, Anaka reçu le mot "responsabilité" comme une épée de Damoclès au dessus de sa tête. Elle devait prendre sous son aile les nouvelles cobayes de Félix et de Julia, comment allait-elle seulement pouvoir s'en sortir indemne ? La lumière rouge de la fosse lui brûla les rétines un instant alors que les portes se refermaient derrière elle. Après un soupir, entendant parfaitement les autres se demander où et comment elle avait eu ses vêtements, Anaka se servit de son organe de Jacobson pour repérer l'odeur de l'eau de Cologne de Félix et se retrouva, en suivant les traces de ce fumet, devant une jeune fille un peu plus vieille qu'elle apparemment mais certainement traumatisée par ce qui lui arrivait. La reptilienne s'accroupit devant elle, assez peu sûre de ce qu'elle allait devoir dire pour lui faire lever la tête, trop effrayée à l'idée de la couper en lui mettant une main sur l'épaule. Elle ne savait même pas son nom, ni à elle ni à l'autre d'ailleurs

- C'est Félix qui t'as menée ici hein ?

Elle le savait déjà, mais c'était un moyen comme un autre de lui faire lever les yeux

- Moi c'est Anaka, on m'a demandé de veiller sur toi et sur la fille là bas.

Tout en disant ça, la daeva désigna du doigt un coin sombre d'où provenait l'odeur du produit de nutrition cellulaire. On n'y distinguait pas grand chose, mais la reptilienne savait qu'elle ne pouvait pas se tromper, elle l'avait vu entrer.

Julia

Échantillons en poche, Julia remonta d'un étage pour retourner aux laboratoires et vérifier ce qu'elle voulait voir. Quitte à avoir des enfants autant qu'ils aient un ADN stable, et puis elle devait aussi mettre au point sa construction génique pour qu'Anaka produise ce qui protégeait les Black Mamba de leur propre venin.... Au final elle avait quand même du boulot, et c'était un vrai pied que d'être enfin seul au labo, au moins elle pouvait mettre les marches militaires qu'elle appréciait histoire de faire son boulot dans la joie et la bonne humeur.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

Jefferson s'énervait d'un seul coup, surprenant le scientifique, mais bien instructif quand même cette confrontation. Marchant derrière le capitaine, Félix réfléchissait quand même à ce qu'il venait de dire, ce n'était pas totalement faux.

- Devrais-je envoyer alors mon cobaye au pôle médecine? Parce que dans ma division, on a plutôt la tâche de créer des "armes, des milliers de morts pour un vivant… le cancer, c'est pas mon domaine de compétences.

Devant la porte, Félix regarda dans l’entrebâillement l'appartement, sifflant alors, un peu jaloux quand même.

- Joli! Quand je pense qu'il est plus spacieux que le mien. Mais je vais vous laisser, je vais pas vous bouffer votre temps libre. Au moins, maintenant, je sais où se trouve votre appart, ce sera moins coton de vous retrouvez si jamais je décide d'accepter votre proposition de boire un verre.

Tapotant l'épaule de Jefferson, Félix finit par sourire au capitaine, en levant la main pour lui dire au revoir. Il avait pas vraiment d'horaires, mais il avait des recherches à effectuer sur le projet Harpie, et puis, il devait voir l'homme au griffe d'acier au début d'après midi.

Hélis

Alors que Hélis regardait un peu les instruments de Ludvig, Natalia était de moins en moins rassurée, l'attente était bien trop stressante.

- Les scientifiques de la zone médicale ont de l'humour. Te laisser dans cet état à Ludvig, j'imagine qu'ils ont pensé que ça ferait plaisir au scientartiste de te laver lui-même.

Un frisson d'effroi parcourut l'échine de la Daeva qui appréhendait de plus en plus sa rencontre avec ce Ludvig Strauss. Serrant les poings posés sur ses cuisses, elle espérait désespérément que tout ce qu'elle entendait sur lui n'était que des tissus de mensonges. Hélis faisait le tour, intriguée par un détail sur Natalia en découvrant que le bas de sa tunique était relevé légèrement dans le bas de son dos. Elle ne toucha pas la Daeva, mais elle réalisa que cette petite sainte nitouche portait un tatouage, sans pouvoir le distinguer, mais ça la fit rire, surtout d'imaginer la réaction de Ludvig ou même Vlamidir en le découvrant. Strauss allait-il le lui enlever? Au contraire le renforcer? Hélis s'en foutait, mais ça ne laisserait sans doute pas indifférent l'ivrogne, et c'est bien ça qui la faisait jubiler.

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Yumi
Je n'avais pas vraiment fait attention à l'approche d'Anaka, pas que j'étais mal poli, loin de là, mais j'étais perdu, perdu dans mes pensées, mes souvenirs. Mais au première paroles de la fille, je levais la tête, j'avais beau être agé de 23 ans, j'avais le caractère et comportement d'une enfant. Une enfant fragile et ça je le devais à mon père. Regardant Anaka un peu désorienté, je fini par faire un petit oui de tête, en entendant la raison de son approche et surtout son prénom, je me détendis un peu, rassuré, Félix m'avait dit qu'elle me prendrait sous son aile, donc normalement je devais pas être en danger tant que je restais à ses coté. Timidement je répondis
Anaka... enchanté, Mr Félix m'a parlé de toi... que tu me prendrais sous ton aile... il a menacé tout le monde de tué le premier qui me ferai du mal....
Je regardais la direction sans rien voir
J..je la vois pas...
Je regardais Anaka, elle aussi avait subit des mutations, mais je ne dis rien, ne réagi pas vraiment parce que je savais que je vivrai pareil, je ne lui posais qu'une question.
Est ce que ça fait mal ?

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Anaka

C'était donc pour ça que Julia lui avait parlé d'elle aussi, tout simplement parce que Félix voulait qu'elle la protège elle aussi. Elle devait avoir un patrimoine génétique intéressant pour qu'il veuille la garder intacte. Et vu sa menace, il valait mieux pas qu'elle la touche, quoique, Julia avait l'air d'avoir une idée en tête, donc sans doute serait-il mieux qu'il décide de la tuer, chose qu'il ne fera jamais vu le caractère de Julia. En somme elle était coincée avec cette menace qui n'avait pas l'air d'en être une. La question de la fille avait bien des réponses, parfois oui, parfois non, mais au fond Anaka pouvait bien dire ce qu'elle voulait puisqu'elle ne voyait pas de quoi elle parlait, pas avant de suivre son regard en tous cas

- Nan... pas à moi en tous cas. Suis-moi, autant qu'on se rapproche de la troisième.

Elle ne voulait pas vraiment parler d'elle, et c'était une évasion comme une autre que de la faire se déplacer vers la deuxième protégée. Comme l'avait dit Julia, elle était aveugle, mais pas à cause de ses yeux en eux même apparemment. Elle n'aurait pas le temps d'avoir ses autres sens plus développés, et ça n'était sans doute pas le but de Julia. La reptilienne espérait en tous cas que ça n'aille pas aussi loin que les projets de son créateur à lui, mais si elle les avait récupérés......

- Salut. N'ai pas peur, je suis chargée de veiller sur toi et sur.....

C'est à ce moment là que la jeune femme se rendit compte que son autre protégée en lui avait pas donné de nom. Dans la fosse c'était une chose à laquelle ils pouvaient tous se raccrocher, seuls les conflits les faisaient s'appeler par les surnoms haineux ou les numéros, en général ils s'appelaient par leurs noms, histoire de ne pas oublier qui ils étaient et qu'au fond ils étaient sans doute quelque part encore des personnes.

Julia

L'extraction de l'ADN n'était pas un problème en soi, le soucis était l'attente pendant le séquençage et surtout derrière l'analyse de ce séquençage, mais comme son prédécesseur avait déjà complètement rentré le génome de la daeva dans leurs donnés elle n'avait plus qu'à aligner ce qu'elle avait maintenant et à regarder les différences avec la dernière mise à jour qu'il avait faite. Après ça elle trouverait bien comment lui intégrer un gène en plus. En attendant Julia regardait un peu les différents allèles que Anaka avait pour voir si sa petite idée pouvait être mise au point. Elle allait sûrement galérer pour avoir tout ce qu'il lui fallait, ne souhaitant pas s'abaisser à aller chercher elle même les graines qu'elle voulait faire pousser en elle, mais elle trouverait un moyen, et la savoir génétiquement compatible sur tous les points de celui à qui elle voulait lui faire avoir un gosse fit sourire Julia comme un enfant à Noël, à ceci près que le sourire était quand même plus malsain.

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Yumi
Je regardais Anaka, et discrètement les autres, c'est vrai que la douleur dépendait sûrement de se qu'on vous faisait et la manière, j'ignorais tout de se que j'allais devenir, Félix ne m'avait rien dit. Faisant un petit signe de tête, je me suis levée pour la suivre, restant bien près d'elle mais sans la toucher comme Félix me l'avait ordonné. Arrivée j'ai pu découvrir une fille aux yeux bandé je me demandais tout de suite se qu'elle avait sans osé posé la question, je ne voulais pas être mal poli.
Il me fallu un temps pour comprendre l'arrêt de phrases de ma protectrice, je lui avais rien dit car je savais pas si je pouvais utiliser le mien ou si j'étais un simple numéro. C'est hésitante que je répondi

Yumi... Je m'appelle Yumi, mais mr Félix veut m'appeler 525

Taryn
Immobile j'écoutais se qu'il se passait autour de moi, sursautant surprise en entendant qu'on s'adressait directement à moi, me mettant assise, je tournais la tête vers le son des voix. Elles étaient 2, et aucune ne me voulais de mal apparemment. Souriant vaguement dans le vide je me présentait.

Bonjour... Moi c'est Taryn....

J'avais fini par me remettre de ma séance avec Julia retrouvant un tempérament plus combatif, j'étais surtout frustré maintenant de ne savoir se qu'il se passait autour de moi, j'espérais qu'elle allait pas me laisser aveugle pendant des jours ou des semaines parce que ma patience était souvent limité.

Désolé je peux pas vraiment vous voir avec ça, ni voir où je suis donc si je parle dans le vide c'est pas volontaire

Je touchais doucement l'un des bandages sans l'abîmer.

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Vlamidir.
Il se lécha doucement les lèvres.
-Je sais déjà que tu es drogué à mon corps, je suis certain que tu en rêvais depuis des années, murmura-t-il langoureusement.
Quant à lui, l'idée lui avait traversée l'esprit auparavant. Quelques fois. Mais il n'avait jamais imaginé que cela puisse lui apporter autant de plaisir. Maintenant, la seule chose qu'il voulait était de recommencer, il ne pensait plus pouvoir se passer de cette délivrance hebdomadaire. Il voulait pilonner le petit cul de Ludvig encore et encore.

Vlad appuya sur les hanches de Lud pour enfoncer son sexe plus profondément dans son corps, se mordant la lèvre inférieure. Lorsque le scientifique toucha l'extase, ses muscles intérieurs se contractèrent et le daeva ne mit pas longtemps pour le rejoindre. Dans un grognement guttural, il se répandit dans le scientifique. Un peu épuisé après cet orgasme monumental qui l'avait frappé de plein fouet pour la première fois depuis tant d'années, il se contenta de serrer Ludvig contre lui durant quelques instants. Reprenant sa respiration, il ferma les yeux un moment.
-Tu as pris ton pied, hein?
Un sourire moqueur se traça sur ses lèvres.
-Alors, maintenant, tu songes toujours à aller déballer ton cadeau?

Hank Jefferson.
Décidément, Félix n'y comprenait rien.
-Vous croyez que j'ai sauver des vies comment en Syrie? En dialoguant pacifiquement avec les groupes extrémistes? Non, j'ai tué des tas d'hommes, Félix, j'ai retirer la vie à des êtres humains qui ne savaient pas l'apprécier pour en sauver d'autres qui méritaient de vivre. Nous avons besoin de nouvelles armes plus performantes pour sauver plus de vies innocentes, même si cela implique la mort des coupables. Servir dans votre division peut aussi sauver des vies, c'est également servir les États-Unis d'Amérique.
De toute manière, ce ne serait que le juste châtiment. Quand venait le temps de protéger et de sauver, Hank n'avait plus aucune pitié pour personne.

-Autant d'espace ne sert à rien puisque je ne suis quasiment jamais ici, lâcha-t-il simplement si cela pouvait atténuer la petite jalousie qui mordait Félix.

Le militaire se raidit lorsque le scientifique lui tapota l'épaule.
-Ne me touchez pas! grogna-t-il en se reculant rapidement pour se dégager.
Il détestait être touché. Félix ne l'apprendrait-il donc jamais?

-Très bien.
Il haussa simplement les épaules et ferma littéralement la porte au nez du scientifique. Étrangement, il était persuadée que, ce soir, Félix viendrait. Ne serait-ce que par curiosité.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Natalia

L'attente était longue, bien trop longue au goût de la Daeva, même si paradoxalement, elle n'était pas particulièrement impatiente de rencontrer ce taré de Ludvig. Mais rester assise à écouter les dires de Pyros était une torture en soit. Elle sentait son regard la déshabiller, sa haine aussi envers elle. Elle était fille d'un baron de la drogue. Oui, ça n'avait pas eu que des bons côtés, loin de là, mais elle ne pouvait nier qu'elle avait eu une enfance agréable, couverte d'attentions et d'amour par son père, vivant dans le luxe aussi. Elle n'avait jamais manqué de rien, était ce pour cela qu'on lui faisait payer cette chance? Elle n'avait rien fait de mal pour mériter ce sort, elle s'en convainquait, mais elle se demandait vraiment pourquoi elle avait été repérée, comment dans l'esprit tordu d'un des scientifiques elle pouvait devenir la femme parfaite. Se recroquevillant sur sa chaise, les bruits de pas de l'autre côté de la porte la faisait trembler un peu plus à chaque fois, mais personne n'entrait, et voir Hélis commençait à s'impatienter n'augurait rien de bon à ses yeux.

Félix

Prévisible, tellement prévisible sur ce coup là, Hank n'aimait vraiment pas qu'on le touche, et Félix partit en direction de l'ascenseur un sourire moqueur au coin des lèvres. Ce type l'intriguait vraiment, il était difficile de le cerner, il ne parlait pas beaucoup habituellement mais cette fois, il en avait appris bien plus sur lui que ces deux dernières années. Intriguant, voilà ce qu'il était, surtout dans cette manière de lui proposer un verre le soir même, ça ressemblait presque à une invitation plus...personnelle. Mais venant d'un type pareil, c'était tout bonnement impensable. Ca lui rappela d'un coup ses années de fac, à jongler entre femmes et hommes, manipulant la gente féminine et se détendant avec la gente masculine, mais il n'avait jamais connu quelqu'un de la carrure et de la prestance du capitaine à l'époque. Il repensa alors à Hélis et sa punition, lui et sa grande bouche! A cause de ça, il n'aurait pas le droit à sa soirée poker et plus et affinité. Il allait devoir trouver quelqu'un d'autre pour ce soir, à moins qu'il n'accepte vraiment ce verre dans les appartements du capitaine, quoique ça ferait jaser pas mal de monde si ça se savait, et d'un coup, un large sourire étira les lèvres de Félix, l'idée lui plaisait de plus en plus.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Ludvig

Oh ça, pour être accro à son corps il était accro, et oui il avait pris son pied il n'allait pas mentir. Les bras de Vlad entourant son corps lui donnaient plus envie de rester à sa place qu'autre chose mais il allait bien devoir retourner au boulot un jour

- Déballer ? Sans doute pas mais va bien falloir que je le renvoie.

Tenter de se lever était une véritable torture de plaisir, à croire que son corps ne voulait pas se dés-imbriquer de celui de Vlad, le Daeva serait sans doute même partant pour un second round et cette pensée n'aidait pas vraiment le scientifique à s'en détacher. Mais il parvint quand même à reprendre le dessus pour revenir un peu sur terre et se dégagea le l'étreinte de l'homme parfait sans pour autant se lever tout de suite. Le scientifique refit face au Daeva pour à nouveau approcher ses lèvres des siennes et lui dire la condition pour qu'il garde l'exclusivité

- Tant que tu me donneras pas envie de regarder ailleurs, je serai à toi et rien qu'à toi.

Suite à cette promesse, Ludvig se releva pour enfiler son pantalon, seul fringue encore en état d'être porté, et sortit de la chambre de Vlad en lui laissant le reste. Le scientifique prit ensuite la direction des stock de fringue d'Utopia histoire d'au moins avoir une chemise sur le dos et en profita pour se laver un peu après cette passe, conservant, sans trop savoir pourquoi, un souvenir de ce moment passé avec Vlad dans un flacon.
C'est avec un soupir qu'il retourna ensuite enfin à son bureau, constatant plusieurs choses en arrivant avec les, désormais trois, flacons qui se battaient dans sa poche. Pyros qui détaillait la nouvelle, la nouvelle sur le point de gerber et toujours pas prête à faire partie de l'aventure, un scientifique posé contre le mur en train de se réveiller avec difficulté et surtout, la bouteille de vodka brisée et son contenu répandu sur le sol et les fringues du scientifique

- C'est quoi ce bordel ?

S'il avait dit ça avec le sourire, son collègue du pôle médecine se releva prestement et dans la crainte

- Cette petite garce.... Désolé pour le cadeau Strauss, je pensais pas qu'elle me le briserait sur le crâne pendant que je préparais de quoi la garder sage et obéissante.

- Sage et obéissante hein ?

- Ouai. Un nouveau joujou qu'on a pu mettre au point. Il reste une seringue prête à l'emploi si tu veux la voir douce comme un agneau à répondre à tous tes caprices comme......

Esquivant une autre bouteille, vide cette fois, le scientifique regarda surpris le scientartiste qui bouillait de rage

- Dégage !

Il n'en fallut pas plus à l'autre homme pour décamper, Ludvig empoignant une bouteille de gin et un verre qu'il avala d'une traite avant de se tourner à nouveau vers Natalia un verre à nouveau plein à la main

- Alors comme ça ils veulent vraiment que je te babysit hein ? Suis moi.

Récupérant le dossier au passage pour vérifier chacun de ses allèles, Ludvig comptait sur Pyros pour la faire avancer dans les couloirs, à l'exacte opposé de la chambre de Vlad, et pour ensuite la faire entrer dans sa nouvelle chambre.

Anaka

Taryn et Yumi donc, Anaka se présenta à son tour à Taryn avant de relever les yeux vers Yumi

- Numéro ou pas avec les scientifiques, ici tu resteras Yumi. Taryn, ne touche pas trop tes bandages, Julia a tendance à les faire à la va vite parfois même si les garder est nécessaire, et je pourrai pas te les refaire.

Pas sans les abîmer un peu plus s'entend. La reptilienne s'assit à côté de Taryn en prenant soin de ne pas la toucher, ne sachant pas trop quoi faire si ce n'était veiller à ce que personne ne les approche de trop près et à ce qu'elles puissent manger relativement convenablement quand le repas viendrait. Mais ça il faudrait attendre le soir.

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Yumi
Je regardais Taryn, ça voix semblait calme quelqu'un qui vivait dans le noir, peut être mon sort serait pas si terrible que ça. Entendre Anaka me dire que je ne perdrais pas mon identité, que entre nous on gardait mon prénom, je souri un peu, c'était après tout la seule chose qui me restai de ma vie d'avant.

D'accord, j'ai pas être un numéro de toute façon...

M'installant près d'Anaka je regardais autour de moi, j'avais pas mal de questions en tête, certaines je savais que seul Félix me répondrait mais pour d'autre j'espérais des réponses d'Anaka.

Pourquoi on est ici ? J'ai compris que j'allais subir des modifications même si je sais pas lesquelles mais il doit y avoir une raison, c'est pas juste pour jouer si ?

Il y avait vraiment de tout ici, des mutations en tout genre, alors savoir se qui allait m'arriver était dur.

Taryn
Sur le conseil d'Anaka, je laissais tranquille mon bandage, savoir qu'en plus Julia avait peut être mal attaché se qui était censé me protéger les yeux afin que je ne finisse pas réellement aveugle ne me rassura pas. Je commençais à vraiment en avoir marre de cette scientifique qui m'avait prise pour un jouet. Si elle pensait que tout ses caprices serais fait, elle se trompait avec moi.
Je répondis calmement à Anaka, elle n'était pas responsable de mon sort et je n'avais pas pour habitude ne m'énerver contre les innocents.

Merci pour l'avertissement, après sa menace j'aurai pensé qu'elle aurait fait quelque chose de solide. Anaka, est ce que... tu pourrais me dire où on est ?

En dehors de ma cellule isolé et du laboratoire je n'avais rien vu du lieu, j'avais besoin de savoir, c'était frustrant d'être dans un lieu sans rien en connaître.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

Quatrième sous sol atteint, Félix regarda sa montre, son ventre gargouillant alors, mais il n'avait pas le temps de manger ou du moins de passer à la cantine de la zone 52, préférant reprendre ses recherches sur le cobaye 525. Entrant dans le bureau, la musique ultra forte de marches militaires lui cassa les oreilles tout en le faisant rire, Julia ne changerait donc jamais. Plongée dans son étude, la scientifique semblait une véritable psychopathe par moment. Sur cette pensée qui l'amusait, il ne la dérangea pas et s'assit à son bureau, récupérant le dossier pour vérifier le code génétique de 525, tout en attendant les résultats des tests sanguins qui mettraient du temps à sortir. Opération chirurgicale à la mode Julia ou mutation génétique, Félix hésitait encore sur le procédé, même si la deuxième option le tentait bien plus. Manipuler l'ADN pur et dur, il regarda un peu dans sa base de données les gènes qu'il possédait à la base, et il fut bien heureux de trouver des gènes d'aigles. Mais il voulait des Harpies, des aigles bien spécifiques. Il dut donc passer commande auprès de l'état major militaire, qui relaierait la demande auprès de labos, bref, ça prendrait une bonne journée, ce qui tombait bien vu qu'il n'avait pas de militaires dispo pour son étude sur 525 avant…

- Et merde, quel con!

Il avait tenu le capitaine pendant pas mal de temps, et il avait fallu qu'il oublie de lui demander un ou deux militaires pour encadrer son étude de 525, même si elle ne paraissait pas dangereuse, mais protocole obligeait, un coup de scalpel était vite arrivé. Enfin, ça lui faisait finalement une excuse pour retrouver le capitaine dans ses appartements...

Natalia

L'attente était insupportable, surtout le fait de ne pas savoir à quelle sauce elle allait être mangée. Hélis regarda sa montre et plaisanta sur le fait que Vlamidir devait être quand même un sacré bon coup pour que cela dure autant de temps, tout en jetant un regard à la Daeva. Natalia resserra un peu plus ses bras autours d'elle, craignant autant pour sa vie que pour sa pureté. Elle avait beau avoir 26 ans, elle n'avait jamais vraiment eu de petit ami, et les relations d'un soir ne l'avait jamais intéressé non plus, elle qui espérait un jour rencontrer l'homme de sa vie pour comprendre ce qu'était vraiment l'amour, elle tremblait à l'idée qu'elle perdrait sa chasteté dans les mains d'un scientifique fou, d'un daeva qui n'était finalement plus humain, ou même d'un militaire, ou d'un daeva dans la fosse aussi. Alors qu'elle avait envie de vomir à cette idée, Natalia sursauta lorsque la porte s'ouvrit pour laisser place à un homme plutôt grand, pas trop mal battit, mais une aura peu rassurante émanant de lui. Et le scientificomédecin qui tremblait à côté en le saluant n'arrangeait rien à l'état de Natalia non plus, seule Pyros salua normalement le scientartiste, attendant sans un mot des ordres. Quand il balança la bouteille vide en l'entendant râler, apparemment peu enthousiaste à l'idée de s'occuper de la Deva, Natalia recula légèrement en sentant l'odeur du mauvais alcool, mais se leva quand il lui demanda de le suivre.

- Oui, Monsieur.

Ludvig s’arrêta net, se retournant vers la Daeva, un peu surprise de le voir si étonné en la regardant, sans doute ne s'attendait-il pas à ce qu'elle lui obéisse si facilement, ou bien était ce simplement le son de sa voix qui l'avait étonné, beaucoup d'hommes réagissaient ainsi quand elle parlait en général, ce qui la mettait mal à l'aise d'ailleurs. S'approchant de Ludvig, gardant la tête basse, suivie d'Hélis qui se demandait bien ce qu'elle allait faire si elle ne pouvait même pas menacer un peu la daeva. Pour Natalia, elle avait tenté sa chance, une fois de plus, et elle avait échoué, une fois de plus… Ludvig ne semblait pas vouloir la toucher, ni même se servir d'elle finalement, ça semblait plus le gonfler qu'autre chose, il fallait dire que vu la crasse dont elle était couverte, ce n'était pas forcément étonnant, mais alors elle obéit, ne préférant pas se prendre un coup s'il se mettait en colère, et peut être la voir trop obéissante l'ennuierait-il aussi. Mais le voir aussi peu intéressée l'intriguait, ça ne correspondait pas vraiment à ce que les autres disaient de lui.

- Si vous ne voulez pas vous "occupez " de moi, je serais raie de pouvoir rentrer chez moi dans ce cas…

Sa voix était elle si angélique que ça pour qu'il se retourne pour la regarder comme ça à chaque fois? Elle n'en savait rien, mais elle se demandait quand même à quoi il pouvait bien penser ce scientartiste.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Anaka

Entre le pourquoi on est ici et le c'est où ici, Anaka eut un pauvre sourire

- Ici, c'est la fosse de la zone 52. C'est là que son conservés tous les daevas en attente de modification ou une fois terminés s'ils ne sont pas une menace pour les autres. Et pour ce qu'on va faire de vous, j'ai bien peur de devoir vous dire que vous êtes les cobayes de projets militaires. Julia et Félix sont deux chercheurs de la section manipulations génétiques et autres xénogreffes. Julia a plus tendance à mettre la main dans le cambouis désolée.

Taryn devait déjà le savoir ça, vu l'état de ses yeux. Mais pour Yumi, Félix ne devait pas avoir commencé son travail vu son état, quoique lui serait sans doute plus subtil, mais comme il se méfiait d'elle plus que Julia ne le faisait elle n'avait pas bien eu l'occasion de le voir

- Après le mot "jouer" est sans doute un peu fort mais Julia prend bien son pied pendant les opérations en général, si un jour on te parle de la psychopathe, de la bulldog ou la bouchère, c'est elle. Et crois pas que ce sera forcément fini quand les implants seront terminés.

Après avoir dit ça, Anaka eut un nouveau frisson de dégoût avant qu'une pensée ne lui traverse la tête. Depuis combien de temps n'avait-elle pas saigné ?

Julia

Au milieu de la musique, au moins elle n'entendait pas les piaillements des autres chercheurs à propos de leur projet, ni même Félix qui était entré avant de se traiter de con. Elle avait enfin ses résultats et était rassurée pour la suite des événements, l'ADN d'Anaka était stable au possible, comme si elle était née comme ça. Elle s'était donc mise au travail, ignorant totalement son collègue, pour fabriquer la cassette d'ADN qu'elle devait lui imbriquer afin de ne plus craindre son propre venin. Le processus était long et avec diverses étapes de pause ce qui lui permettait de regarder aussi les résultats de ses tests hormonaux qui lui arrachèrent tant un sourire qu'une grimace. Elle était à quelques jours de pouvoir concevoir, son ADN serait modifié d'ici là mais pour ce qui était du père ça allait être plus ennuyeux.

Ludvig

"Oui monsieur" ? Elle avait encore de cette saloperie dans les veines ou quoi ? Ces mecs ne comprenaient définitivement pas la logique de Utopia, et vu les annotations sur le dossier ils avaient une mentalité bien cadrée. Bordel c'était pourtant pas compliqué, s'ils lui laissaient c'était pour faire la femme parfaite, pas la parfaite petite poupée gonflable. Avec ce qu'ils avaient noté comme changements à faire il était pratiquement certain qu'elle fasse d'un enfant mâle un gamin complètement stérile pour cause de surdose d'hormones féminines. Et c'était plus un corps humain qu'ils voulaient qu'elle ait, c'est une haltère vu les mensurations. Quelle bande de crétins. Physiquement elle était déjà pas mal proportionnée et c'était ça qui faisait la perfection, pas un bonnet G pour une taille dont il ferait le tour rien qu'en y plaçant ses deux mains. S'ils voulaient se taper une mante religieuse obéissante ils devraient pouvoir trouver ça dans la fosse. La nouvelle prise de parole de Natalia laissa Ludvig un peu sur le cul

- M'occuper de toi ? Si t'es à ce point en manque fait appeler un soldat t'es pas vraiment mon style. Et pour ce qui est de chez toi, nous y sommes. Si mademoiselle la baronne veut bien se donner la peine d'entrer.

Gunberg la voulait pour quelque chose, Ludvig n'avait jamais vraiment écouté quoi mais sa voix devait faire partie du lot. Elle était pas spécialement disgracieuse à l'oreille, mais comme il l'avait dit à Vlad, il n'était qu'à lui, et ce ne fut pas en voyant cette petite pouliche que ses entrailles avaient décidé de changer d'avis. Elle ne lui arrivait carrément pas à la cheville.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Natalia

Ce type était vraiment étrange, pas du tout comme tout le monde l'avait décrit. Natalia se retrouva vite tremblante et perdu face à tant de contradictions.

- Non, je… Vous parliez de me babysiter, donc je disais que vous vous occuperiez de moi comme on le dit pour un enfant, je ne parlais pas de…

Baissant la tête, fermant un peu plus ses jambes, rien que cette idée de laisser un soldat la toucher la révulser.

- Je ne parlais pas de ce genre de choses…

Alors qu'elle se morfondait, Hélis la poussa, fatiguée par cette femme qui semblait si fragile. Natalia entra alors dans sa nouvelle cellule, vraiment spartiate, mais au moins, elle ne risquait plus de se faire attaquer. Mais le confort n'y était pas, cela ressemblait plus à une cellule de prison à ses yeux.

- Qu'est ce que vous allez faire de moi, Monsieur? Je ne peux rien vous apporter, un être parfait, ça n'existera jamais, alors, qu'est ce que vous comptez vraiment faire de moi? Est-ce que… Est-ce que je vais souffrir?

Se retournant vers Ludvig, son regard perçant reflétait bien l'incertitude qu'elle ressentait sur son sort tout comme les tremblements dans sa voix. Un être parfait, pour elle, ce n'était bien qu'utopique, bien trop subjectif pour être réalisable.

- Vous n'avez pas envie de moi en tant que cobaye, c'est flagrant. Qu'est ce que vous attendez de moi alors? Si vous comptez me laisser enfermer ici juste parce qu'il semblerait que je sois une sorte de lègue, vous devriez me faire exécuter tout de suite… Ca vous ferait gagner du temps et j'éviterai le calvaire que vous semblez chercher à m'infliger pour vous pourrir votre journée…

Il était à cran, pourquoi? Sans doute à cause de ce qu'elle avait entendu dans ce couloir, si finalement c'était bien lui, vu que tout ce qu'on lui racontait sur lui ne semblait finalement qu'être mensonge.

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Taryn
Assise à regardé le vide, j'écoutais les paroles, je n'avais pas besoin de lui posé la question pour savoir qu'elle était là depuis un moment et aussi que Julia c'était en parti occupé de son cas. Tout était dit dans ses paroles. Entendre les surnoms de Julia me fis légèrement sourire, ça lui allait effectivement bien, quoique, peut être lui en trouverais je un nouveau, ça passerai le temps, de toute façon si j'ai bien compris on a rien d'autre à faire ici que tué le temps en attendant d'être charcuté.

- C'est vrai que ça lui correspond bien... et pour prendre son pied ça c'est claire, je rêverai de lui enfoncé une aiguille pleine de décharge pour voir....

J'avais retrouvé un peu de mon mordant, et c'était peut être pas plus mal quand on y pensait, surtout en l'entendant parler de suite.

Quoi tu veux dire que me rendre à moitié aveugle va pas lui suffire ?

Soupirant en évitent de grogné face à cette nouvelle désagréable, je tournais la tête comme pour la regarder, parlant d'une voix plus douce.

Est ce que tu pourrais me décrire un peu l'endroit ? je sais que ça doit pas être très beau mais c'est frustrant de ne même pas pouvoir me l'imaginé et de n'avoir aucun repère, j'ai toujours peur de me cogné à quelque chose...

Yumi
J'écoutais les filles parlé, me repliant un peu sur moi en les entendant, je voulais plus avoir mal, mais il semblait que j'étais mal tombé. Regardant le sol, je restais silencieuse, résigné comme à l'époque, je laissais mes pensées dérivées, je n'avais jamais été une grande bavarde, au contraire, j'étais connu pour ma discrétion, mon silence, c'était ma solution, me faire oublié en espérant qu'on ne viendrait ainsi pas me chercher.
Une autre de mes fantaisies était de laissé mes pensées partir assez loin pour m'inventer un monde, un lieu de bien être et de sécurité, d'échapper ainsi à la douleur, même si ça ne durais qu'un temps. Mon seul souhait était de ne jamais avoir à faire à cette Julia qui semblait avoir des méthodes trop brute à mon goût.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Ludvig

Elle n'avait plus vraiment l'âge qu'on la tienne par la main, et Ludvig la voyait plus à donner le sein qu'à téter le biberon. Passablement gonflé par la naïveté de cette greluche, le scientartiste finit son verre avant de reporter son attention sur le dossier pendant qu'Hélis poussait Natalia à visiter sa chambre. Il eut un léger rire en entendant sa question à la fin de son petit discours mais n'y répondit pas tout de suite. Au final il aurait sans doute du puisqu'elle enchaîna avec des évidences et une voix qu'il ne supportait plus. Le verre qu'il tenait plutôt nonchalamment cassa entre ses doigts et malgré les coupures légères qu'il avait suite à ça, Ludvig empoigna la mâchoire de Natalia qui devenait un peu trop bruyante

- Oui en effet ça me pompe l'air de m'occuper de toi alors que j'avais mieux à foutre. Donc tu vas me faire le plaisir de fermer ta jolie petite gueule avant que je ne doive te renvoyer au pôle médecine pour qu'ils te remettent la mâchoire en place ! Vlad a sans doute déjà récupéré, mais moi notre petit sport à deux m'a comme qui dirait légèrement fatigué et j'aurai pas la patience de t'écouter te plaindre. Donc oui si je m'occupe de ton cas tu vas morfler, mais si ça peut te rassurer vous n'êtes pas compatibles génétiquement avec Vlad pour faire une descendance parfaite. Et une chance sur quatre d'avoir un daltonien c'est pas spécialement grave, mais que votre gamin soit daltonien et qu'il ait en prime un syndrome d'Aarskog sans façon, merci.

Relâchant violemment la daeva en lui laissant la marque de ses doigts sur tout le menton et les joues, Ludvig se mit à rire doucement en se demandant comment elle avait pu avoir un chromosome X aussi tonché

- T'es une commande personnelle de Gunberg, certainement pas une femme potentielle pour le projet. Gunberg a été envoyé au Japon prendre des "vacances" quelques temps. Avec un peu de chance il reviendra bien un jour. Reste à voir comment. Profite bien de ta piaule, au moins maintenant t'as une douche.

Discussion terminée. Ludvig referma la porte au nez de la daeva en maudissant cet enfoiré de Gunberg. Bah son cas serait sans doute bientôt réglé. Les grands pontes avaient bien du voir qu'il avait voulu utiliser le projet Utopia pour se faire une fiancée et non en trouver une pour Vlad, après tout c'était assez flagrant sur les dossiers.

Anaka

Lui enfoncer une aiguille dans le corps.... qui n'en rêvait pas dans cette fosse. De ceux qui étaient passés par elle et qui étaient encore en vie du moins. Anaka ne répondit que d'un regard à Taryn, non ça ne lui suffirait pas et quand elle pourrait voir à nouveau elle le comprendrait assez bien. Pour ce qui était de l'endroit par contre ça serait vite fait

- Les seules choses auxquelles tu peux te cogner ce sont les piliers qui tiennent le plafond et les habitants. Imagine toi un énorme hangar, un peu dans le style de ceux où on range ou construit les avions. Rajoute par dessus ça l'équivalent humain d'un camp de réfugiés après un ouragan et tu y es globalement.

Équivalent humain....... au final cette phrase ne voulait pas dire grand chose dans cet endroit. Même la quantité n'y était pas vraiment, même si l'état de certains pouvait être résumé par ça. Des greffes qui tenaient pas, un ADN instable, une incision trop profonde qui aurait purulé non pas se soigner faute de passage du scientifique qui devait la surveiller. Au final c'était autant un mouroir qu'une réserve cet endroit.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Natalia

A ce rythme là, il allait lui casser la mâchoire, et pour le coup, même Hélis fut bien surprise de la réaction du scientartiste. La relâchant brusquement, Natalia se retrouva à terre, se tenant la mâchoire. Elle n'avait pas mérité ça, pas un tel traitement. Et finalement, elle ne savait pas ce qu'il lui ferait. S'il l'oubliait dans cette cellule, peut être mourrait elle de faim, c'était peut être le mieux au fond. Mais elle ne comprenait pas pourquoi il éprouvait une telle haine à son égard alors qu'elle ne le connaissait pas. On le disait artiste, à vouloir toujours améliorer les choses, mais finalement, elle ne semblait pas être intéressante pour lui. Tant mieux, en soit. Mais elle aurait préféré dans ce cas rester dans la fosse, au moins, elle avait rencontré Anaka là bas, elle n'aurait pas été seule. Se recroquevillant sur elle-même, Natalia ne voulait même pas se laver et n'arrivait pas non plus à pleurer, juste se laisser mourir… juste partir, surtout si c'était pour être traitée ainsi.

Hélis

Strauss avait manqué de lui casser la mâchoire à la Daeva, et la militaire avait failli intervenir alors qu'elle détestait pourtant la jeune femme. Mais elle était aussi bien intriguée par ce que disait Strauss. Mentait-il pour avoir Vlad pour lui tout seul? Ce n'était pas totalement insenscé comme raisonnement, mais dire qu'elle n'était pas compatible avec Vlad ne paraissait pas logique. Certes, Gunberg était spécial, et profitait allégrement de ses expériences, mais les grands pontes avaient complétement gelé tous ses projets, sauf celui concernant Natalia. Il avait été validé, approuvé et transféré à Ludvig, pour quelle raison l'aurait-il fait si elle n'étiat pas compatible? D'un coup, elle commença à avoir un doute sur ce dossier, avec les scientifiques du pole médecine, on pouvait s'attendre à tout. Pas mal de dossiers avaient été mélangés, sans doute que le bilan génétique n'était finalement pas celui de Natalia. Si elle n'était pas destinée à Vlamidir, elle devait quand même avoir de la valeur pour le projet, obligatoirement, sinon les grands pontes ne l'aurait pas gardé, ça coûté quand même pas mal d'argents et de temps ce projet là, alors ils n'auraient pas gardé un élément indésirable. Mais bon, elle ne dit rien, préférant ne pas se prendre un poing de la part de Ludvig.

- Vu que vous n'avez plus besoin de moi pour 412; je retourne à mon poste. Par contre, Mr Strauss… Je sais que ça ne me regarde pas mais… On a reçu des ordres sur 412, la surveiller comme pour Vlamidir, apparemment, les Grands Pontes sont plutôt ambitieux pour elle, comme pour Vlamidir. Il y a eu pas mal de grabuges au pole médecine ces derniers temps, ils ont du retrier les dossiers. Enfin, tant que cette fille souffre, c'est le principal pour moi.

Saluant Ludvig, Hélis se dirigea vers l'ascenseur pour retourner direction la fosse, reprendre son quart. S'il y avait des incohérences génétiques, Ludvig le remarquerait surement assez vite de toute façon.

» ☠ Zone 52 ☠ RP Part2