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Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

Elle était bien innocente, Félix l'avait senti au début de l'acte, mais c'était à croire qu'elle était en réalité en manque depuis des siècles ! Comment pouvait-on prendre autant son pied avec une femme reptile ? Félix ne réfléchissait plus depuis un moment, son cerveau totalement sous le coup de l'adrénaline et de l'extase profond qu'il ressentait. Habituellement, il avait du plaisir, mais pas à ce point là, jamais, pas à en gémir ainsi. Et la voix d'Anaka ! Il en voulait encore plus, l'entendre encore hurler de plaisir. Il n'y avait qu'une seule personne qu'il ressentait un tel bien être, une telle envie de continuer, c'était avec Hélis, mais jamais il ne s'était senti aussi soumis. Pour une deuxième fois, il y avait une femme qui était vraiment capable de le faire grimper au plafond. Après hélis, Anaka, et malheureusement, ce ne serait que pour une seule fois. Quoique vu l'état de son torse, ses bras et ses jambes, ca ne serait sans doute pas plus mal ! Mais il le sentirait passé quand il sortirait de cette chambre. Là, pour le moment, il plantait ses doigts dans la chair de la daeva tellement il était au septième ciel. Et Anaka ne semblait pas en reste, elle apprenait tellement vite ! Gardant ses lèvres contre celle de la daeva, elle devenait de plus en plus sauvage, à tel point que le lit tapait dans le mur commun avec la chambre de Ludvig et que la voix d'Anaka résonnait dans toute la piaule, et pendant un bref instant, il se demanda si les gens allaient croire que c'était Julia, la femme de glace, qui prenait finalement son pied.

Hélis

Le capitaine semblait bien curieux, mais vu qu'il parlait de diner d'affaire, Hélis n'avait pas jugé bon de parler du côté privé de la vie de Félix, comme ses conquêtes par exemple, une fille tous les soirs ou les deux soirs, il tenait sacrément la distance, le petit Lecha. Et elle... Ben elle n'était pas en reste, vu qu'elle était sa « favorite », dès que l'un avait un coup de blues ou s'ennuyer, l'autre rappliquait sans soucis. Mais la militaire sursauta quand Jefferson lui demanda où était son appartement. Lui faisait-il du gringue ? Non ce n'était pas le genre... Non, pas lui. Mais l'accompagner jusque chez elle était vraiment bizarre.

Ca va aller, capitaine. Vous pouvez me laisser ici.

« A moins que vous ne désiriez boire un verre ? », c'est ce qu'elle aurait dit si elle avait eu envie de profiter de la présence de Jefferson, mais cela faisait longtemps qu'elle ne ressentait plus rien pour lui, et elle était trop vannée pour penser à faire du sport de chambre ou tout simplement se taper la discute. Marchant dans le couloir, elle atteint son appartement, se tournant pour vérifier si le capitaine l'avait suivi ou non.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Anaka

Marbrés du sang du scientifique, l'étalon et le reptile s'étaient lancés dans une danse qui ne referait pas sortir indemne Félix. Douce ou sauvage ? Il avait sa réponse désormais, sauvage au point de le blesser, mais aussi sauvage au point de ne pas le laisser partir tant qu'elle n'aurait pas été rassasiée. Il voulait aussi savoir s'ils seraient capable de mettre à sac l'appartement de Julia, déglinguer le lit ça comptait aussi non ? Après tout c'est lui qui paierait les pots cassés, la psychopathe n'avait jamais vu la reptilienne aussi profondément dans cet état second. Tout ce qu'elle devait savoir, et que Félix avait préféré oublier, c'était qu'elle était dangereuse dans cet état. Enfin la douce chaleur fit place à une sensation qui tendit chacun des muscles de la daeva autant que du biologiste sous elle, enfin elle pouvait passer aux choses sérieuses et lui donner ce "feu d'artifice" qu'il voulait tant. Mais devant cette délivrance et le goût du venin Anaka reprit le dessus dans la panique et planta ses crochets dans l'oreiller de Julia plutôt que dans l'épaule du scientifique qu'elle chevauchait encore. Tremblante devant cette odeur de sang et ce qu'elle avait failli faire, la jeune femme n'osait plus bouger, ses pupilles retrouvant leur rondeur humaine alors qu'elle essayait de se souvenir de comment ils en étaient arrivés là, les deux crochets libérant leur venin dans les plumes de l'oreiller taché du sang de Félix. S'était-il rendu compte qu'elle avait failli le tuer alors qu'il atteignait l'orgasme ? Elle n'en savait strictement rien, mais elle le craignait fortement.

Ludvig

Il avait l'air bien pressé le petit Vlad, et bien hypnotisé aussi. Ludvig laissa donc leurs assiettes négligemment sur la table pour inviter l'Immortel à le suivre jusqu'à leur salle de jeu. De toute façon, vu que Julia avait de toute évidence réussi à convaincre Félix de s'occuper d'Anaka, les activités de la chambre d'à côté n'auraient pas permis la concentration nécessaire à l'installation du bijou de Vlad

- Si t'es sage le temps que je remplisse la paperasse après ça, je te laisserai jouer avec tes deux nouveaux fétiches.

Car c'était bien ce qu'il était au fond pour les regarder comme ça et tout accepter en échange, un fétichiste. Le scientifique ne prit pas la peine de fermer à clé son appartement derrière eux, de toute façon vu l'heure ils remonteraient juste après, si par bonheur Bart ne venait pas le chercher en appelant au secours.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

Anaka, pour sa première fois, avait été une vraie bête. Cet état second, Félix n'en attendait pas tant, et il était persuadé qu'il n'aurait jamais autant plané avec la Anaka humaine. Alors qu'ils atteignaient le point culminant de leur danse, Félix se délivra un peu de la pression en un grognement sourd et libérateur, tandis qu'il attendait le cri de Anaka, un orgasme qu'il espérait faire trembler les murs, mais en fin de compte, elle plongea sa tête dans l'oreiller de la psychopathe. Se retenant de déverser son plaisir, ses muscles tendus au maximum, Félix comprit vite que Anaka avait un problème, et il parvint à la retourner pour la passer sous lui, l'obligeant à retirer ses crocs. Son cœur sur le point d'exploser à force de se retenir, Félix posa son front sur celui de la daeva. Elle avait failli le tuer, mais elle s'était retenue, la preuve qu'il avait raison de lui faire confiance.

- Tu vois. Tu ne m'as pas fait de mal Anaka. Tu dois croire en toi.

Elle avait repris ses pupilles humaines, et alors qu'il allait lui dire qu'il allait bien, qu'elle ne devait pas s'inquiéter, il ne put résister plus longtemps et déversa sa semence, maintenue dans le préservatif qui était alors sur le point de céder au vu de la quantité. Félix n'avait jamais été jusque là, jusqu'à ce point de désir et de plaisir avec une femme, et surtout pas dans cette quantité là. Peinant à reprendre son souffle, il se laissa retomber sur le corps brûlant de la reptilienne, mordillant la peau de son cou pour un dernier délice.

- Alors ? Ai-je été à la hauteur de tes espérances ?

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Anaka

Alors qu'elle allait lui hurler qu'il était complètement inconscient, la question de Félix désarçonna complètement Anaka. À la hauteur ? À la hauteur de quoi ? Apparemment il avait réussi à donner à sa part animale ce qu'elle voulait puisqu'elle avait voulu l'achever, mais ça n'avait pas été ses espérances, ou du moins pas totalement. Pour elle il avait rempli sa part du marché avec Julia, point barre. Bon d'un autre côté c'était ce qu'elle voulait, ne pas avoir envie de recommencer. Pour le coup c'était gagnant, non seulement elle ne se souvenait de rien, mais en plus elle se revoyait planter ses crocs avec la ferme intention de tuer. Mais d'un autre côté, même si elle lui en voulait d'avoir encouragé cette partie d'elle qu'elle ne contrôlait pas le moins du monde, le sentir contre elle brûlant comme la braise et visiblement ravi de ce qui s'était passé avant quelque chose de plaisant

- Est-ce vraiment à moi qu'il faut poser cette question ?

Elle avait encore le goût de son sang dans la bouche, et l'odeur de ses plaies faisaient tourner légèrement la tête de la reptilienne qui sentait que déjà ses crocs étaient prêts et chargés pour une nouvelle tentative. Elle n'arrivait pas à se détacher de l'idée que Félix était sa proie, sa nourriture, et elle avait horreur de ça.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

- Sûrement plus à ton côté reptilien, j'imagine, vu ton air interrogateur. Alors comme ça, tu ne te souviens de rien ? Quel dommage, parce que tu as été d'une bestialité inégalée, et d'une très grande souplesse. Si seulement tu avais pu être plus endurante.

Se redressant, sentant les hanches d'Anaka trembler de nouveau sous son mouvement, il l'embrassa passionnément, laissant glisser sa main sur la cuisse de la daeva. Oh oui, elle avait été parfaite, sur bien des points, si on exceptait l'état de son torse et sa joue ensanglantée.

- Si tu n'étais pas aussi exténuée, j'aurais presque été partant pour un deuxième round, mais Julia veut te retrouver intacte et sur tes deux jambes.

Alors que le préservatif commençait à craquer, quelques gouttes de liquide s'écoulant dans la daeva, Félix se retira, défusionnant en laissant s'échapper un soupire proche de l'orgasme. Se lever fut une tâche bien difficile, mais nécessaire, il n'allait pas rester au lit avec une fille qui n'était qu'un cobaye et qui d'un coup, venait de perdre son charme. La Anaka humaine n'éprouverait plus le désir de recommencer, mais la Anaka reptilienne... C'était d'un coup bien moins sur vu le plaisir et la voix qu'elle avait donné. Alors qu'il se rhabillait à la hâte, déposant son boxer souillait sur le lampadaire de la chambre de Julia, Félix admira l'étendue des dégats, le lit était HS, le sol maculé de sang, Julia allait s'éclater surtout en voyant l'état de son mur. Quant au drap... Entre son sang, la sueur et son sperme étalé après retiré la protection, c'était un vrai champ de bataille. Attrapant une blouse de Julia, il la déposa sur la daeva, posant sa main sur ses yeux.

- Profites en pour te reposer un peu. Tu en auras besoin avec ce que te prépare Julia. C'est vraiment dommage que tu ne te souviennes de rien, ça valait vraiment le coup. Et Anaka, tu es plus forte que tu ne le penses, pour preuve, je suis toujours en vie, alors que tu aurais pu me mordre ou même me trancher en deux, tu as résisté, alors que j'étais à ta merci. Ne te sous estimes pas, tu vaux bien plus que ce que Julia essaye de te faire croire.

Embrassant une toute dernière fois la reptilienne, Félix quitta l'appartement, son sang maculant ses vêtements. Il allait devoir se soigner un peu, et il espérait que Julia serait dans le labo pour au moins lui filer des baumes pour son dos.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Anaka

Et en plus il la complimentait ? Ce mec devait avoir un grain, c'était pas possible autrement. Et contrairement à ce qu'il pensait, elle était parfaitement à même de tenir la distance, physiquement parlant du moins, parce qu'il était clair qu'elle aurait refusé un second "round". Alors que Félix vantait encore ses capacités, la reptilienne força sur ses yeux fermés pour faire taire cette envie de se trancher un steak de cheval. Anaka laissa Félix sortir, attendant que son odeur des divers parfums de ses diverses conquêtes ne s'éloigne pour se lever à son tour et renfiler la robe venant d'Utopia. Elle n'avait pas le temps de se laver, il fallait qu'elle sorte de là, qu'elle rejoigne Julia. Alors pourquoi après avoir fermé l'appartement et rejoint l'ascenseur elle avait préféré s'arrêter au rez-de-chaussée et profiter de la tendance des informaticiens à se mettre en bulle pour travailler ? Pourquoi était-elle allée dehors ? Pourquoi avait-elle tué les deux militaires qui la séparaient de l'extérieur ? Tout ça pour respirer l'air frais de la soirée ? Pour planter ses crochets dans un pauvre lapin qui passait par là ? Pour calmer son côté reptilien sans aucun doute, lui permettre de sentir du sang chaud couler le long de sa gorge, que ça soit celui des militaires ou de ce lapin.

Julia

Mine de rien ça avait été long avant que Félix ne se ramène à nouveau. Et seul, ce qui fit froncer un sourcil à Julia. Mais aussi couvert de sang ce qui la fit se lever

- Tu dois avoir un sacré côté masochiste pour sourire en étant couvert de coupures comme ça.

Le déclic se fit dans la foulée, Julia déboutonnant la chemise de son collègue pour évaluer l'étendue des dégâts. Rien qu'à voir l'état de son visage et de son torse, elle pouvait conclure une chose, Anaka n'aurait pas poussé si loin, pas en gardant conscience

- Je retire ce que j'ai dit. T'es complètement inconscient ! Quand je te disais d'arrêter quand elle avait les pupilles verticales c'est pas pour rien bordel !

Au moins il n'avait pas de trace de morsure, ce qui en soit prouvait que la jeune femme avait su se retenir et reprendre conscience. Mais un autre détail mit Julia hors d'elle, et ce détail fut la fouille des poches de Félix, celles de sa blouse étant bien trop légères à son goût

- Ne me dit pas que tu lui as laissé la clé, et qu'en prime elle est toute seule là haut..... Je te hais.

Déjà qu'il y avait peu de chance pour que son lit soit encore utilisable vu l'entrain que pouvait avoir le côté reptilien d'Anaka quand il s'agissait de vouloir casser des choses, mais ce n'était pas ce que craignait la scientifique alors qu'elle s'élançait dans les couloirs.

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Hank Jefferson.
Parfois, des meetings d'affaires valaient la peine de connaître son interlocuteur plus personnellement. Ce n'était pas pour rien que certains rands fonctionnaires apprenaient le nom des épouses de leurs actionnaires, connaissaient leurs plats préférés ou le style de vie qu'ils menaient. Enfin, Hank pensait qu'Hélis n'était pas ignorante de cela et lui avait fournit une bonne part de ses informations concernant Félix et que celles-ci ne contenaient rien d'alarmant.

-Je vous raccompagne et je repars, promit-il.
Il ne voulait pas importuner la jeune femme, mais tenait à ce qu'elle se repose. Quant à boire un verre. Non, certainement pas. Il avait déjà fait l'essai de boire chez un (presque) inconnu une soirée et avait bien vu ce que cela avait donné. Ce n'était guère une expérience à remettre. Quoique, avec une femme, les chances qu'il se passe quelque chose étaient moindres. Enfin, il avait déjà quelque chose de prévu pour ce soir et il était le genre à respecter ses engagements.

Il l'accompagna donc jusqu'à son appartement, attendit qu'elle y soit entrée, puis la salua avant de tourner les talons, reprenant l'ascenseur. Une nouvelle fois, il regarda sa montre. Il était pile poils juste.

-Parfait.

Fouillant dans une poche de son uniforme, il en sortit la clef de Félix et la soupesa dans sa main avant de refermer ses doigts dessus, comme un précieux objet.

Vlamidir.
Effectivement, son goût pour les pièces métalliques brillantes sur la poitrine pouvait s'apparenter à un fétichisme. Mais bon, tout le monde en avait un petit quelque part, non? Ludvig avait aussi sûrement son petit secret bien caché, un fantasme qu'il gardait au fond du placard.

-Alors dépêche-toi de me poser c'te truc! chantonna-t-il en ayant clairement hâte de revenir pour jouer avec la petite chaînette pendant au téton rosé du scientifique.

Il suivit Ludvig en dehors de l'appartement tout en ôtant son chandail - ou celui qui appartenait à Ludvig plutôt - au passage.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

A peine fut-il arrivé au labo que Julia se rua sur lui, lui déboutonnant sa chemise, l'obligeant alors à esquiver un sourire malsain.

- Désolé ma belle, je suis trop vannée pour ça, là maintenant.

Riant, il la regarda se précipiter hors du labo, apparemment Anaka allait dégénérer, mais il s'en foutait un peu pour le coup. Il avait fait sa part du travail, le reste regardait Julia et Strauss, et Anaka reptile ou humaine. Vu qu'il n'avait pas vraiment eu le temps de lui demander un baume pour ces plaies, il se contenta de se lever, caressa la tête de la harpie en lui donnant à manger et repartit dans son studio pour y prendre une bonne douche. Après sa partie de jambe en l'air, il en avait complétement oublié que Jefferson avait décidé de venir le retrouver dans son appartement le soir même en ramenant de quoi manger, ouvrant son frigo pour en sortir une bière, et pestant lorsque sa climatisation tomba subitement en panne. Il n'avait plus rien à manger dans son frigo, les services de livraison laissaient vraiment à désirer franchement, il lui restait juste un paquet de popcorn à mettre au micro onde, ça lui ferait son repas du soir... Bière décapsulée, il entra dans sa salle de bain et but une gorgée avant de la poser à côté de son lavabo, laissant ses fringues ensanglantés sur le sol et laissant couler l'eau chaude sur sa peau. Ses plaies lui faisaient un mal de chien, le sang ruisselait dans le fond de la douche, il garderait de sacrés cicatrices et celle de sa main ne s'était franchement pas arrangée!

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Hank Jefferson.
L'ascenseur stoppa à son étage et Hank se rendit à son appartement. Il ne prit pas la peine de se changer, mais passa tout de même rapidement devant le miroir pour mettre un peu d'ordre dans sa chevelure blonde désœuvrée après avoir passé l'après-midi à courir et hurler dans tous les coins de la base sur le dos de soldats incompétents. Sortant un livre de recette qui n'avait visiblement pas été utilisé depuis un moment d'une armoire quelconque, il le feuilleta vivement pour trouver un plat facile à préparer qui plairait à Félix. Il se décida pour un fondant au chocolat qui ne prenait qu'une quinzaine de minute à faire, pouvant aussi bien se servir froid que chaud. N'étant pas mauvais en cuisine, voir plutôt doué, il termina rapidement. C'était une recette pour quatre. Il mit donc deux portions dans son frigo et emballa les autres pour les apporter avec lui. Il récupéra la clef laissée sur le comptoir de céramique pendant la cuisson et se rendit chez Félix.

Là-bas il toqua à la porte, mais on ne lui répondit pas. Comme il avait la clef et qu'il ne voulait pas faire le poteau en plein milieu du corridor, il débarra la porte et entra. Une fois à l'intérieur, il entendit la douche couler et associa cela au fait que Félix ne l'avait surement pas entendu cogner. Il se débarrassa de sa veste militaire décorée de ses nombreuses médailles et la déposa sur le dossier du canapé. Il déposa les fondants emballés sur le comptoir et attendit.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Julia

Pas le temps d'attendre l'ascenseur, Julia montait les marches en quatrième vitesse pour se retrouver devant sa piaule en un temps record. Néanmoins en ouvrant la porte ce n'est pas tant le champ de bataille qu'elle remarqua, mais bien l'absence de la daeva. Et comme pour appuyer sur ce qu'elle craignait, l'alarme d'évasion retentit dans toute la bâtisse, Julia maudissant alors Félix un peu plus alors qu'elle repartait dans les couloirs en sortant son bippeur pour mettre un message à Jefferson
*Besoin de vous DEHORS de toute urgence*
Elle pour sa part, elle ne perdit pas de temps et descendit les escaliers quitte à s'écorcher la main pour faire comprendre au système de sécurité que c'était bien elle. Une fois au rez-de-chaussée, c'était la panique dans le service info, et tout ce que Julia trouva à leur crier était de contacter le pôle médecine pour qu'ils mettent en place le nouveau sérum contre le venin d'Anaka. Elle pouvait déjà voir deux cadavres de militaires avec des morceaux de viande en moins, et quand elle arriva dehors elle pu compter deux morts de plus et tout un bataillon de soldats prêts à tirer sur une Anaka en larmes mais prête à défendre sa vie

- Baissez moi ces armes !

- Désolé Dr Lambert mais elle a tué trois militaires et un chercheur. Elle n'en est pas à son premier dérapage et vous le savez. Il est hors de question que je fasse baisser leurs armes à ma troupe tant qu'elle sera une menace.

- "Elle" a un nom et évidemment qu'elle est une menace puisque vous mettez sa vie en danger ! Baissez moi ces armes !

Ludvig

Quel entrain. Mais malheureusement la remonté ne serait pas pour de suite vu l'alarme

- Dire qu'on en avait pour cinq minutes.... Enfin au pire il y a toujours ta piaule à cet étage.

Menant le Daeva jusqu'au bureau où le scientifique récupéra le bijou qu'il comptait lui installer, la destination suivante avait l'air de rendre encore plus impatient l'Immortel. Pour une fois qu'il ne grimaçait pas en arrivant devant les salles d'opération, c'était quand même beau. Le scientifique prépara le matériel après avoir fermé la porte à clé et les stores histoire d'avoir un peu la paix, laissant Vlad se mettre à l'aise et bénissant les scientifiques qui l'avaient doté d'une cicatrisation accélérée. Dire qu'en temps normal il aurait du attendre deux à trois semaines avant de regoûter au plaisir du corps du Daeva, là dans la soirée ça serait déjà probablement déjà refermé.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Natalia

La jeune femme était restée sagement assise, dans son lit ou plutôt sur la planche qui lui servait de lit sur laquelle était posée un matelas miteux et tellement fin qu'elle pouvait sentir les rainures du bois à travers. Les hurlements de 82 lui déchiraient le cœur. Bien sur c'était agaçant aussi, mais ces cris d'agonies la bouleversaient véritablement. Ludvig pouvait la traiter de manipulatrice ou d'hypocrite, mais elle était tout simplement pourvu d'un cœur. Bien qu'il n'ait pas enlevé la brique, Natalia recommença à chanter, les hurlements de 82 cessant alors petit à petit. Finalement, il enleva la brique, mais Natalia n'approcha pas plus. Ludvig avait du la dénigrer auprès de lui, et s'approcher, lui prendre ses doigts qu'il tentait désespérément de passer par ce trou, ce serait lui donner de faux espoirs. Alors qu'elle chantait encore, des bruits dans le couloir l'intriguèrent, puis des appels de femme inaudible provenant de la cellule d'à côté. Puis d'un coup, ce furent des hurlements, d'atroces hurlements qui glacèrent le sang de la daeva, arrêtant de chanter subitement. Cela dura près de cinq minutes, Natalia prostrée dans un coin de sa cellule, à l'opposée de celle de cette femme qui semblait subir un calvaire, jusqu'à ce qu'après ses cris, ce furent ses pleurs qui bouleversèrent la daeva. Que lui avait-on fait ? Quels horreurs lui avaient-ils fait subir ? Alors qu'elle allait se lever pour supplier les gardes d'intervenir, d'aller aider la cobaye d'à côté, elle sentit quelques choses lui agripper la main, celle de 82 à travers le trou.

- Pas intervenir ! Faire mal à Sirène sinon.

Ne comprenant pas ce qu'il voulait dire, Natalia tremblait, totalement paniquée de ne pas comprendre. Mais Bart ouvrit alors la cellule, et alors qu'elle allait le supplier de faire quelque chose pour la femme d'à côté, la poigne de 82 se serra un peu plus. Natalia voulut le faire lâcher, ne comprenant vraiment pas pourquoi il voulait qu'elle se taise ainsi, mais en se tournant vers Bart, elle fut prise d'effroi. Bart, ce geôlier qui surveillait tout le monde dans cette section, qui lui avait rapporté sa nourriture, refermait sa braguette. Tremblante de plus en plus, Bart esquissa un sourire vraiment malsain, lui lançant un regard du style « t'inquiète pas ma jolie, la prochaine fois, ce sera ton tour », se passant la langue sur les lèvres et s'en allant en se marrant. Ludvig était il au courant de ce qui se passait ici ? Vlamidir avait il subi lui aussi ce genre d'humiliation ? Natalia avait alors du mal à respirer, avant de fondre en larmes. 82 serra sa main, mais Natalia ne s'en rendit pas compte, elle voulait se battre pour rester à Utopia, rester humaine, rester en vie, mais pas au prix de son innocence.

Félix

Engouffré dans sa douche, il n'entendit pas frapper, et encore moins rentrer, sortant de sa douche cinq minutes après que Jefferson se soit installé. Il était chez lui, alors il fit comme chez lui. S'essuyant rapidement, il posa la serviette sur ses cheveux, récupéra sa bouteille de bière et sortit dans le plus simple appareil tout en buvant. Alors qu'il réfléchissait à tout et à rien, se rassurant d'un coup en ayant bien donné à 525 sa bouteille de calmant, Félix réalisa enfin qu'il y avait du gateau sur son meuble de cuisine. Se retournant alors, il découvrit Jefferson, assis sur son canapé miteux, mettant quand même 30 secondes à vraiment en prendre conscience. Complètement gêné, il se souvint d'un seul coup qu'il devait passer le soir même ici. Attrapant à la hâte sa serviette pour couvrir son attribut masculin, Félix paniquait, ne sachant plus trop quoi dire.

- Me... Merde ! Désolé ! Vraiment désolé ! Je... Faites comme chez vous ! Je... Deux secondes !

Attrapant à la hâte des fringues dans sa commode après avoir posé sa bouteille, il s'engouffra de nouveau dans la salle de bain pour se changer. Il venait de découvrir ses plaies, et il l'avait vu nu... Bon au moins, ils étaient désormais quitte sur ce point là, mais c'était quand même humiliant. S'habillant vitesse grand V, il ressortit, évitant le regard du capitaine, ne sachant plus vraiment quoi dire. C'est alors que l'alarme retentit, et il ne se faisait pas trop d'illusions sur le pourquoi.

- Et merde... Ca doit être Anaka ça..

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Hank Jefferson.
Jambe croisée et le cul enfoncé dans le canapé, le militaire attendit patiemment que son hôte ait terminé de prendre sa douche. Lorsque ce fut le cas et que Félix sortit de la salle-de-bain à poil, il ne sembla pas remarqué sa présence. D'abord, Hank fut - un peu - fasciné par la nudité de Félix. Pendant que ce dernier ne le remarquait pas, il se surprit à caresser les courbes de l'autre homme du regard. De toute façon, ce n'était que justice puisque le scientifique l'avait peint nu la veille et allait continuer son oeuvre ce soir! Amusé parce que Félix était complètement dans sa bulle, Hank garda le silence, les yeux brillant de malice, se demandant quand le jeune homme allait finalement le voir. Il commença par voir les fondants au chocolat, puis, ensuite, il le vit.

-Eh bien, il était temps.
Mais lorsque Félix se tourna pour lui faire face, lui exposant - même inconsciemment - tous ses plus fiers attributs masculins, Hank constata que les marques vues de loin étaient bien réelle et recouvraient toute la surface du corps du scientifique. Un pli vint barrer son front. Lorsque Félix ressortit de la salle de bain, tout habillé, Hank se leva et marcha jusqu'à lui. Il vint proche, très proche. Leur visage n'était plus qu'à quelques centimètres. Le capitaine glissa une main sous la chemise de Félix et sentit les contusions sous ses doigts.
-Qu'est-ce que c'est que ça? demanda-t-il le plus sérieusement du monde. Ça ne t'a pas suffit de te couper la main ce matin? Eh merde, vient, je suis certain que tu ne l'a pas fais, mais il faut désinfecter ça.

Alors qu'il allait traîner le scientifique dans la salle de bain exactement comme un peu plutôt en matinée, son beeper sonna et les alertes furent déclenchées. Gardant un calme olympien, Hank grimaça. Il aurait préféré passer plus de temps avec Félix. Cependant, lorsque celui-ci lui énonça la cause de tout se raffut, il décida que c'était une urgence.
-Si vous savez de quoi il s'agit, alors vous venez avec moi, déclara-t-il sévèrement.

Près de Félix, quelque chose l'avait dérangé et lui avait fait froncer les sourcils, mais il n'avait pas eu le temps de faire des remarques acerbes à cause de l'alarme. Néanmoins, c'était vrai : Félix puait le sexe à plein nez et ce n'était pas le fait d'uniquement se rincer sous la douche qui allait faire disparaître cette odeur.

Vlamidir.
Depuis qu'il était ici, il avait entendu de nombreuses fois cette alarme sonnée, alors il était plutôt nonchalamment calme lorsqu'elle retentit. Il haussa simplement les épaules en se disant qu'un daeva avait dû ne pas être très futé. Tenter de s'évader de la Zone 52 relevait d'une mission suicide. Il n,avait eu besoin que de quelques mois pour le comprendre quand il avait vu ses copains de cellule être décimé un à un.

Son ouïe hyper développée sembla entendre Natalia crier dans des cellules non-loin. Peu désireux que Ludvig s'y rende, il poussa le scientifique dans son labo, prenant soin de refermer la porte derrière eux. L'odeur de l'aseptique et du trop propre envahi ses narines et il sourit d'amusement. Au qu'il s'avançait dans la pièce où il avait vécu tant d'atrocités lointaines, il se délesta progressivement de ses vêtements: T-shirt, jeans, boxer... C'est complètement nu qu'il vint s'asseoir sur la chaise de la torture, écartant les jambes pour Ludvig, un sourire provocateur scotché aux lèvres.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Ludvig

Vu les cris qui avaient retenti à cette heure où normalement il n'était pas censé être dans ces couloirs, Ludvig eut les oreilles qui crissaient et avait bien l'intention de savoir ce qui s'était passé. Cette voix n'était pas celle de 82, ni celle de 412, il aurait reconnu chacune de ces deux là. Ce qui voulait dire que c'était une des autres cobayes à tester et ça lui plaisait encore moins cette histoire. Le sourire provocateur de Vlad le fit revenir au présent, le scientifique s'avançant alors vers la chaise où l'Immortel s'était installé, bijou et aiguille en main

- Tu m'attendras sagement ici après, j'ai un tour d'horizon à faire pour ma paperasse, et donc mon salaire.

Et donc leur nourriture puisque Vlad avait apparemment bien l'intention de s'installer cher lui à ce qu'il avait compris. Un genou à terre devant le Daeva, Ludvig ne prit pas la peine de mettre de gants pour installer son nouveau bijou, après tout c'était Vlad, pas un humain de base qui pouvait choper une infection à la moindre complication. L'installation fut rapide, surtout que le jeune homme n'attendait visiblement que de remonter pour jouer avec les piercings récemment installés sur Ludvig, et la cicatrisation ne tarda pas à commencer. Le scientifique embrassa dès lors chaudement le Daeva avant de lui donner un dernier ordre et de sortir faire son tour d'horizon

- Sage.

Une fois dehors, la première chose que fit Ludvig fut de se diriger vers son bureau histoire de récupérer la liste des daeva en test. Finalement il n'y en avait pas tant que ça qui pouvait prétendre à Utopia. Sans compter 82 et 412, il restait deux hommes et une seule femme. L'un pour la force, un autre pour ses capacités intellectuelles qui l'avaient rendu maniaco dépressif, et la dernière pour divers tests purement esthétiques. L'arrivée de Bart dans la salle, et surtout sa perte de teint en voyant Ludvig donna une information à Lud', une information cruciale même sur ce qui s'était passé et qui visiblement n'avait pas été la première fois

- C'est rare de te voir bosser en soirée. D'ordinaire t'es plutôt à aller boire un verre chez untel ou un autre....

- Boulot de dernière minute. Te plaints pas trop ça concerne les cobayes que tu surveilles.

- 82 ?

- C'est ça....

Laissant sa liste entre les pattes de Bart et se servant un verre, Ludvig ressortit du bureau en serrant un peu plus ses doigts sur le récipient en entendant ce qui semblait être un soupir de soulagement de la part de son futur ex collègue. Ses pas le dirigèrent immédiatement vers la chambre de la poupée humaine et sa réaction quand elle vit qu'il y avait un autre homme devant sa porte parla d'elle même. Le scientifique ne prit pas la peine de la calmer avant d'entrer, vidant son verre d'une traite en refermant la porte pour éviter d'ameuter tout l'étage, il s'avança vers la jeune femme en récupérant la couverture qui n'avait pas été tachée pour lui mettre sur les épaules et sortir une pilule de sa poche

- Ça changera rien au passé mais comme je doute que tu veuilles porter son marmot..... Dès demain les têtes voleront, mais il va falloir que je te voie. Essaie de dormir.

Suite à ça, le scientifique ressortit de la chambre, changeant la simple clé par un code d'accès, chose qu'il fit également pour 412 en passant, et repartit remplir sa paperasse en bippant un code noir aux grands pontes. Il allait devoir se lever tôt et il aurait plus de boulot par la suite mais qu'importait pour le moment, il avait un Immortel à récupérer, et remplit donc en vitesse les modifications faites dont celle demandée par le Daeva, avec appréciation en prime. Bouclant tout aussi vite le dossier et ayant un sourire carnassier en voyant son rendez-vous avec les grands manitou dès le lendemain matin, le scientifique rouvrit la porte du laboratoire, interrogeant Vlad du regard l'air de dire "on remonte ?"

Julia

Qu'avaient donc les militaires dans le crâne pour ne pas comprendre ? Oui Anaka était dangereuse, évidemment qu'elle était dangereuse elle était plus coupante qu'une lame de menuiserie et avait un venin et des réflexes de serpent, comment ne pas être dangereux dans ces conditions ? Mais Julia ne démordrait pas, ils baisseraient leurs armes que ça soit en admettant que ça méthode soit la bonne ou qu'ils y soient forcés. En l'occurrence ce ut la deuxième option. Julia, excédée par le côté mulet des militaires et le fait que Jefferson avait apparemment oublié la définition du mot "urgence", s'était avancée d'Anaka pour s'agenouiller devant elle et prendre la pauvre fille contre elle. Sentant que la daeva luttait contre elle-même, la scientifique sortit une petite capsule qu'elle craqua avant de la remettre dans sa poche haute de blouse, juste au niveau du visage de la reptilienne. Le résultat fut immédiat, Anaka plongea le nez dans la blouse de la scientifique, pleurant de plus belle en répétant qu'elle ne voulait pas faire de mal à qui que ce soit, mais elle finit par se calmer peu à peu, racontant à voix basse ce que sa partie reptilienne voulait depuis tout à l'heure. Mordre, ça elle l'avait compris, mais apparemment elle ne voulait pas mordre n'importe qui, elle voulait Félix, elle voulait son étalon, sa proie, les deux militaires et le lapin n'avaient servit à rien et Julia n'avait pas de quoi forcer Anaka à dormir pour faire taire cette envie primaire. Inconsciemment, elle avait même presque envie que les médecins finissent ce sérum et que la reptile ait ce qu'elle voulait, quitte à devoir injecter l'anti-venin à son collègue.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

Le voir s'approcher de lui ainsi le raidit soudainement, mais ce fut encore pire lorsqu'il passa sa main sous sa chemise, un frisson lui remontant le long de l'échine, mais Jefferson ne semblait pas s'en intriguer, prêt à le tirer vers la salle de bain une nouvelle fois. Mais pendant un bref instant, il eut un doute. Il l'avait de nouveau tutoyer ou avait-il rêvé? Apparemment, il avait rêvé puisque juste après le retentissement de l'alarme, il le sommait de l'accompagner en le vouvoyant. Il devait être fatigué, c'était surement pour ça que son esprit lui jouait des tours. Courant vers l'ascenseur avec jefferson, ils durent finalement se résigner à grimper via les escaliers, vu que les allers retours de l'ascenseur prenaient un temps monstre.Mais entre le capitaine et lui, il y avait une certaine différence d'endurance, Félix se trainant derrière le capitaine, essoufflé en arrivant enfin à la sortie.

- Désolé, je suis claqué! Trop de sport aujourd'hui!

S'appuyant contre le mur quelques secondes, il repartit, cherchant à suivre la cadence de Jefferson. Mais Anaka l'avait quand même vanné, et il n'avait pas pu vraiment se reposer, même si la douche l'avait requinquer.

Hélis

Dès qu'elle entendit l'alarme, Hélis ne se posa pas de questions, se réveillant à la hâte malgré la fatigue et enfilant un short et ses rangers, attrapant son arme et courant dans les escaliers pour sortir rapidement vers le lieu du problème. C'était un code d'urgence, elle devait intervenir comme n'importe quel autre soldat. Là, elle découvrit Anaka dans les bras de Julia, mais surtout, des abrutis qui suivaient un gradé qui voulait absolument éliminer la daeva. Posant sa main sur le flingue du lieutenant, elle l'obligea alors à le baisser, le gradé lui jetant un regard noir.

- Qu'est ce que vous faites soldat?!

- Ordonnez leur de baisser leurs armes, Anaka n'est pas dangereuse, enfin pas avec Julia. Elle ne nous fera rien si vous reculez et surtout si vous arrêtez de la menacer. Elle paiera de toute façon pour les militaires, mais c'est au Dr Lambert d'infliger la sentence, on ne peut l'éliminer, elle est un des cobayes premiers aux yeux de l'état major.

Le lieutenant la regarda, puis Anaka, puis Julia, pestant et obéissant à un troufion, ce qui faisait franchement rire Hélis! Elle tendit finalement l'oreille à ce qui se passait, gardant quand même son arme en main contrairement aux autres militaires, entendant des mots plutôt étranges. Etalon? Proie? Hélis ne voyait pas de quoi elle parlait. Qu'est ce qui avait bien pu se passer entre Anaka, Julia et Félix tout à l'heure? Alors qu'elle regardait la scène, sans gêner la scientifique, elle entendit derrière elle du bruit, découvrant alors Jefferson qui arrivait enfin, suivi par Félix en plutôt mauvais état vu comment il se tenait les cotes.

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Hank Jefferson.
L'alarme qui retentissait dans toute la bâtisse lui permettait de se concentrer sur autre chose que la flagrance sexuelle qu'il émanait. Carrant la mâchoire, il fit exprès d'imposer à Félix un rythme de course qu'il ne pourrait suivre que de justesse. Pour le militaire, il aurait été facile de carrément semé le scientifique, mais ce n'était pas son but. Comme Félix haletait et se plaignait derrière lui, il se retourna pour lui faire face, le regard sévère.

-Devrais-je vous porter, Dr. Lecha? proposa-t-il avec une petite intonation sèche au fond de la voix, une ride barrant son font.

Merde, il ne devrait pas, mais alors vraiment pas laisser quelque chose comme ça l'influencer, mais il ne pouvait pas s'en empêcher... C'était plus fort que lui! Il ne savait pas trop pourquoi, mais sentir cette odeur sur le scientifique l'avait rendu fou, presque jaloux. Et il n'avait pas ressentit cela depuis longtemps, très longtemps. Ça le rendait malade, complètement malade. Il s'en voulait à lui-même pour réagir ainsi, énormément.

-Pendant que vous avez encore assez de salive pour parler, expliquez-moi ce qui en est, que ce passe-t-il donc? demanda-t-il.

En arrivant finalement sur les lieux du sinistre, Hank ne prit que quelques secondes à saisir la situation. D'une voix forte, il ordonna instantanément à ce que l'on baisse les armes, mais il sortit de son étui un pistolet qu'il gardait dans son uniforme, presque constamment sur lui.

-Dr. Lambert, votre cobaye a dépassé les bornes. Une daeva devant se retrouver à la Fosse n'a pas à se balader en liberté dans la base. Qui est donc le ou la responsable de cela? Je veux un coupable! Des vies ont été perdues!
Hank commençait véritablement à voir rouge, même s'il semblait plus ou moins gardé son sang froid en apparence, car il détestait véritablement que l'on s'en prenne à ses soldats. Bon sang, ces hommes étaient sous sa protection et n'étaient pas supposés mourir ainsi! Il était sérieusement en colère.
-Dîtes-moi, Dr Lambert, de quelle façon vous comptez régler le problème et punir votre sujet d'expérience sans impliquer la vie de quelqu'un d'autre ou j'explose moi-même la cervelle de votre daeva. Je me fiche des conventions ou qu'elle soit cobaye premier.
Il obligea Félix, Hélis et ses soldats à reculer derrière lui et se tenir en retrait, se plaçant à environ un mètre de Julia et Anaka, pistolet en main. Il n'hésiterait pas à lui tirer dans la tête, il n'éprouvait aucune compassion pour les daevas et très certainement pas quand ceux-ci décimaient ces effectifs.
-Donnez-moi une foutue bonne raison de garder cette chose en vie!

Vlamidir.
Étonnamment, l'installation du piercing ne fit pas si mal. À peine un pincement. Pour tout dire, ça ne saigna pas même pas. Tant mieux. Cela ne prit que deux petites minutes et encore et l'attribut masculin de Vlad était orné d'un joli bijou et la cicatrisation commençait déjà. Habitué à sa régénération facile, il ne sourcilla même pas.

Il plissa les yeux lorsque Ludvig lui annonça qu'il devait aller faire un petit tour pour chercher sa paye. Quelque part au fond de son crâne, il se tracassait. Est-ce que le scientifique en profiterait pour aller voir Natalia dans son dos? En grognant, il écarta violemment cette hypothèse de sa tête.

Lorsque Ludvig revint après ce qui sembla être une éternité, il pu découvrir Vlad qui n'avait pas exactement été sage. Un scalpel dans la main, pour passer le temps, le daeva s'amusait à tracer des dessins avec sa lame dans la chaire de son avant-bras, profitant pleinement de ses capacités régénérantes.

-Déjà de retour? demanda-t-il lorsque la porte s'ouvrit. Tu es déjà prêt à remonter en selle?
Il sourit, moqueur.

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Désolé de pas avoir été très présente j'avais à faire et c'est pas fini

Yumi
Le repas avait été lancé dans la fosse mais ni moi, ni Taryn n'avions été chercher à manger pour des raisons évidente, aveugle elle ne pouvait rien faire seule et je ne voyais qu'à moitié, ma tentative m'avait value d'être bousculer et de prendre des coups, j'allais avoir quelques beaux bleu dont un à la joue, revenant vers Taryn en m'excusant, tout après ce passa très vite.
Alors que je me suis assise en regardant espérant peut-être avoir un reste de quelques chose, l'alarme ce mit en route, et là c'était la panique, les soldats bougeaient dans tout les sens, certains partaient d'autres devenaient alertent à ce qu'il se passait ici. Quand au daeva et bien c'est simple, tous étaient agité de plus belle, j'ignorais se qu'il se passait pour que l'alarme se déclenche mais la seule chose que je pouvais voir c'était le danger immédiat des autres qui semblaient avoir un peu perdu la tête. J'avais fini par me collé au mur dans un coin avec Taryn espérant qu'on ne soit pas embarqué dans les bagarres des autres.

Taryn
Je m'étais réveillé juste avant le repas, en même temps difficiles de se reposer dans cette agitation, tous avaient faim et aucun ne voulait céder. Yumi m'avait dit qu'elle allait voir pour nous trouver un petit quelque chose, je l'avais remercié. Mais très vite elle était de retour

Désolé Taryn j'ai pas réussi à approcher, ce sont de vrais sauvages.

C'est pas grave Yumi, tu as essayé c'est déjà beaucoup et puis je t'ai pas aidé..... Qu'est ce que c'est encore...

Je venais d'entendre l'alarme mais aussi l'agitation autour de moi qui avait suivi, Yumi m'avait entraîné de côté, m'expliquant en même temps qu'il y avait du mouvement chez les militaires mais que rien ne c'était passé dans la fosse pouvant déclencher l'alarme.

Mais alors qu'est-ce qui peut les faire agir ainsi ? Si c'était un incendie les militaires serait pas rester je pense....

Pour le coup ne rien voir me rendais malade, j'avais envie d'enlever mes bandages, mais impossible avant demain sans prendre de risque. Je commençais à entendre les militaires vouloir calmé l'émeute

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Julia

Pour une fois qu'Hélis était contre le fait d'abattre un daeva, il fallait que ça soit Jefferson qui veuille lui coller une balle dans le crâne

- Sa punition je m'en charge capitaine, mais si vous voulez un responsable vous l'avez déjà. Après tout il est juste derrière vous.

- Nannannan, pas Félix, pas Félix, je veux pas, je veux pas, je veux pas.....

Même si Anaka avait baissé le volume sonore au fil de ses répétition, Jefferson était assez proche pour avoir entendu le message principal. L'avait-il seulement compris ? Julia serra un peu plus Anaka contre elle avant de la forcer à se lever et à avancer avec elle. La respiration de la daeva se faisait plus saccadée au fil des pas qui les rapprochaient de la porte et donc de Félix, et la reptilienne finit par braquer complètement en enfouissant son visage dans la blouse de Julia, non loin de la poche où se trouvait la précieuse capsule. Avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit, un médecin arriva avec une seringue pleine de promesse et la donna à Julia, presque outré quand elle lui demanda si elle était fonctionnelle

- Évidemment qu'il fonctionne, je vais quand même pas jouer avec ce genre de danger !

Sourire aux lèvres, Julia récupéra la seringue de sérum et tourna la tête vers Jefferson, toujours aussi prêt à tirer

- Vous voulez qu'elle se calme ? Alors laissez moi faire et plus personne ne sera en danger.

Reculant légèrement Anaka d'elle, Julia posa sa main libre sur les yeux de la daeva en lui disant de se calmer et de respirer à fond. Quand la jeune femme eut commencé ses exercices sur elle, la scientifique attrapa sèchement la main bandée de son collègue pour donner à la reptile ce qu'elle voulait. Ce ne fut pas long pour que la respiration d'Anaka passe de saccadée à calme olympien, et alors que la jeune femme se tournait vers Félix avec un sourire pour frôler ses lèvres des siennes Julia préparait discrètement la seringue qui sauverait son collègue

- Tu veux toujours ton feu d'artifice ? Après tout tu es parti sans demander ton reste.

Une main plongée sous la chemise du biologiste, l'autre lui caressant délicatement l'épaule, le regard de la daeva changea une fraction de seconde, le temps de planter ses crochets dans la clavicule de Félix, avant qu'Anaka ne lâche prise pour s'accrocher à Julia et se protéger de Jefferson, s'excusant en boucle dans le ventre de la psychopathe qui injectait le serum à l'étalon

- Anaka ? Tu es zen maintenant ? Alors on rentre.

Hélis, Jefferson, Félix, les soldats autour d'eux, tout ça Julia s'en fichait bien. Anaka était à nouveau la petite reptile apprivoisée qu'elle était sensée être, et Julia comptait bien continuer à lui servir de bouclier face au capitaine.

Ludvig

Levant les yeux au ciel en voyant l'occupation de Vlad, mais un sourire amusé se redessina quand même sur ses lèvres devant les questions du Daeva

- Quand tu veux. Je t'avais dit que j'en aurai pas pour si longtemps.

Si seulement Bart faisait son travail correctement, il aurait mis encore moins de temps. L'alarme avait enfin fini son vacarme, signe que les ascenseurs étaient à nouveau opérationnels et qu'ils pouvaient enfin remonter en toute intimité.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

Il lui en voulait pour quelque chose, encore... Mais là, il ne savait pas vraiment quoi. Hank avait encore une fois été très sec dans les escaliers, laissant paraître sa colère dans le ton de sa voix. Lui n'était pas militaire et n'avait pas les entraînements qui allaient en général avec, il se retrouvait à faire un marathon sans entraînement, et c'était loin d'être facile. Mais il s'abstint de lui dire oui pour plaisanter, même si être porté par le capitaine aurait eu un effet comique pour le biologiste, préférant répondre à sa deuxième interrogation.

- Anaka, j'ai du prendre part à un projet commun avec Julia. C'est Anaka qui a demandé que j'y prenne part. Sauf qu'il semblerait qu'elle vienne de perdre le con trôle, alors qu'elle allait encore bien il y a un quart d'heure. Enfin bien... Elle était pas en plein délire reptilien !

Avouer qu'il venait de coucher n'était même pas envisageable, car avec la colère qui se lisait dans le regard du capitaine, il allait surement l'envoyer devant les Grands Pontes en code noir, et bonjour la case fosse sans doute pour le scientifique dans ces cas là. Arrivé en haut, le biologiste avait un point de côté, haletant, avant de se redresser enfin. Mais l'attitude de Julia le choqua, elle venait clairement de le dénoncer, et pire de le condamner. Combien de fois l'avait-il défendu face à leurs supérieurs à cause d'expérience qui avait dérapé ? Combien de fois l'avait-il couverte quand elle prenait les cobayes des autres pour ses propres expériences ? Certains militaires se regardaient, tandis que Félix se redressa, le regard sévère. Julia voulait vraiment lui faire payer d'avoir laissé seule Anaka dans sa chambre, d'avoir réveiller ce côté animal, il s'en était douté, mais il n'aurait jamais cru qu'elle ferait en sorte de se décharger complètement quitte à l'envoyer directement dans la fosse.

Helis

Anaka semblait vraiment dans un état second, semblant lutter contre son côté reptilien ou son côté humain, c'était difficile de vraiment le savoir. L'arrivée de Jefferson ne sembla pas plaire à Julia, ou plutôt son attitude, braquant son arme vers la daeva traumatisée. Hélis ne dit mot, tirant Félix un peu plus en retrait, et laissant faire son capitaine. Mais entendre la psychopathe prétendre que Félix était le seul responsable de tout ce carnage fit bouillir le sang de la militaire, qui s'apprétait à répliquer, mais Félix attrapa alors le poignet de la soldat, choquant Hélis. Il ne pouvait être le responsable, c'était impensable. Mais ils allaient de surprise en surprise, car Anaka se braqua non loin de Félix alors que Julia voulait la ramener, et l'attitude de la scientifique changea complètement lorsqu'un médecin lui ramena une seringue. Félix semblait inquiet d'un coup, faisant reculer Hélis derrière lui. Mais c'était bien lui la cible en vérité, et il fut pris au dépourvu lorsque Julia lui attrapa la main pour la pointer vers la daeva. Alors qu'elle se tenait à quelques millimètres de ses lèvres, ses paroles angoissèrent la femme soldat. Feu d'artifice ? Etalon ?

- Félix... Tu n'as quand même pas...

Coucher avec ce monstre ? Elle n'eut pas vraiment le temps de finir sa phrase ou même d'avoir une réponse que Félix s'adressait à Anaka.

- Anaka. Reprend toi, tu as eu déjà ce que tu voulais, si tu fais ça, tu seras encore plus mal par la suite. Je n'ai pas peur de toi, tu...

Le hurlement de Félix la pétrifia sur l'instant, alors qu'Anaka plantait ses crocs dans la chair du scientifique. Félix et son éternel confiance envers les gens... C'est ce qui venait de le perdre, persuadé que Anaka allait parvenir à maîtriser cette pulsion animal. Au sol, agonisant, Félix ne lutta pas quand Julia lui enfonça la seringue dans la veine, mais le biologiste était toujours au sol quand la psychopathe s'en alla avec le monstre. Comment avait-elle pu ? Comment avait-elle pu accepter qu'une daeva manque de tuer son collègue ? Hélis était pointée alors son arme non pas en direction d'Anaka mais de Julia, cette femme allait payer, c'était elle le responsable de tout ce désastre, c'était son cobaye qui avait tué les militaires, elle paierait tôt ou tard. Mais alors qu'elle s’apprêtait à tirer, les hurlements de Félix la déconcentraient, rengainant son arme pour s'occuper du biologiste à terre.

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Hank Jefferson.
Le militaire fut soulagé à l'arrivé de la seringue, croyant que cette dernière servirait à mettre totalement K.O la daeva, mais ce qui se passa ensuite le mit totalement hors de lui. Anaka mordit Félix! Aussitôt, ses réflexes militaires prient le dessus. Hank n'arrivait plus à penser correctement. Tout ce qu'il voyait, c'était la vie de Félix en danger. En tant que soldat, c'était de son devoir de protéger les scientifiques de la base quelles que soient ses relations avec ceux-ci. Même si c'était Julia - complètement folle - qui était en danger, il n'hésiterait pas. Alors, il leva son flingue et tira la reptilienne droit dans la hanche droite. On entendit la détonation, puis un craquement. La balle avait sans doute touché l'os. Ça ne la tuerait pas, mais le capitaine savait où viser pour faire mal. C'était de loin une des pires places où il pouvait tirer, car cela pouvait causer des dommages irréparables chez la victime (mais bon, avec des tonnes de scientifique, Anaka ne risquait rien) et une très longue convalescence. En gros, Anaka ne tiendrait plus sur ses jambes avant un petit moment. Hank la regarda donc s'effondrer sans émotion, puis tourna son regard glacial sur Julia. Il rangea son flingue, le gardant néanmoins à porter de mains.

-Mais vous êtes complètement folle?! Je vous ai dis de n'impliquer la vie de personne d'autre! Quels sont les risques pour le Dr. Lecha, répondez-moi! exigea-t-il. Et pourquoi serait-il coupable de la folie meurtrière de votre cobaye?! Bon sang!
Il ne comprenait absolument rien au charabia de Félix. Un projet commun? Avec Anaka, Julia? On pouvait lire l'incompréhension dans son regard alors que même Hélis semblait comprendre.

Il se tourna vers le biologiste étendu au sol et la soldate Pyros. Il s'approcha et, s'agenouillant au sol, il souleva Félix dans ses bras.
-Mon rôle est de protéger les scientifiques de cette base et j'ai échoué. J'aurais dû tirer cette daeva plus tôt. Alors, je vais m'occuper de lui. En plus, il semblerait que nous ayons matière à discuter de certaines choses...
Alors ça, oui, il y avait des tas de choses qu'il devait éclaircir avec Félix.

Il semblait avoir un peu retrouvé son calme, mais il dégageait toujours la même froideur inquiétante.
-Quant à vous, Dr Lambert, vous avez mis la vie d'un collègue en danger en plus de menacer la sécurité de toute la base et c'est tout bonnement inexcusable. Je n'oublierai pas cela et vous en payerez les conséquences ainsi que votre daeva.
Il était bien d'accord avec Hélis sur le fait que cette femme devait payer. C'était presque regrettable que la soldate ne lui ait pas tirer dessus.
-Et s'il s'avère que Félix est aussi coupable que vous, alors des sanctions tomberont aussi pour lui, mais pour le moment, je vous tiens comme unique responsable. Vous ne savez pas tenir vos cobayes en laisse sans menacer la vie de tout le monde.
Il devait se montrer impartial, même s'il commençait à bien apprécier le biologiste.

Vlamidir.
Presque déçu, il reposa le scalpel tâché de sang et enfila son boxer et ses jeans - enfin, ceux de Ludvig - pour rentrer. Il prit le T-shirt dans ses mains, ne prenant pas la peine de le remettre.

-Tu as déjà pensé à faire quelque chose de salaud ici? demanda-t-il soudainement, une lueur mal placée dans le regard.
Il passa sensuellement sa langue sur ses lèvres, puis haussa les épaules.
-Peut-être que la prochaine fois que tu voudras m'opérer, on s'adonnera à une toute autre genre d'opération...
Là-dessus, il passa devant Ludvig et sortit dans le couloir, laissant le scientifique mijoter ses paroles.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Julia

En fin de compte appeler Jefferson à l'aide n'avait pas été l'idée du siècle. Bon ça avait calmé les militaires certes, mais si c'était pour se bouffer son professionnalisme dénué de cervelle et bourré d'automatisme c'était pas la peine. Examinant rapidement Anaka qui s'était effondrée, Julia poussa un soupir de soulagement en voyant la balle briller au milieu des écailles de la daeva. S'il y avait un projet à présenter aux militaires c'était bien cette armure "naturelle", l'impact avait du pas mal résonner dans les hanches de la reptilienne vu qu'elle était quand même tombée sous le choc, mais au moins elle n'avait pas les os complètement brisés, ce qui allait très certainement encore déplaire au capitaine, mais pour le moment la scientifique ne se souciait pas vraiment de ça, plutôt de l'incapacité qu'avait Jefferson à comprendre une situation pourtant si simple

- Pour commencer capitaine, vous pouvez poser Félix il ne risque pas de mourir et la douleur qui lui électrise le corps devrait partir d'ici quinze à vingt secondes. Elle l'a mordu à l'épaule et non pas aux jambes, ce qui veut dire qu'il peut parfaitement marcher de lui même. Vous me croyez franchement assez conne pour autoriser qu'Anaka morde quelqu'un, qui que ce soit, sans prévoir un sérum contre son venin et si ça n'avait aucun but ? Sérieusement ? Vous m'avez demandé de ne mettre personne en danger, c'est chose faite maintenant qu'Anaka est calmée, tout ce que risque Félix, c'est une bonne grosse grippe mais avec le nez qui coule en moins. Donc en somme des courbatures et de la fièvre à cause des effets secondaires imputables à tout sérum. Debout toi.

Julia n'avait pas vraiment besoin de demander à Anaka de se lever, la pauvre fille l'avait pratiquement fait d'elle même tellement elle était inquiète pour Félix. Sans doute même que s'il n'y avait pas eu les militaires pour la faire se planquer derrière Julia elle serait déjà à genoux au dessus de lui pour s'excuser en l'inondant de larmes. Elle boiterait légèrement, rien de dramatique mais Julia était bonne pour l'examiner avant de la féconder

- Pour faire simple, puisque votre cervelle est en mode off ce soir....

- Julia ! ..... Désolée. Je sais que j'aurais dû vous rejoindre au labo après. Mais justement je voulais pas le recroiser, je voulais pas prendre le risque de lâcher prise, je voulais pas lui faire de mal....

- Alors pourquoi être sortie de ma chambre ? Et ne me dis pas que tu es partie dans la précipitation, tu as fermé à clé derrière toi. Passons. Félix va bien, ce qui n'est pas le cas des quatre autres et de ce pauvre lapin. Verdict pour toi, tu dors avec moi cette nuit, quitte à ce que je passe une nuit dans une des geôles d'isolement, je ne te renvoie pas à la fosse dans ton état.

Se tournant à nouveau vers Jefferson, Julia finit son explication de la soirée en tâchant de rester compréhensible sans avoir l'air de le prendre pour un parfait imbécile

- Je disais donc, pour faire simple. Il s'avère que j'avais en tête de tester la résistance des mutations d'Anaka, en somme de voir si elle étaient reproductibles sur le long terme, ce qui veut dire aussi transmissibles à une descendance. Néanmoins, comme je ne comptais pas laisser une cobaye aussi précieuse entre des mains qui ne pouvaient que la briser mais que j'avais quand même besoin qu'on ne me la rende pas totalement entière, il me fallait un étalon de confiance choisi par elle. Ai-je besoin de donner un nom ? Je ne pense pas. Néanmoins, j'ai donné à Félix toutes les recommandations nécessaires pour éviter qu'il ne soit blessé voire tué, s'il se les ait passé par dessus la jambe ça devient son problème. Mais ça, je suppose que vous en parlerez autour d'un verre ce soir. Toi, tu me suis, on a du boulot encore.

Sage comme une image, et très certainement terrorisée par Hélis et Jefferson, Anaka suivit Julia en s'accrochant au bras de la scientifique pour éviter de boiter trop sévèrement, ses écailles brisées tombant petit à petit pour les premiers pas qui le menaient à l'intérieur des laboratoire, et ses larmes coulant encore de regret devant les cadavres qu'elle avait fait.

Ludvig

Quelque chose de salaud ? Qu'est-ce qu'il avait en tête exactement ? Ludvig n'était pas spécialement d'humeur à lui faire une petite gâterie avec ce qu'il venait d'apprendre sur le fonctionnement de cette section pendant qu'il avait le dos tourné, mais ça se tentait, après tout vu la position qu'avait pris Vlad sur cette chaise, Ludvig se voyait assez bien l'attacher pour ça d'ailleurs, le torturer un peu à son tour. Mais l'heure n'était pas à la délectation, ou du moins pas encore, et le scientifique se dirigea à son tour vers les ascenseurs où il appuya sur le bouton du second étage, direction chez eux

- J'en connais un qui doit avoir des tonnes d'idées en tête en tous cas.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

Quinze à vingt secondes ? Elle n'avait jamais été en proie au venin de Anaka ! C'était juste atroce et Félix n'avait pas vraiment l'impression que le sérum faisait effet. Mais il parvint à relâcher un peu sa machoire, le temps de cracher un peu de son propre venin à Julia.

- Si elle m'avait arraché la jugulaire, t'aurais fait quoi, espèce de cruche !

Resserant les dents, Julia pensait tout prévoir, mais Anaka aurait très bien pu lui arracher un peu de muscle en plus de la mordre, et il aurait perdu la mobilité de son bras. D'ailleurs, il avait mal, atrocement mal, et froid dans toute son épaule. Serrant comme avec toute sa force de sa main pour comprimer les points d'entrée, Félix s'appuyait sur les épaules de Jefferon pour rester debout. Il n'en voulait pas Anaka, elle s'en voulait déjà énormément, c'était flagrant, mais Julia... Non, Julia aurait même dansé sur son cadavre vu sa réaction. Et il se sentait franchement mal qu'elle ait tout avoué de leur projet à Jefferson, pas à Hélis, mais à Jefferson. Il avait d'un coup honte non pas de ce qu'il avait fait avec Anaka, après tout, elle était plus que consentante, mais qu'il l'apprenne. Hélis le regardait avec dégoût, avant de finalement s'en aller, sans un regard, sans un mot, presque perdue par ce qu'elle venait d'apprendre. Félix attendit quelques secondes, avant de finalement lâcher Jefferson. Les vingt secondes étaient une éternité, il y avait bien un problème avec ce remède, ou il ne réagissait pas correctement, mais il n'arrivait même plus à bouger son bras touché. Il lâcha le capitaine et avança vers la sortie pour rejoindre l'ascenseur. Il n'osait rien dire au capitaine, il était juste mal, la vue trouble, peinant à marcher droit sous la douleur. Il arriva enfin devant l'ascenseur, l'attendant, appuyé contre le mur, suant et pris de tremblements. Il voulait juste rentrer dans son studio, juste être loin de Julia qui venait de lui planter une dague dans le dos. Mais son bipper sonna, l'attrapant avec peine, pour lire un message de ses supérieurs. Un code noir, un crime contre les projets de la zone 52, et il était attendu le lendemain. Serrant les dents, Félix resta devant l'ascenseur ouvert, regardant son bipper. Ceux qui avaient reçu ce code revenait toujours pour être dirigé vers un seul endroit, la fosse. Mieux valait sans doute se tirer une balle dans la tête plutôt que de se réveiller le lendemain pour subir ça.

Natalia

Quand elle entendit quelqu'un entrer de nouveau dans la cellule d'à côté, Natalia paniqua, et encore plus quand elle entendit par la suite du bruit sur sa porte. Finalement, c'était sans doute un soldat qui passait pour s'assurer qu'il n'y aurait aucun problème, ignorant que c'était en réalité Ludvig qui renforçait la sécurité. Lâchant la main de 82, Natalia se recroquevillait sur elle même, pleurant en silence. Rien ne serait sans doute fait contre Bart, après tout, il n'y avait personne pour le prendre sur le fait si la cobaye venait à le dénoncer. Qui croirait une daeva? Personne... Et puis, Bart n'était pas le seul à avoir les clefs. Il y avait d'autres scientifiques à cette heure, des soldats aussi... Et puis, en entendant la douche à côté, Natalia réalisa qu'il n'y aurait jamais de preuves aussi. Bart allait surement revenir pour elle, un jour. Quand? C'était bien là la grande question. Natalia étouffa cependant un rire à un moment, car 82 essayait de chanter, comme pour l'aider elle de la manière qu'elle le faisait pour lui. Le remerciant, elle finit par chantonner, jusqu'à ce qu'elle n'entende plus de bruits. Elle se dirigea alors sur sa couche, s'engouffrant sous sa couverture et peina à s'endormir, la simple idée que quelqu'un vienne pour l'agresser en pleine nuit la traumatisant encore.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Julia

Descendant en compagnie de la reptilienne, Julia se frottait l'arrête du nez dans l'ascenseur

- Pourquoi tu es sortie ? Tu savais qu'il y aurait des soldats pour t'en empêcher, tu savais que ça allait tourner au conflit. Quitte à mordre quelque chose pourquoi pas mon oreiller ou un steak du frigo, j'en sais rien.

- Son odeur, dans tout l'appartement je pouvais la sentir, ça me rendait dingue. Et après....

- Je sais. Tu voulais pas le recroiser par peur de lui faire du mal. Et je présume que la fosse ne faisait pas non plus partie de tes idées.

Voir la daeva secouer la tête rassura Julia alors que l'ascenseur s'arrêtait au niveau de la section génétique et que le bippeur de la scientifique l'appelait

- Bien.... Moins bien ça par contre.

- Quoi ?

- Demain matin tu viens avec moi voir les patrons. Je ne sais pas quel est l'imbécile qui a dénoncé un code noir, mais il est hors de question que Félix soit envoyé à la fosse pour un crime qu'il n'a pas commis. La négligence est une erreur à éviter, mais pour ton cas je suppose que c'est plus de la confiance trop vite offerte. Après tout il ne te connais pas assez pour ça..... Savoir quand se méfier. Assieds toi que je regarde ta hanche, histoire que Jefferson trinque pas pour avoir mis à bas un projet.

Assise sur sa chaise, Anaka se laissait faire en repensant à cette soirée. Certes, Julia l'avait laissée seule, mais c'était elle qui était responsable de ce carnage, elle et elle seule. Ni Julia, ni Félix, même si le scientifique avait eu le malheur de la stimuler, il l'avait payé déjà bien trop chèrement aux yeux de la daeva. Et Julia était tout simplement dépitée que le biologiste soit traîné en code noir alors qu'elle avait bien éclairé le projet pour éviter ça justement

- Il va s'en tirer ?

- Physiquement ou professionnellement ?... Physiquement, il avait raison de gueuler, tu aurais pu lui faire bien pire, même si c'est surtout cette histoire de feu d'artifice qui m'avait plus assuré une morsure "simple" qu'une déchirure de la moitié de son épaule. Après je ne te cache pas qu'il va encore en baver, quand je parle de grippe ce n'est pas la petite barre au milieu du front et un léger 38 de fièvre, son bras il va le sentir passer, toutes ses articulations d'ailleurs, ça m'étonnerais pas que ça soit nous qui devrons monter le chercher demain matin. Enfin moi puisque toi il va falloir que tu économises ta hanche.

Massages, remodelage, la partie massage allait sans doute poser problème vu que la daeva reformait déjà ses écailles, mais qu'importait. Julia se leva pour fouiller dans l'armoire de Christobalt et trouver les dossiers concernant ses rêves de généticien. Posant tout ce bardas sur son bureau, elle en fila une partie à Anaka pour qu'elle l'aide à chercher un projet bien particulier

- Professionnellement, il va falloir qu'on leur mette sous le nez le projet que j'avais en tête, et qui est là dedans quelque part...... Ce mec avait un sens du rangement typique des Saturniens...... Inconnu. Sors moi tout ce qui parle de descendance, de stabilité génomique ou carrément de nouvelle espèce. Je ferai le tri.

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Hank Jefferson.
Le capitaine afficha un visage à la fois dégoûté et impassible. Ce que venait de lui apprendre Julia l'avait estomaqué. Il était totalement horrifié par ce que Félix avait pu faire. Ainsi, l'odeur de sexe sentie toute à l'heure... d'Anaka? À l'intérieur de lui, ses pensés s'entremêlaient méchamment. Sa patience était irritée au maximum. Après avoir vu le fiasco que son absence avait provoqué, il était déjà sur les nerfs, mais maintenant, il était sur le point d'exploser. Un peu plus et sa mâchoire claquait tant l'énervement s'accumulait dans son estomac et tout son corps. Il avait envie de hurler. Merde, il devait se contrôler! Sinon, il pourrait bien faire une gaffe. La voix de Félix le ramena à l,ordre. Lui qui le croyait inconscient, il le reposa immédiatement au sol.

-Mais vous êtes dérangée, ma foi! Une grippe et de la fièvre?! Vous trouvez qu'il marche correctement?! s'écria-t-il en voyant Félix difficilement tituber jusqu'à l'ascenseur.
Il fronça les sourcils.
-Croyez-moi, Julia, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous retrouver un jour à la place de votre daeva. Et dès que j'en ai l'occasion, je la descend, rajouta-t-il en désignant Anaka. Ce qui s'est passé aujourd'hui à coûté la vie à certains de mes hommes et ce n'est pas quelque chose que je pardonne facilement.
Quant à Félix... eh bien... ça dépendrait de ce qu'il avait à dire pour sa défense. Jefferson trouvait dégoûtant et dégradant qu'il ait vendu son corps pour une petite somme d'argent à un reptile de la Fosse. Cette pensé lui fit carrer la mâchoire, serrer les dents.

Il rejoignit Félix, lui criant au passage:
-Ne partez pas si vite, Dr Lecha, si vous tenez à avoir une chance de sauver votre carrière, je pourrais bien être celui qu'il vous faut pour peu que vous plaidiez votre cause et, sans m'avancer, je crois que nous avons certaines choses à nous dire.
Il passa son bras sous son aisselle pour l'aider à marcher, mais trouva rapidement cette position encombrante et lente et alors, s'énervant, il passa un bras sous les genoux de Félix et le souleva pour le porter. Certes, il pouvait marcher, mais c'était à un rythme pitoyable qui n'allait pas du tout au militaire. Il aurait porté de la même façon n'importe lequel de ses collègues d'armé. Sans regarder le visage de Félix, il s'enfonça dans l'ascenseur et appuya sur le bouton. Il s'écoula quelques secondes emplies de malaise, puis les portes se rouvrit. Il débarqua dans le couloir et ouvrit la porte correspondante dans le couloir. Entrant chez-lui, il marcha jusqu'à sa chambre et déposa Félix sur son lit.
-Ne bougez pas, ordonna-t-il sèchement, je vais chercher de quoi vous soigner correctement. Déshabillez-vous en m'attendant.
Il avait ramener Félix chez-lui sans même sans rendre compte, sous la panique, parce que ça lui semblait être la chose la plus naturelle du monde et parce que c'était un automatisme pour lui. Il disparut dans sa salle-de-bain et ramena sa trousse de soin, beaucoup plus complète que celle de Félix.

Entendre ses cris pendant qu'il hurlerait sous l'assaut du désinfectant dans ses plaies, offrirait satisfaction à Hank, comme une petite vengeance personnelle parce que, mine de rien, le capitaine en voulait au biologiste et il n'arrivait pas à se défaire de ce sentiment de... jalousie? Cela n'avait que pour effet que de l'irriter davantage. Certaines choses méritaient d'être tirées au clair.

Vlamidir.
Le daeva supposait que Ludvig n'avait jamais eu d'actes sexuelles dans son laboratoire, mais il réglerait ce problème la prochainement fois qu'il y viendrait. Voilà un scénario sensuelle qu'il n'avait jamais expérimenté, pas même de sa vie "d'humain".

-Des idées? Ça oui! Je vais te faire des choses que tu n'as jamais imaginées...! D'ici là, penses-y bien...!

Il sourit et reprit la direction de l'appartement de Ludvig, totalement inconscient de ce qui avait bien pu se passer plus loin dans la base.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

Portée comme une fille jusqu'à un appartement dont il ne réalisa pas vraiment qu'il n'était pas le sien, Félix fut déposé sur le lit, se laissant faire. Mais il réalisa finalement qu'il était chez Hank, secouant la tête et s'asseyant sur le bord du lit pour se lever. Mais ses yeux ne voyaient plus clairs, il tremblait de froid et son bras... Il ne le sentait même plus, il ne pouvait plus le lever ni même le bouger. Il avait toujours son bipper en main, et il finit par le balancer sur le mur de rage, avant de découvrir quelque chose près d'un morceau brisé de bipper qui était tombé sur une commode. Un flingue... C'était tentant, tellement tentant, plutôt que de devenir un daeva qui ne survivrait même pas cinq minutes face à ceux qui étaient là depuis des mois voire des années et qui réclamaient vengeance. Julia l'avait trahi de la façon la plus lâche. Elle l'avait balancé, purement et simplement, même si elle avait précisé que Anaka voulait que ce soit lui, ça restait un acte qui n'avait pas été programmé pour les projets de la zone 52, et il le paierait, peu importe ce qu'il dirait. Mais il n'arrivait pas à se lever, il avait des courbatures dans tout son corps, il tremblait de plus en plus de froid, il était trempé de sueur. Mais il ne pouvait rester ici, il ne voulait pas. Le visage du capitaine avait montré à quel point il semblait lui en vouloir pour quelque chose qu'il ne voulait pas y faire face. Depuis quand était il devenu si lâche ? Depuis quand avait-il honte à ce point ? Il avait fait son boulot... Il avait même vraiment apprécié sa partie de jambes en l'air avec Anaka... Alors pourquoi se sentait-il mal ? Pas par rapport à la réaction de Hélis, il s'y attendait de toute façon, mais par rapport à celle de Jefferson. Il ne comprenait plus, et pire encore, il ne se reconnaissait plus. S'allongeant sur le lit, il n'avait pas défait ses vêtements, trop épuisé à lutter contre le fièvre qui dépassait de très loin les 39°C, et crispant ses doigts sur le linge de lit du capitaine.

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Hank Jefferson.
Lorsqu'il revint dans sa chambre, Félix ne s'était pas déshabillé. Il allait lui hurler de faire au moins cet effort s'il voulait être aidé, mais la détresse du scientifique l'en empêcha. Le biologiste semblait aller si mal que le capitaine lui pardonna de ne pas s'être dévêtit alors que c'était la seule chose qu'il lui avait demandé. Soupirant, il s'avança alors dans la pièce et s'assit sur le bord de son grand lit king, créant un creux dans le matelas. Déposant la trousse de soin près de lui sur la table de chevet, il posa une main sur le front de Félix et la seconde sur le sien, comparant leur deux températures.

-Merde, tu es vraiment chaud.
Il laissa tomber sa main et sortit un thermomètre de la trousse de soin qui, après l'avoir aseptisé avec une lingette, glissa entre les lèvres du scientifique, l'appuyant bien sur sa langue. Bip. Bip. Bip. Lorsque le dernier "bip" retentit, il reprit l'instrument et jura en voyant le nombre apparaître sur l'écran.
-41.5 °C! C'est une vraie blague! Tu dépasses la température normale d'un corps humain d'au moins 4 degrés!
Julia... et son cobaye, ils allaient véritablement payés! Il lâcha un grognement sourd, puis s'attela à défaire les boutons de la chemise de Félix, le lui retirant. Sa mâchoire se crispa lorsqu'il vit la morsure d'Anaka qui luisait encore dans la peau. Il effleura la blessure du doigt et sortit son désinfectant. Bien qu'encore énervé et en colère, il avait de moins en moins envie de voir Félix souffrir à s'en tordre de douleur. Il appliqua donc sa lingette imbibée du produit délicatement sur la plaie, la nettoyant quand même correctement, avant de s'attaquer aux autres écorchures qui recouvraient le corps du scientifique. À chaque fois qu'il désinfectait une blessure, il imaginait Anaka et Félix ensemble dans un lit et cela le mettait hors de lui, alors il s'activait sur sa tâche, ne souhaitant plus y penser. Il ne comprenait pas pourquoi cela le mettait dans un tel état. Sûrement parce qu'il était encore sur l'adrénaline de ce qui c'était passé dans le couloir, supposa-t-il.
-As-tu d'autres contusions plus bas? demanda-t-il en glissant un regard aux pantalons du biologiste.
Décidant que Félix n'était pas en état de le lui dire ou qu'il ne le lui dirait certainement pas, fierté masculine oblige, s'il en avait, il prit la liberté de défaire la ceinture du malade et de faire glisser ses pantalons jusqu'aux chevilles. Faisant exprès de ne pas regarder l'entrejambe de Félix, il s'occupa rapidement de ses jambes, agissant plus délicatement à l'intérieur de ses cuisses. Lorsqu'il eut terminé, il fit un bandage pour la morsure avec une attelle pour le bras et rangea le reste dans sa trousse. Il se leva et marcha jusqu'à son garde-de-robe. Il en sortit une de ses deux robes de chambre blanches et douces et la fit voler jusqu'à Félix pour qu'il l'enfile.
-Je vais chercher de quoi te rafraîchir, je reviens.
Sans s'en rendre compte, il s'était mis à tutoyer à nouveau le scientifique, naturellement.

Il sortit de la chambre et alla dans la cuisine faire couler un verre d'eau. Pendant ce temps, il appela aussi Hélis, lui laissant un message :
Pouvez-vous venir? Chez-moi. J'ai besoin d'explications sur ce qui vienne juste de se passer. J'ai déjà la version du docteur Lambert et le docteur Lecha n'est pas en mesure de parler, alors il me reste vous.
Habituellement, il ne recevait pas chez-lui, mais il ne voulait pas laisser Félix tout seul. Pendant qu'il attendait la réponse de la soldate, il alla chercher deux cachets d'aspirines et une débarbouillette qu'il imbiba d'eau froide avant de la torde. Il revint dans la chambre et tendit les cachets et le verre à Félix avant de déposer le lingue humide sur le front du jeune homme. Il ramassa la chemise et le pantalon, attendant visiblement que Félix ôte son boxer sous la robe de chambre. Un peu maniaque de propreté, mais pas trop, il allait laver le linge souillé de son invité.

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