☠ Zone 52 ☠ RP ON / Inscriptions et nouveaux perso MP

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Anaka

Entendre ce que lui faisait Julia dans les os et surtout l'entendre chantonner des airs de ses musiques de prédilection n'encourageait pas vraiment Anaka à vouloir en savoir plus sur ce quelle faisait. Mais au bout d'un certain temps, une question qui rongeait peu à peu la reptilienne lui vint aux lèvres

- Qu'est-ce que tu as prévu si je suis fécondable ?

- Gagner un autre pari. Une course plus précisément. Et ma chère.... tu es fécondable. Mon problème réside ailleurs puisque de toute évidence tu n'as jamais eu de relation sérieuse.

Qu'est-ce qu'elle voulait dire par là ? Elle n'avait tout de même pas l'intention de l'engrosser pour gagner un pari ? Rien qu'à cette pensée, Anaka s'était mise à trembler comme une enfant, des larmes lui naissant aux yeux alors que la scientifique lui réinjectait ses cellules souches modifiées dans divers de ses os. Elle prenait bien soin d'éviter de lui raboter les hanches, alors que la dernière fois ils ne s'étaient pas gênés avec son créateur, et c'était un indice de plus

- Allons, allons. Je ne suis quand même pas un monstre, ce bébé ne naîtra pas dans la fosse, et tu ne passeras certainement pas toute ta grossesse ni ta maternité là bas dedans. Vois le bon côté des choses. Tu as encore quelques jours avant d'y penser de toute façon. En attendant remets-toi déjà de cette opération.

Qu'est-ce qu'elle pouvait dire contre ça ? Julia était du genre bornée, et pour lui faire oublier une idée, il fallait au minimum la décapiter. Les os endoloris par les injections, Anaka marchait comme elle pouvait pour suivre celle qui n'avait visiblement pas fini de lui en faire baver, retournant en compagnie des militaires vers la fosse.
À nouveau il y avait un conflit, mais le groupe qui s'était formé autour des opposants s'écarta vite en entendant le briquet de Julia s'actionner

- Lâche la avant que je te fasse exécuter. Si tu veux voir ses jolies mirettes va falloir être patient, et si par malheur pour toi c'est déjà fait, tu sais déjà ce qui t'attend.

Ludvig

Certains pourraient dire qu'elle était désinfectée vu la quantité d'alcool qui pouvait y couler, mais ce n'était pas au point des labos c'était clair

- Qui te dit qu'il va pas falloir passer une cellule d'aseptisation avant d'entrer ?

Le regard du Daeva valait tout l'or du monde. Ludvig ne put retenir un rire avant de l'inviter à sortir de sa piaule, sentant qu'il avait légèrement refroidi Vlad. Mais ça redeviendrait assez vite brûlant entre eux, il le savait aussi. Les militaires de la zone étaient plutôt habitués à voir Vlad sortir pour parcourir les couloirs de ce sous sol et ne bronchèrent pas en voyant le Daeva en compagnie du scientartiste, par contre Ludvig tiqua en apercevant Félix et la pouliche de Gunberg

- Sa piaule est de l'autre côté petit chat, et si vous pouviez éviter de saloper le sol de son sang ce serait appréciable. Au passage qu'est-ce que toi tu fous là ? C'est pas vraiment ton étage.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Helis.

Sa garde était d'un ennui mortel, et elle n'avait qu'une envie, aller fumer sa clope, mais elle ne pouvait pas quitter son poste. Déjà qu'elle avait encore en travers de la gorgé la punition que Jefferson lui avait infligé. Elle avait quand même envie de revoir la lumière du jour un jour, elle n'était pas une daeva après tout. Entendant un bruit sourd dans la fosse, elle repris son poste en constatant que ce n'était pas Yumi qui se faisait directement agresser. Mais Julia arriva, l'ignorant alors complétement, visiblement en colère que sa cobaye aveugle manque de rester définitivement de peu. Anaka par contre avait pris cher encore, Helis ignorait ce que Julia lui reservait. Mais elle ne voulait clairement pas être à sa place

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Yumi
Je regardais la scène sans pouvoir agir, deux daeva me surveillaient, près à agir au moindre mouvement. J'étais surprise par l'assurance de Taryn, et la question de savoir ce qu'on lui avait fait aux yeux augmentait dans mon esprit, pouvait elle tuer d'un regard ? En tout cas son attaquant semblait hésiter, chercher à savoir si elle disait vrai. Il commençait à enlever le pansement, détaché à moitié, Taryn semblait vouloir répliquer mais une voix, celle de Julia transperça la foule. La menace tomber le daeva obéit, laissant Taryn pour regarder Julia.

C'est elle qui a lancé les hostilités....

Taryn
J'étais resté calme, j'étais prête à lancer une nouvelle menace pour le stoppé mais Julia décida de faire son entrée, pour le coup je ne pouvais lui être que reconnaissante. Regardant le vide où d'après moi se trouvait le responsable de la situation, je parlais avec sang froid.

Je t'avais bien dit que si tu me l'enlevais tu serais mort... Crétin...

Le dernier mot était parce que j'eu juste le temps de poser ma main sur le pansement qu'il avait à moitié enlever et qui avait décidé de ne plus tenir. C'était ma façon de penser de lui après se qu'il venait de faire.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Julia

Clope au bec, Anaka à ses côtés, visiblement Hélis et un autre garde de porte pas pressés d'entrer avec elle, Julia s'avança dans la fosse jusque devant le daeva qui osait lui mentir si ouvertement

- Ben tiens, une aveugle de 18 ans et toute gringuette qui viendrait chercher des noises à un monstre de 40 couvert de glandes à mucus.... Tu m'en diras tant. Et en parlant de mucus, c'est inflammable ça non ?

Vu son mouvement de recul, oui, hautement. Les imbéciles qui les lui avaient implanté n'avaient pas vraiment pensé que d'autres scientifiques et militaires fumaient visiblement. Devant l'état des bandages de Taryn, Julia tira une dernière bouffée de sa cigarette avant de la jeter sur l'abruti qui s'en était pris à son travail et de relever la daeva

- Autant que je refasse ça. Tâche de garder les yeux fermés. Et Anaka, reste immobile un moment, histoire que tes os se remettent un peu. Je te laisse réfléchir à comment on va procéder pour la suite.

Un frisson avait parcouru la reptilienne qui s'assit bien sagement dans un coin alors que Julia menait Taryn hors de la fosse en balançant aux gardes de sortir le macchabée quand il aurait fini de cramer.

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Vlamidir.
Passant une main dans sa chevelure argenté - presque blanche à force d'être décolorée - le jeune homme passa la porte de sa cellule juste sur les talons de Ludvig, exhibant son torse nu finalement ciselé.

-Tu veux rire? Si tu passais une telle cellule avant de sortir et d'entrer de ta piaule, tu ne sentirais pas autant l'alcool à chaque fois que tu viens me voir! se moqua le daeva.

Puis, très franchement, Vlad ne voyait pas du tout Lud comme le stéréotype du scientifique effrayé par tout pouvant être allergène ou recouvert de microbes. Il s'imaginait plus la chambre de l'homme comme un grand bazar avec des bouteilles traînant dans tous les coins de la pièce. Ça et un plancher à peine visible sous le linge et les notes.

Quelques secondes après Ludvig, son regard se posa à son tour sur les deux nouveaux venus qui venaient en leur direction. En prenant connaissance des paroles qu'ils échangeaient, Vlad comprit rapidement de quoi il s'agissait. Aussi, il baissa les yeux sur la personne qui accompagnait Félix. Aussitôt, un air dégoûté apparut sur son visage.
-Alors, c'est c'te truc qu'ils ont envoyé pour me faire compétition? lâcha-t-il avec dédain. Bah, c'est une bonne chose, personne ne sera tenté de loucher dessus en travaillant...
Surtout pas avec cette poitrine plate, tout ce sang, ces cheveux en bataille et cet air franchement soumis qui ne séduirait personne.

Vlad eut un ricanement et cessa de regarder cette fille qui n'en valait pas la peine. Il comprenait mieux Ludvig quand celui-ci lui disait avoir eut droit à un cadeau empoisonné, maintenant. Ensuite, comme Félix semblait fasciné par son cas et qu'il sentait son regard sur lui, il planta ses yeux pairs dans les siens, l'air de dire "Alors? Je suis aussi parfait que tu t'y attendais, non?".

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Félix

Marchant tranquillement, les mains dans les poches, Félix était amusé de constater que Natalia le suivait comme un petit chien, mais sa démarche restait fière. Ses pieds avaient été guéris, par régénération rapide des cellules, mais son sang marquait encore un peu le sol, et surtout, il lui recouvrait les orteils. Elle n’avait vraiment pas fière allure dans cette dégaine, ressemblant plus à une clocharde qu’une véritable daeva du projet Utopia. Mais une douche redonnerait sa splendeur presque d’antan à 412, il en était persuadé. Soudain, un sourire s’esquissa sur le visage du biologiste, trouvant enfin l’homme parfait suivant le scientartiste.

- Salut Lud’, moi aussi je suis ravi de te revoir. J’ai eu vent de ta rencontre avec 412, et j’étais vraiment curieux de découvrir la future femme parfaite selon ce vieux cochon de Gunberg. Et contrairement à toi, je ne suis pas déçu. Pendant que j’étais là, je me suis penché sur son dossier, et comme j’avais une dette envers toi, j’ai refait tous les bilans, maintenant on est quitte comme ça. Par contre, je te laisse l’interprétation de son caryotype et l’examen gynéco, j’ai pas eu le temps de le faire. Tu vas pouvoir par contre passer tes nerfs sur les incompétents du pôle médecine, rien n’est cohérent avec mes résultats, à part ses mensurations, tu vois le genre. Et pour ses pieds, tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même mon gros nounours, quelle idée de briser du verre devant sa cellule. En parlant de cellule, tu devrais voir à la changer de piaule, je suis arrivé juste avant qu’un militaire ne la prenne pour une poupée plastique.

Pour quelqu’un qui se contrefoutait de la daeva, Ludvig semblait d’un seul coup choqué, regardant Natalia comme s’il craignait qu’il lui soit arrivé quelque chose. Pour Félix, Lud’ n’était pas totalement ininteressé par le cas de 412, peu importe dans quel sens, mais il s’occuperait d’elle, il en était certain.

- Pas de panique, je suis arrivé à temps, je lui ai juste refilé des fringues.

Félix regarda ensuite Vlamidir, un sourire satisfait sur le visage. Oui, il était vraiment bien bâti, mais il avait vraiment un caractère de merde. Pourtant, le biologiste le trouvait fortement intéressant, même si ce n’était pas pour les mêmes raisons que le scientartiste.

- Alors c’est toi l’homme parfait ? Très intéressant, je comprends mieux pourquoi Julia ne cesse de parler de toi. Qu’est ce que tu en pen…

Se retournant vers Natalia, Félix ne put finir sa phrase, surpris en découvrant son attitude alors qu’elle regardait Vlamidir.

Natalia

De l’indifférence, elle n’éprouvait que de l’indifférence pour ce type. Elle n’avait même pas reculé ni même baissé la tête aux dires de Vlamidir à son propos, après tout, il avait tort jusqu’ici, un militaire avait voulu lui passer dessus, Félix avait eu un sourire malsain en la regardant, elle n’était pas aussi repoussante qu’il semblait laisser croire. L’homme parfait avait un torse bien proportionné, des muscles saillants, d’ailleurs, Félix louchait carrément dessus, sur ce torse luisant et nu, mais pas Natalia. Etrangement, elle ne ressentait rien en le regardant, pas même une pointe de jalousie, ni même de la colère et encore moins de la peur. Elle en avait presque pitié en réalité. Ignorant finalement le daeva arrogant dont l’égo en avait pris un sacré coup en découvrant l’impassibilité de la daeva, Natalia se tourna vers Ludvig, droite ne laissant aucune preuve de son état de faiblesse.

- Je sais que vous me méprisez, mais je saurai vous faire changer d’avis. J’ai deux certitudes, je suis condamnée à vivre la fin de ma vie dans cet endroit, et ma vie repose entre vos mains désormais. Mais j’ai aussi deux souhaits. Je ne veux pas mourir, et je veux rester humaine, au moins physiquement, et vous êtes le seul à pouvoir les réaliser, du moins je crois. Avant de venir dans cet endroit, j’étais plutôt populaire, mais je n’ai jamais eu la prétention d’être parfaite, loin de là. Si je dois devenir la femme parfaite, je sais que je n’aurais pas besoin de cinquante ans pour que ce soit le cas. Je vous obéirai, vous pouvez appeler ça de la soumission si vous le souhaitez, mais je ne tiens pas à finir dans des bocaux. Laissez moi devenir la femme parfaite, Mr Strauss.

Félix voulait en rire, mais un sourire moqueur se dessina sur son visage alors qu’il regardait à son tour Strauss. Qui ne rêvait pas dans cette section de posséder entre ses mains deux daevas parfaits ? Lud’ pourrait les manipuler, les mettre en compétition permanente, et finalement obtenir ce qu’il voulait des deux daevas, cette idée allait surement plaire au scientartiste, dans tous les cas, ça amusait beaucoup Félix.

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Taryn
Je ne savais pas du tout se qu'il se passait, mais j'entendais les cri d'agonie de celui qui m'avait défié, c'était pas faute de l'avoir prévenu et en même temps c'était pas se que j'avais voulu. Une main sur mon bandage défait pour tenter de le maintenir en place, je me senti attraper pour être relevé, la voix de Julia me calmait immédiatement, ce n'était pas un autre qui me provoquait. Me laissant sagement entraîné vers la sortie après lui avoir répondu.
D'accord... Vous allez juste me refaire les bandages ?
Je sentais son énervement et je voulais pas en faire les frais avec une autre séance de torture aujourd'hui

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Julia

- Ça dépend de ce qui s'est passé. Si les bandages ont véritablement lâché à un moment donné je vais devoir inspecter tes yeux. Me mens pas en répondant, tu as ouvert les yeux ou pas ?

Le petit signe de tête de Taryn valait toutes les réponses du monde. Il n'avait pas pu réduire son travail à néant, c'était pas plus mal. Julia mena la daeva jusque dans l'ascenseur et monta au sous-sol au dessus pour faire asseoir la jeune fille sur la même table que plus tôt dans la journée

- Tout à refaire à cause de cet imbécile, j'espère qu'il a pas fait la connerie d'appuyer sur les compresses..... Garde les yeux fermés.

La scientifique retira ses bandes à la cobaye, qui obéissait bien mieux que le matin même, et les jeta à la poubelle avant de préparer à nouveau des compresses imbibée du liquide nutritif. Avec tout ça elle allait avoir besoin de se passer les nerfs et plus sérieusement, mais elle fit son travail correctement, serrant un peu plus les bandes que la dernière fois pour que le bandage tienne un peu mieux au prochain suicidaire qui voudrait y toucher

- Bon plus qu'à te ramener. Maintenant qu'Anaka est de retour on vous approchera moins.

Ludvig

- En même temps pour te décevoir quand on a une paire de seins c'est compliqué..... L'examen gynéco je laisserai ça à Julia, j'avais prévu de passer voir le pôle médecine un de ces quatre, je trouverai bien de quoi la payer en fouillant là bas.

Le coup du militaire, même s'il avait soulevé le point comme quoi elle devrait en appeler un si elle voulait se faire tamponner, ça ne lui plaisait pas. Qu'il en veuille ou non elle faisait partie du projet tant que les trois autres n'auraient pas mit leur véto aussi ou qu'il n'aurait pas trouvé de quoi la virer véritablement dans ses examens. Mais en parlant de briser du verre devant sa cellule, voilà qu'elle se remettait à trop parler

- On a déjà discuté de ce qui se passerait si tu usais trop de tes cordes vocales non ? Moi aussi j'ai des souhaits tu sais, et malheureusement la fée bleue n'est pas rentrée de son voyage d'affaire. Tu veux devenir une femme parfaite, bien, je vais te montrer un truc.

Saisissant le poignet de la jeune femme avec une force qui allait très certainement lui laisser encore des bleus, Ludvig fit signe à Vlamidir de suivre en trainant derrière lui Natalia. C'était l'histoire d'un détour avant d'enfin l'emmener hors de cet étage, mais le Daeva allait devoir prendre son mal en patience. Longeant les couloirs, le scientartiste se dirigea en priorité vers les archives d'où il récupéra deux dossiers conséquents datant des débuts avec Vlamidir, puis il continua son chemin, toujours en trainant la daeva à sa suite, pour lui trouver une autre piaule toujours de l'autre côté du complexe. Comme la fois d'avant, le scientartiste jeta presque la jeune femme dans sa nouvelle maison avant de lui poser les dossiers sur le lit.
En sortant sans un mot, Ludvig fut presque étonné de voir que deux soldats avaient suivit le mouvement, dont un qui était à son poste malgré une blessure à la gorge

- C'est quoi ça ?

- Une punition pour avoir fait mon boulot.

Le regard qu'il avait balancé à Félix répondait mieux encore que sa réponse vocale. Ludvig le fit avancer un peu plus pour qu'il soit bien devant la porte et observa la réaction de la daeva en le voyant, ce qui lui donna une réponse de plus

- Autant lier l'utile à l'agréable hein ?

Le soldat était un peu partagé entre rire et demander à Ludvgig ce qu'il comptait faire de son arme, surtout en le voyant vérifier le chargeur, tirer sur la glissière et enclencher le chien. Mais de là à se retrouver avec le canon entre les dents, il ne s'y attendait pas vraiment

- Je vais être clair. Cette nana fait encore partie du projet, car contrairement à ce que tout le monde pense croire ici, je ne suis pas tout seul à cet étage. De ce fait, toute crade qu'elle est, elle restera immaculée tant que je n'aurai pas trouvé un moyen de la renvoyer à la fosse. Clair ?

- Limphidhe.

- Parfait. Mais prends quand même le temps de méditer là dessus pendant ton arrêt, avant que je ne t'envoie à Julia pour son projet de création d'un bucentaure.

Le militaire n'eut pas vraiment le temps de demander quoi que ce soit, un coup de feu suivit de son hurlement coupèrent net sa phrase. Ils avaient besoin de militaires, et c'est ce qu'avait décidé Ludvig à lui tirer dans le pied, mais à la prochaine erreur, elle l'aurait son cobaye. Le scientartiste jeta une clé de la chambre à son collègue, le laissant finir ce qu'il avait commencé avec la pouliche, menant cette fois réellement Vlamidir à son appartement.

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Vlamidir.
Son ego n'en prit pas un si grand coup. Lui-même, à son arrivé ici, n'éprouvait que de la pitié et du dégoût envers les daevas terminés ou sur le point de l'être. À cette époque, les modifications que l'on souhaitait lui faire subir lui semblait bien terribles. Il avait hurlé, il s'était débattu, comme n'importe qui. Aujourd'hui, il comprenait que toute cette énergie dépensée avait été bien futile. Tant qu'à être condamné, il y prenait un certain plaisir maintenant. Ils pouvaient le rendre aussi magnifique qu'ils le voulaient, ils ne pourraient pas changer son attitude de merde. Attitude qu'ils avaient eux-même provoqué au fil des années.

Avec toute la nonchalance du monde, il glissa son regard sur Félix.
-Julia me drague, tout le monde le sait, répliqua-t-il en montrant toutes ses dents parfaitement alignées dans un sourire moqueur.
Julia ne le draguait peut-être pas vraiment, mais c'était toujours l'impression que cela donnait quand elle l'appelait par de petits noms ou s'assoyait en califourchon sur lui pour lui planter une seringue dans la jambe.
-Dommage que je sois déjà pris...
Il coula un regard en biais Ludvig.

Ensuite, il fut pris d'une envie maladive de trancher la langue de la vermine qui accompagnait Félix. Son regard se durcit. Juste avant que son scientifique n'attrape le poignet de la pouliche pour la traîner derrière lui, Vlad s'approcha de Natalia et se penchant légèrement pour lui murmurer discrètement à l'oreille sans que personne d'autre ne puisse entendre.
-Écoute-moi bien, la vermine, si tu veux souffrir, ce n'est pas mon problème, mais sache que Ludvig est à moi et que si tu t'avises de lui faire ton petit numéro de séduction, je le convaincrai pendant que je le baiserai que la femme parfaite ne doit pas avoir de langue pour parler.
Il sourit faussement et s'éloigna de la daeva. Au passage, il tira "par inadvertance" sur la chemise de Lud, découvrant les suçons qui parsemaient sa gorge et son cou.

Le scientifique semblait être d'accord avec Vlad sur le fait que la pouliche devrait se la fermer un peu au vu de ce qu'il lui dit. Aguichant Félix juste pour s'amuser, il passa tout près de lui en suivant Ludvig dans le couloir. Marchant d'un pas tranquille derrière le scientifique qui tirait vivement Natalia par le poignet, il se demanda en arquant un sourcil ce que son ivrogne préféré projetait de faire. En le voyant saisir quelques dossiers le concernant, il pinça les lèvres. Ensuite, il fut légèrement surpris de la petite crise de colère de Lud quand celui-ci se retrouva face à un soldat qui avait visiblement tenté d'abuser de la jeune recrue d'Utopia. L'immortel en fut certes surpris, mais cette scène lui donna une grande envie de rire aussi.
-Tu lui as vraiment tirer dans le pied? demanda-t-il en ricanant.

Alors qu'il suivait Vlad vers leur destination finale, il posa une question qui l'intriguait.
-Pourquoi tu lui as donné mes dossiers? Même si tu n'étais pas là quand ils ont commencé à me charcuter, tu sais parfaitement que ça n'a pas été sans douleur. Tu connais, voir par coeur, toutes les horreurs que renferment ces dossiers. Tu veux qu'elle change d'idée? Tu préfère qu'elle se débatte lorsque tu la mettras sur la table d'opération pour avoir la possibilité de "raté ton coup"?
Vlad était visiblement intrigué.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Comment Natalia s'en prend plein la tronche de tous les côtés!! XD

Félix

- Les poitrines ok, mais pas les planches à pain mon gros nounours.

Apparemment, Ludvig n’était pas si transporté par la voix de la daeva que ne l’était le reste de la gente masculine de la zone 52. La voir lui attraper le poignet par contre, Félix ne s’y attendait pas, haussant quand même les épaules et suivant la troupe jusqu’aux archives, puis la nouvelle chambre avec porte blindée. Sur le chemin, il riait intérieurement de voir Vlamidir l'aguicher un peu.

- Désolé mon mignon, je suis pas fan des produits d'occasion.

Vu le caractère du daeva, non, ca ne le tentait franchement pas de lui passer dessus. En arrivant à la nouvelle cellule, Félix arqua un sourcil. Même en confort, elle venait de gagner la 412, une planche encore en guise de lit, mais au moins, elle avait cette fois un matelas, un oreiller et un drap, et la douche était cachée, au style douche italienne et non plus comme des douches de colonies de vacances à la vue de tous. Et surtout, la lampe unique de la pièce ne clignotait plus, le grand luxe pour un daeva ! Félix se demandait quand même pourquoi il lui avait déposé les dossiers, mais laissa couler. Ce qui le mit en rage, ce fut le regard du militaire par contre, mais esquissa un grand sourire malsain en l’entendant crier une balle dans le pied. Par contre, Jefferson allait surement criser, si Lud’ voulait être tranquille avec son daeva chéri, il était surement mal barré maintenant, le capitaine n’allait surement pas laisser passer ça. Recevant la clef, le biologiste leva un sourcil.

- Qu’est-ce que tu veux que je foute de ça ? J’ai pas l’intention d’aller la retrouver en pleine nuit !

Trop tard, Lud’ était déjà parti,. Bah, pas grave, il la donnerait à Julia, surtout si elle devait faire l’examen gynéco. Là pour le coup, il plaignait vraiment Natalia, elle avait intérêt à ne rien dire devant cette psychopathe ! Rebroussant chemin, ayant pu voir ce qu’il voulait vraiment contempler, le corps d’étalon de Vlamidir, Félix retourna à l’ascenseur, pour donner la clef à Julia, puis aller retrouver le cobaye aux griffes acérées.

Natalia

Pour Ludvig, ce n’était finalement pas de trop usé des cordes vocales qui l’insupportait, c’était de les utiliser tout court. Les remarques de Vlamidir, dîtes tout bas, ne changea en rien son attitude, bien au contraire, cela renforçait son envie de se battre en vérité.

- Peut être que c'est toi que j'arriverai à séduire.

Ca n'avait été qu'un murmure à l'attention de Vlamidir pendant que Strauss ramassait ses dossiers, les dés étaient lancés, peu importe ce qui arriverait, elle ne lâcherait rien, il était prévenu. Sans crier, sans gémir, elle se laissa trainer jusqu’à sa nouvelle chambre, se massant le poignet en découvrant les belles marques de doigts du scientartiste. Les dossiers l’intriguaient, elle ne comprenait pas vraiment ce qu’il attendait d’elle. Il voulait savoir si elle savait lire ou quoi ? Peu importait, quelque part, Natalia avait gagné, elle prenait de l’importance dans le projet de Ludvig, même si son incroyable envie de la refoutre à la fosse ne la mettait pas à l’abri loin de là.
Retrouver le militaire par contre la bouleversa, reculant instinctivement et l’observant avec peur et mépris. Mais Ludvig venait de la défendre, malgré qu’elle ne soit rien pour lui, et cela surprit la daeva, même si elle comprenait parfaitement que ce geste n’était pas par bonté d’âme. Finalement, elle avait pris sa décision, elle se battrait pour rester dans cette section, elle deviendrait la femme parfaite, après tout, elle n’avait pas beaucoup d’options, elle ne sortirait jamais de la zone 52. Mais quitte à choisir, elle ne retournerait pas dans la fosse, elle ferait tout pour que ça n’arrive pas, quoiqu’il lui en coûte. Et puis, devenir la femme parfaite, elle aurait pu connaître bien pire sort en y réfléchissant. Laissant les dossiers de côtés, Natalia se visita en quelques secondes ses appartements puis laissa tomber sa robe sur le sol. Vlamidir, cet être imbuvable qui se croyait parfait, le lui avait clairement fait comprendre, son apparence était des plus repoussantes, enfin pas pour certains visiblement, mais pour une femme qui se devait d’être parfaite, elle devait prendre une douche, et pour le coup, elle l’acceptait avec plaisir.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

ha bah bienvenue dans la section Utopia XD

Ludvig

Ce que Félix allait faire des clés ça le regardait, tant que les soldats n'y avait pas accès lui ça lui allait, Ludvig n'avait pas l'intention de risquer sa place pour une greluche qui attirait tous les chauds de la braguette. De retour dans l'ascenseur qui les mènerait à sa chambre à lui, Ludvig se tourna vers Vlad avec un sourire amusé

- Jaloux ? Si ça peut te rassurer, il y a les photo et les vidéo de tes opérations là dedans, mon but c'est pas tant de la voir se débattre pendant le charcutage, mais de la voir filer à l'autre bout de sa chambre à hurler qu'elle préfère encore passer par Julia plutôt que de me suivre. Si je peux la faire demander à passer sous les pattes d'un de mes collègues qui est plutôt pro-nouvelles technologies je vais pas me gêner pour lui faire peur avec les anciennes.

Les images étaient d'un gore consommé pour certaines expériences. Après tout, ils n'avaient pas hésité à ouvrir Vlad sur tout le long de sa colonne vertébrale pour lui régler un soucis minime sur une vertèbre, soucis qu'ils avaient eux même causé en lui revoyant les hanches et qui s'était répercuté tout le long du dos du Daeva. Et c'était un peu sur ce côté "avançons à tâtons" que Ludvig comptait pour faire vomir la pouliche. Le scientartiste fut presque surpris de voir que Vlad n'avait pas arrêté l'ascenseur entre deux étages pour passer du bon temps dans cet endroit, à croire qu'il voulait vraiment visiter sa piaule. Les deux hommes s'y dirigèrent donc, Vlad pouvant apprécier des décors autre que du mur blanc uni le long des couloirs de cet étage qui faisait plus penser à un cabinet médical renommé qu'autre chose. Boiseries, meubles, tapisserie, tableaux, et enfin la porte de Ludvig qui s'ouvrit sur l'archétype d'une chambre de mec bordélique. Le réveil encore écrasé au sol contre le mur qu'il avait en commun avec Julia, un bureau supportant autant de bouteilles que de paperasse, un plumard en vrac et des fringues disposés sur un peu tous les meubles si on exceptait ceux de la cuisine

- Tu voulais du bordel, j'ai bien fait de pas ranger.

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

[Pauvre Natalia! ahah! ;') ]

Vlamidir.
La réponse de Natalia le fit ricaner doucement. La planche à pain croyait vraiment être capable de le séduire? Qu'est-ce que c'était que cette blague de mauvais goût?
-Je n'aime pas les lâches, avait-il alors murmurer à l'égard de la daeva toujours avec dédain, et quelqu'un qui accepte si facilement son sort sans se débattre en est forcément un.
Combien d'années cela avait-il pris avant que Vlad ne se résigne? Des dizaines, une vingtaine? Avant qu'il ne devienne l'homme qu'il était aujourd'hui, tout un tas de scientifique en avait arraché avec lui, retournant à la maison avec des yeux au bord noir et des côtes fêlées. Pour le casser, il avait fallut des années. Quelqu'un qui abandonnait sans se défendre dès la première journée comme Natalia était quelqu'un de méprisable pour l'immortel.

Il continua de suivre Lud dans le couloir, réfléchissant toujours à cette altercation avec la jeune femme. Il avait presque été tenté de lui dire qu'il préférait les hommes, rien que pour voir son visage à ce moment-là! Néanmoins, ça aurait été mentir. Vlad était tout ce qui était de plus bisexuelle. Tant que ça avait un pouls et une apparence correcte, il était partant. Marchant, il passa un bras nonchalant sur les épaules de Lud. Celui-ci se mit alors à répondre à ses questions.

-Les plus horribles doivent être quand vous m'avez ouvert le visage, décida Vlad avec un certain détachement, presque comme s'il ne parlait pas de lui-même, tu la feras vomir avec ça. Dis-moi, que feras-tu si tu cela ne suffit pas à la dégoûter? Je ne suis pas jaloux, mentit-il, mais je n'aime pas particulièrement partagé.
La vérité était qu'il était un mec ultra-possessif et qu'il devenait d'une jalousie maladive si quiconque s'approchait de ce qui lui appartenait.

Entrant dans la piaule de Ludvig, il laissa courir ses doigts sur la surface d'un bureau de bois. Observant la chambre, il ne fut pas étonné du bordel. À vrai dire, cela correspondait parfaitement à la personnalité du scientifique. Vlad avança dans le bazar et s'approcha de la table de nuit recouverte de bouteilles. Il se lécha les lèvres. Tassant le réveil-matin du pied, il se saisit d'un alcool à l'allure particulièrement vieillot rempli au 1/4. Lisant ce qui était écrit dessus, un sourire se dessina sur ses lèvres.
-Celle-ci est presque aussi vieille que moi.
Il dévissa le goulot et le porta à ses lèvres. La chaleur qui incendia aussitôt sa gorge le fit frémir. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas bu quelques choses d'aussi fort. C'était bon.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Ludvig

Le coup du visage avait été pas mal non plus, et puis il avait aussi eu la mâchoire refaire à coups de marteau et burin, les doigts brisés et reformés, les épaules affinées au papier de verre...... En somme il avait un peu tout connu le petit Vlad, et les rapports de blessure des scientifiques étaient tout aussi marrant à lire. Un vrai petit sauvageon, mais ces rapports là étaient encore aux archives. À la question de la suite si les rapports suffisaient pas, Ludvig haussa les épaules, sans doute lui ferait-il suivre le même chemin, après tout elle avait un annulaire légèrement déviant par rapport à ses autres doigts, ça serait problématique si les autres décidaient de lui affiner les mains.
Le scientifique laissa le Daeva faire comme chez lui une fois dans la piaule, s'assurant juste de fermer la porte bien à clé. Quoi qu'il en dise, il était jaloux, ça se voyait dans sa façon d'agir, rien que sa petite manie de lui prendre ses affaires en disait long au fond. S'approchant du lit pour s'y poser nonchalamment, Ludvig eut un léger rire en voyant la réaction de Vlad après sa gorgée

- Ça aussi ça t'avait manqué hein ?

Le scientifique tendit par la suite le bras pour tirer Vlad par la ceinture et l'asseoir sur ce plumard avec lui

- Qui te dit qu'il n'y a pas un prix à payer pour cette bouteille ?

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Bande de sadique!! XD

Natalia

L’eau n’était pas chaude, mais assez tiède pour procurer du plaisir à la daeva qui ne put s’empécher de gémir en ressentant cet eau couler le long de sa peau, emmenant poussière, boue et sang avec elle. Cette peau si rêche regagnait sa douceur perdue depuis qu’elle était arrivée dans la zone 52. Elle resta des minutes, voire une bonne heure, lavant ses longs cheveux blonds, sa peau d’albâtre, décrassant ses ongles. C’était simplement l’extase totale. Finalement, quitter cette douche tant attendue fut une torture, mais toutes les bonnes choses ont une fin. Malgré son manque de nourriture dans son estomac, la daeva attrapa le dossier et commença sa lecture. Et elle ne fut pas déçue par cette découverte, la première photo parlait d’elle-même. Ressentant toute cette bile remonter, Natalia se précipita vers les toilettes, vomissant ce qu’il y avait dans son estomac, soit pas grand-chose, avant de finalement revenir sur son lit. Elle ne pouvait pas affronter ce dossier de suite. Elle s’assit en tailleur, respirant profondément, commençant une série de respiration pour décompresser de tout ça.

Félix

Jouant avec la clef, Félix revint vite dans son labo où Julia était de nouveau avec son cobaye du matin, apparemment finissant un bandage.

- Tu peux plus te passer de 523 maintenant ?

Riant, il déposa la clef près de Julia.

- Strauss veut un examen gynéco sur 412. C’est marrant, il a tout de suite penser à toi !

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Vlamidir.
Il y avait aussi eu la partie où on lui avait limé les dents, celles où lui avait brûlé une bonne partie de la pilosité ou encore la fois où on avait tripoté son entrejambe pour le rendre parfait. Cette partie-là avait particulièrement été désagréable.

Reculant le goulot de ses lèvres, il se les lécha, regardant Ludvig.
-Hum, oui, tu aurais dû m'en amener bien avant.
Regardant la bouteille qu'il avait entre les doigts, Vlad se demanda pensivement si sa résistance à l'alcool était la même que lorsqu'il buvait dans l'armé. Est-ce que c'était comme faire du vélo, ça ne se perdait pas? ou alors après été si longtemps à jeun, il allait lui suffire que de quelques gorgés pour devenir saoul.
-Je payerai ce que tu veux, babe.

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Taryn
J'avais suivi docilement, en même temps pourquoi se rebellé quand c'est pour sa santé ? Entrant dans l'ascenseur je fis un signe négatif de la tête pour lui répondre

C'était difficile parce que c'est naturelle de vouloir ouvrir les yeux quand on est agressé pour voir et se défendre, mais non, je ne les ai pas ouvert, hors de question de finir aveugle pour un crétin....

Une fois à l'étage et dans le labo, avec l'aide de Julia, je me suis assise, la laissant travaillé, je craignais qu'elle se venge sur moi mais non, Julia se contenta des soins, travaillant proprement et resserrant les bandages pour que ça tienne mieux.

Il se passe quoi si on appuie dessus ?

Autant être averti pour ne pas faire d'erreur et mieux me protéger. La voix de quelqu'un que je ne connaissais pas, interrompit Julia qui était sur le point de me ramener, un soldat ? un scientifique ? impossible de savoir...

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Julia

Ce qui se passait si on appuyait dessus ? Tous les gamins savaient ça mais bon....

- Tu t'es déjà amusée à appuyer sur tes yeux gamine ? Pour voir des jeux de lumière ou autre effets que ça a sur les nerfs optiques. Et bien tes nerfs n'auraient pas aimé, et en prime le liquide nutritionnel n'est pas non plus inoffensif pour des cellules qui n'en ont pas besoin. Tu es sans doute au fait de la notion de rétinoblastome. Tumeur des yeux. Là j'aurais plus eu qu'à les retirer à la petite cuillère.

Alors que Julia avait fini et reprenait le bras de Taryn pour la faire se relever, Félix débarqua avec une remarque qui lui fit lever les yeux au ciel et une clé d'Utopia

- Ça sera ma journée décidément...... J'espère que cette outre à whisky saura me rembourser. Au fait, tant que je te tiens, j'ai gagné mon pari à propos des griffes soit-disant incassables. Et j'aurai sans doute besoin de toi d'ici un jour ou deux, mais je te ferai signe quand ce sera sûr.

Un examen gynéco sur la future potentielle femme parfaite ? Ludvig en voulait pas apparemment. En même temps vu qu'il avait l'air de passer du bon temps avec Vlad et ses petites expériences c'était presque pas étonnant qu'il ne veuille pas tout refaire de zéro avec une autre daeva.

Ludvig

Il lui en ramènerait si ça pouvait servir de récompense qui ne lui boufferait pas toute son énergie, mais c'est surtout la réponse de Vlad qui fit sourire Ludvig

- Tout ce que je veux hein ? J'ai comme un doute là dessus, tu aimes trop me dominer mon agneau.

Sa main sur le goulot de la bouteille, quelques doigts se superposant avec ceux du Daeva, Ludvig s'était redressé pour rapprocher ses lèvres de celles de Vlad. Mine de rien, après autant de temps sans toucher une goutte d'alcool, ce cognac avait l'air de lui taper un peu dans le nez.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Natalia

Méditant, Natalia finit par se ressaisir, sans pour autant rouvrir le dossier. Elle avait déjà souffert quand elle était gamine, elle avait déjà vu aussi des horreurs. Il suffisait de s’en rappeler, pour ne plus avoir cette envie de vomir à chaque photo ou chaque paragraphe. Elle se rappela alors ses sept ans, ce jour où elle s’était faite enlevée avec le bras droit de son père. Torturée, les os brisées, à sept ans, ça avait été un supplice, tout ça parce que le bras droit refusait de balancer des informations sur son paternel. Mais une bonne thérapie lui avait permis de s’en sortir, de passer à autre chose, et l’amour de son père aussi, même si c’était en un sens sa faute si elle avait subi tout ça. Elle en avait vu des drogués décomposés, des hommes se faire exécuter, elle n’avait jamais aimé, mais elle avait fini par ne plus rien ressentir, jusqu’à ce qu’elle prenne son propre appart’ et vive sa vie, n’ayant plus à faire comme si de rien n’était. Ses os brisés, la régénération dont elle était dotée cacherait tout sur les clichés de Ludvig, ce n’était pas plus mal au fond. Puis elle se souvint de la fosse, des daevas qui s’entretuaient, tripes à l’air et autres beautés du corps… Réjouissant… Répugnant ! Face à tout ce dont elle se souvenait, la bile remontant, Natalia parvint à maîtriser peu à peu ces souvenirs cauchemardesques, ouvrant alors le dossier pour découvrir les mains brisés de Vlamidir. Regardant alors les siens, elle savait parfaitement qu’elle y passerait. Ludvig venait de lui faire finalement un sacré cadeau, elle saurait ce qui l’attendrait, et ça lui permettait de s’y préparer, elle se battrait pour rester dans le projet Utopia, elle ne faiblirait pas, elle parviendrait à convaincre Strauss qu’elle pouvait devenir la femme parfaite.

Félix

- D’après ce que j’ai compris, il doit passer voir les abrutis de la médecine, à mon avis, il te trouvera bien un truc à te mettre sous la dent.

L’entendre dire qu’elle avait gagné son pari le faisait marrer, elle était parfois bien naïve la Julia.

- Et tu crois vraiment que des griffes incassables intéressent vraiment Utopia ? T’as utilisé Anaka j’imagine. Elles sont incassables sur des surfaces « normales », il ne me manquait qu’une petite chose à vérifier avant de leur donner le dossier, trouver une matière qui pourrait les limer ou les couper, pour ne pas se retrouver avec des ongles de 5 mètres. Je te remercie Julia, grâce à toi, j’ai avancé à une vitesse folle là-dessus.

Ca avait été peu fairplay, il l’avouait, mais ca l’avait franchement amusé de jouer un peu avec Julia, c’était une douce vengeance pour tous les coups bas qu’elle avait pu lui faire depuis son arrivée à la zone 52.

- Ok, tiens moi au jus, tant que c’est dans mes cordes. Je vais voir le matou, tu me l’as laissé quand même en vie au moins ?

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Vlamidir.
-D'accord : Pas tout, finit-il par admettre avec un sourire.
Lud n'avait pas faux quand il disait que le daeva aimait trop le dominer. C'était certain qu'il ne se laisserait pas mettre à quatre pattes par le scientifique. Son ego ne lui permettrait pas de toute manière. Il pinça les lèvres et avala d'une traite le fond de ce qui restait de la bouteille de cognac fort.

Il reposa la bouteille juste à temps pour entrouvrir les lèvres et faire tomber le scientifique dans le lit sur le dos, le recouvrant de son corps solide.
-Alors, que veux-tu?

Habitué Messages : 315 Date d'inscription : 06/07/2015

Taryn
Je me souvenais vaguement en effet avoir fait ça petite en effet, mais je ne pensais pas qu'avec ma nouvelle vu et les compresses, je risquais de tel dégâts.
Soupirant je me laissais attraper pour me lever, prête à répartir dans la fosse, j'étais calme et n'affichais aucune crainte. Pour moi c'était une bataille pour la vie toute cette histoire, et je comptais bien ne pas perdre.
Je peux rentrer ? Vu l'agitation en bas c'est sûrement bientôt l'heure du repas et toutes ses histoires m'ont donné faim... En plus c'est pas la diète qui va m'aider à guérir plus vite....
J'écoutais les scientifiques se parler, patientant bien que mon envie de revoir Yumi et Anaka soit assez urgente, je voulais savoir comment elles allaient

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Julia

Le rire de Félix laissa Julia de marbre avant qu'elle ne claque des doigts pour faire taire Taryn

- Les grands discutent donc si tu peux pas rentrer toute seule à la fosse, je ne saurais que trop te conseiller de m'attendre. En revanche Félix, je n'ai pas parlé d'Utopia dans mon pari. J'ai gagné 5000 dollars face à un de TES collègues qui voulait vendre ce projet aux militaires. Un argent facilement gagné effectivement.

La scientifique fit se rasseoir Taryn sur une chaise avant de se tourner vers ses profils génétiques avec un sourire moqueur

- T'inquiètes pas, ça c'est assurément dans tes cordes. Et pour ce qui est de ton chaton normalement il est en v..... oups.

Perdant son sourire devant quelque chose qu'elle n'avait pas vu avant qu'il ne lui rappelle les capacités envenimées de la jeune daeva, Julia laissa échapper un rire bref devant ce qu'elle avait sur l'écran

- En fin de compte c'est plus vraiment du Black Mamba. Je t'aurais bien dit qu'il était en vie puisque le pôle médecine a les sérums face à ce serpent mais là....... Comment dire ?

Avec un sourire faussement désolé, la scientifique leva les mains l'air de dire "tant pis" avant de faire se relever Taryn et de sortir de la pièce avec elle et la clé de 412

- De toute façon, c'était sa manucure qui t'intéressait, pas le mec en entier, quoique, avec toi on sait jamais.

Ludvig

Ce qu'il voulait pour ce quart de bouteille ? Tant de choses, mais une seule intéresserait vraiment le Daeva

- Ce pour quoi je t'ai fait monter ici. Une bonne raison de dormir.

Une bonne raison de ne jamais donner son accord pour qu'il s'occupe de l'autre pouliche. Profitant de la position de Vlad au dessus de lui, Ludvig fit glisser ses mains sur les flancs du Daeva. Cette fois ils avaient un lit pour les accueillir et personne pour faire chier à la porte. Remontant une main, le scientartiste souleva légèrement la lèvre de Vlad, constatant ce qu'il n'avait pas pu voir dans l'obscurité relative de la cellule du "jeune" homme

- Va te falloir un détartrage..... ou une langue râpeuse que tu puisses te le faire toi.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Natalia

Ils lui briseraient les mains, ils lui casseraient les jambes, la couperaient en dos pour admirer son ossature, et ce sans doute sans beaucoup d’anesthésie, voire pas du tout. Certains comptes rendus étaient tout simplement à gerber, décrivant chaque détail avec minutie, comme le malin plaisir que ces scientifiques avaient eu à disséquer vivant Vlamidir pour le recomposer. Après tout ce travail, Natalia trouvait tout de même étrange qu’elle n’ait rien ressenti envers le Daeva, même pas un battement de cœur plus rapide, même pas un petit rougissement, même pas une once de jalousie aussi. Rien… Elle continua de lire, même si choquée, même si elle se doutait qu’elle allait en faire des cauchemars, elle n’arrêtait pas pour autant. Elle voulait finalement voir ce qui l’attendrait, la peur au ventre, elle l’avouait volontiers, mais cette peur la ferait finalement tenir, car elle la dompterait, car ces comptes rendus étaient si complets qu’elle avait même l’impression de ressentir la douleur qu’avait éprouvée Vlamidir. Il s’était débattu, il avait hurlé, il avait refusé ces traitements. Natalia se demanda pourquoi il avait atterri ici aussi, surtout qu’elle lisait parfois le mot militaire pour le décrire. Elle finit par repenser à ce que lui avait dit Vlamidir dans le couloir : « Je n'aime pas les lâches et quelqu'un qui accepte si facilement son sort sans se débattre en est forcément un. », il avait sa façon de voir, mais pour Natalia c’était bien lui le lâche, il avait tout simplement abandonné son combat, se laissant faire. Elle, elle allait se battre pour rester dans Utopia et devenir la femme parfaite, prouver à Strauss qu’elle pouvait le devenir, c’était son combat. Car son sort à cet instant, c’était bien finalement de se faire disséquer et mettre en boite, mourir ou finir à la fosse complétement défigurée ou estropiée. Elle n’avait aucune chance de sortir d’ici, ce n’était pas de la lâcheté de l’avouer, ce serait de la lâcheté que de se laisser finalement mourir ou laisser Strauss faire d’elle un animal à jeter. Se levant, elle enleva la serviette de ses cheveux, attrapant la brosse pour coiffer ses longs cheveux blonds qui avaient retrouvé un peu de leur dorure et de leur beauté.

Félix

Du Julia tout craché, elle arriverait toujours à le surprendre il semblerait.

- 5000 ? Je ne pensais pas que certains avaient ces fortunes-là planqués dans ce trou à rat. Mais bien joué, en plus de te faire du fric, tu aides un collègue, alors ? Heureuse ?

Se marrant, Félix se leva tout comme Julia qui lui montrait un placard. L’ouvrant, intrigué, il sourit à pleine dent en découvrant les griffes de l’ex matou.

- Cool ! Et je suis pas suicidaire Julia. J’ai peut être une réputation, mais de là à me taper un daeva qui risque de couper en quatre et de me trancher, non, j’ai quand même des critères plus élevés. Et puis, aurais-tu quelque chose contre la bisexualité ?

Le murmurant à l’oreille de la scientifique, Félix se marrait vraiment avec elle, il ne s’ennuyait jamais. Quittant la pièce en même temps que Julia et la daeva Taryn, Félix prit un autre ascenseur pour monter de nouveau au pôle Utopia, entrant dans un bureau et déposant le petit flacon contenant les griffes avec le dossier qui allait avec. S’étirant, il esquissa un sourire malsain en contemplant l’horloge murale, ça faisait tôt sans doute pour l’apéro, mais six heures, ça restait une bonne heure pour aller agacer un certain capitaine et lui faire la tête au carré concernant son soldat malsain avec le pied troué.

Habitué Messages : 308 Date d'inscription : 19/08/2015

Vlamidir.
Non, en fait, plusieurs choses étaient susceptibles d'intéresser le daeva. De toute manière, ce n'était pas de ses désirs dont on parlait, mais de ceux du scientifique. Que pouvait bien vouloir Ludvig?

-Tu veux dormir? demanda-t-il en haussant un sourcil, légèrement intrigué.
Il haussa les épaules. Eh bien, si c'était ce qu'il voulait...

Il ne comprit pas très bien ce que voulait Lud, mais une opération de plus ou de moins... Il le laissa soulever sa lèvre et flatter ses flancs, son regard pair ancré dans les prunelles du scientifique.
-Une langue râpeuse... comme un chat? interrogea-t-il sans comprendre. De quoi est-ce que tu parles, où est le problème?

Il plissa ses yeux.

Admin Messages : 699 Date d'inscription : 07/02/2014 Age : 32

Ludvig

Tellement naïf parfois, et si perdu par moments. Au fond c'était aussi ça qui le rendait si beau, ces moments de doutes qu'il avait, ses hésitations quand il ne savait pas trop dans quoi il avait mis les pieds

- Oublie ça, même si ça pourrait être marrant au contact. Pour le moment j'ai d'autres plans en tête que des modifications génétiques.

Lâchant cette lèvre pour caler sa main contre la nuque du Daeva, Ludvig se redressa un peu pour l'embrasser à nouveau. Déjà qu'il appréciait ce contact, mais en plus, sentir ce mélange de goûts entre le cognac et celui de Vlad était un vrai bonus. Oui il voulait dormir, mais pas n'importe comment, Lud' voulait vraiment s'effondrer contre le Daeva pour le coup, sentir sous ses doigts la moindre parcelle de son corps avant de sombrer.

Habitué Messages : 441 Date d'inscription : 26/04/2015

Natalia

Ses cheveux avaient enfin séché, et Natalia s’allongea finalement sur son matelas, lisant encore un peu les dossiers, mais son ventre criait famine, elle n’avait rien vraiment mangé de nutritif depuis plusieurs jours, se contentant des restes et rien d’autres. Ludvig n’allait sans doute pas la nourrir ce soir, il n’était pas parti pour en tout cas, à moins que ce ne soit un militaire, mais de ce qu’elle avait pu comprendre, il aurait qu’il ait donné des ordres pour ça, et là aussi, elle en doutait. Mourir de faim, comment se battre contre ça… Encore dans l’autre cellule, il y avait des rats qui grouillaient, dans celle-ci, c’était un peu trop nickel pour ne voir même qu’un insecte. Elle posa finalement les dossiers et s’allongea en replaçant bien sa robe. Elle n’avait pas envie de dormir, il était trop tôt, mais à ne pas voir le soleil depuis des mois, Natalia en avait perdu la notion du temps finalement.

Félix

Il se baladait d’étage en étage aujourd’hui, mais cette journée avait été pas mal instructive. Entre sa première rencontre avec Yumi, qui promettait d’être un cobaye des plus enrichissants du fait de sa stature et de son physique, de celle avec Vlamidir qui lui avait fait remonter un brin tout de même son désir des hommes, celle avec 412 qu’il avait hâte voir évolué dans cet univers impitoyable qu’était Utopia, son petit jeu avec Julia et son tête à tête avec Jefferson qui se profilait, oui la journée avait été des plus intéressantes. Arrivée à l’étage des appartements des militaires, Félix marcha, les mains dans les poches, réalisant alors qu’il avait oublié d’enlever sa veste en partant. Pas grave, au moins les militaires passant auront l’impression d’un rendez-vous professionnel. Quoiqu’avec le capitaine, il ne fallait sans doute pas s’attendre à autre chose. Arrivé devant la porte, Félix s’appuya contre le mur toquant à la porte du capitaine, se demandant s’il allait l’ignorer ou bien lui ouvrir la porte pour cet apéro qu’il lui avait proposé.

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