Histoires de Dollz
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Ici sont regroupées les histoires que j'écris sur OMD et d'autres qui me viennent en tête.
 
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 La princesse perdue - Asoka

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Gothikadoll
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Gothikadoll


Messages : 699
Date d'inscription : 07/02/2014
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La princesse perdue - Asoka Empty
MessageSujet: La princesse perdue - Asoka   La princesse perdue - Asoka Icon_minitimeVen 10 Juil - 22:41

Salut ! Moi c'est Sun Night. Désolée je passe en coup de vent, ces crétins de gardes veulent encore m'arrêter. Pourquoi ? Ben j'en sais trop rien, c'est pas comme si j'avais volé cette plushie. Bon peut-être que si, qui sait ? Après tout elle était posée sur le bord d'une fenêtre c'est pas comme si quelqu'un n'avait pas voulu s'en débarrasser. Comment ça, ça marche pas comme ça ? On parlera plus tard, là faut que je me trouve une planque.

Mon dieu, tout ça pour une plushie. Ils étaient six à me courir après pour une vulgaire plushie. À croire qu'elle valait une fortune. Deux mille Floryns ça fait combien en Sakamiam ? Bah tant pis. Cette plushie est à moi et à personne d'autre. J'ai assez de nourriture pour le moment, là j'ai besoin de compagnie. Ça fait trop longtemps que je suis seule...... Mais maintenant qu'on est posés je peux vous raconter mon histoire après tout c'est pour ça que vous êtes venu me voir.

J'ai toujours vécu à Aquahana, son eau pure, son ciel bleu, ses ruisseaux, sa capitale majestueuse qu'est Flunalys. Le truc c'est que j'ai toujours vécu seule à Flunalys, et le pire c'est que j'y suis née, je vous laisse situer le problème. Je sais pas si Atalia a une dent contre moi ou si j'ai fait quelque chose de mal dans une vie antérieure, mais je ne sais pas qui sont mes parents, ni même s'ils sont toujours en vie. Bon d'un autre côté c'est pas plus mal puisque personne ne m'a jamais reproché quoi que ce soit à la maison, mais c'est pesant d'être seul. Après je dis pas non plus qu'on me file pas quelques coups de patte de temps en temps, volontairement ou non d'ailleurs, mais je dois avouer que je m'en sors quand même pas mal en solo. Hey qui a dit que les femelles djaalin étaient toutes des bourges un peu cruches..... quoi ? Y'a un lunaris à trois têtes derrière moi ou quoi ? Oui je suis une femelle. Je sais que c'est marqué « mâle » sur ma fiche d'identification, c'est plus pratique pour faire des p'tits boulots. Faut bien que je mange, même si j'ai pas toujours besoin d'argent pour aller prendre quelque chose chez la miss Nelly. Oh ça va pas la peine de me regarder comme ça, c'est pas non plus un crime de vouloir mettre en avant ses capacités. Et puis tout le monde ne regarde pas ma fiche d'identification non plus, au fond ça regarde que ceux que ça regarde et c'est pas comme si quelqu'un allait vérifier. Mais vous voulez mon histoire ou pas ? Bon où en étais-je ? Ha oui.

J'ai un peu plus de huit mois maintenant, vous me direz comparé à pas mal de créatures ça fait très jeune, mais j'ai du vivre plus de choses que pas mal de ces créatures. J'ai été plus ou moins élevée au début par diverses créatures vivant dans la région. J'ai appris à marcher avec un lunaris, à faire des acrobaties sur les bâtiments avec une jeune stoufix, et à repérer et récupérer ce qu'il me fallait pour vivre avec un minousha d'à peu près mon âge. Pour ce qui est de me faire des alliés disons que j'ai appris sur le tas par la force des choses. Mais finalement je suis pas vraiment devenue ce qu'on appelle couramment « un vaurien » et ça c'est à un destrinos que les gardes de la ville le doivent, même si je leur fait quelques blagues de temps en temps, ou que j'ai pas le choix, ou que j'ai très très très envie de quelque chose. Mais si je bossais pas de temps en temps j'aurais pas eu besoin de falsifier ma fiche d'identification. Pour le reste je suis jamais vraiment sortie de Flunalys, enfin sauf si on considère que les abords de la ville c'est sortir de la ville. Disons plutôt que, si vous preniez une carte de la région, je me serais baladée dans tout le petit lopin de terre autour de Flunalys, mais j'ai jamais dépassé la sorte de ponton qui relie la presqu'île de la ville au reste d'Aquahana. Vous pourriez vous dire qu'au final je n'ai rien vu du monde encore, et vous auriez raison, mais rares sont ceux à avoir pu parler de tout et de rien avec un neptulys, et surtout à avoir reçu sa promesse de servir un jour de moyen de transport pour traverser l'océan. Pas que j'ai envie de le faire pour le moment mais.... un jour, peut-être. En tout cas si jamais je veux traverser la mer de Lismarin, j'aurai de quoi le faire. J'aurai juste à appeler Leto, vous pouvez aller lui demander si vous voulez.

Après je peux aussi vous raconter pas mal de choses qu'on apprend en ville. À ce qui paraît il y a une nouvelle firme qui s'est installée dans pas mal de capitales, c'est une boutique d'accessoires, Abie&Mooa ça s'appelle. J'irais bien faire un tour mais vu que c'est rien d'utile pour moi je me tâte, et pis avec la chance que j'ai ils auront rien pour moi de toute façon. Mais sinon tous les mois, de ce que je me souvienne, le couple royal lance une grande rencontre avec les jeunes gens de mon âge et à chaque fois plein de Fleetitwik s'envolent dans toutes les directions avec une petite lanterne accrochée au bec. J'ai jamais trop su pourquoi mais on raconte dans les rues que c'est pour aider leur fille à retrouver le chemin de la maison. J'y suis jamais allée mais chaque fois des djaalins viennent de loin pour ça. Vous croyez que je devrais tenter ma chance ? C'est pas comme si je lui ressemblais, et pis c'est pas non plus comme si qui que ce soit savait à quoi elle ressemblait non plus remarquez. Je lui ressemblerais ? Ça c'est vous qui le dites, après tout j'avais quand même les gardes aux fesses il n'y a pas dix minutes. Après que je ressemble vite fais à un mélange quelconque entre le roi et la reine, pourquoi pas, après tout tous les djaalin se ressemblent un peu au fond....... Non me mettez pas ça dans la tête. Fichez le camp, j'ai trop à perdre pour jouer à ce genre de jeu. Je veux bien me faire passer pour un mâle de temps en temps, mais pour une princesse.... suffit de me voir pour savoir que c'est pas le cas. Je serais refoulée dès que je mettrai la patte au palais et là je peux dire adieu à ma liberté pour un bon moment. Je sais qu'il doit y avoir pas mal d'imposteurs qui tentent leur chance, mais eux ils viennent de loi, d'Aydo'h pour certains à en croire leurs habits, et pis ils sont tous de la haute. Moi je suis connue ici, les gardes me repéreront tout de suite et j'aurai aucune crédibilité auprès du couple royal, pas moi, pas une gamine des rues. Déjà que le bruit court comme quoi je suis pas digne de confiance et que j'hésite pas à me venger, si je tente ma chance ça sera pompon pour moi donc non !

Et voilà. Cette créature idiote s'est barrée depuis quelques jours, la « fête » est passée, et moi j'ai encore cette idée saugrenue dans la tête. Et s'il avait raison ? Si vraiment je ressemblais à la princesse disparue ? Non c'est trop risqué. J'ai pas vraiment envie de parier ma liberté sur une idée aussi idiote. Ça serait mieux que de tourner en rond dans ma grotte à parler à une plushie de destrinos, mais d'un autre côté c'est quand même plus sûr de parler stratégie avec une plushie, même si c'est sans doute moins sain pour l'esprit. De toute façon si je voulais tenter ma chance, soit j'aurais du le faire, soit il va falloir que j'attende, c'est pas comme si on allait m'accorder une audience sous prétexte que je suis une djaalin. Oh et puis zut. Qu'est-ce que j'ai à risquer ? Une vie dans les rues ? Au moins si on m'emprisonne je serai nourrie correctement tous les jours, ça sera toujours mieux que de chercher ma nourriture au jour le jour et d'aller voler miss Nelly chaque semaine. Je sortis donc de ma grotte pour retourner en ville en prenant garde. C'était bien la première fois que j'étais stressée à ce point pour ne serait-ce que passer la porte de la capitale. J'étais tendue, très tendue, trop tendue, il fallait que je me calme avant de continuer ma route vers le château ou j'allais me faire prendre sur la première marche des escaliers extérieurs. Après quelques exercices de respiration dans une ruelle, je continuai mon chemin vers le palais. Mes pas se raccourcissaient de plus en plus au fur et à mesure que j'approchais, et finalement je n'ai rien trouvé de mieux à faire que de passer en douce dans les jardins. Non mais quelle cruche ! Enfin, les jardins sont jolis, c'est déjà ça. Leur vision était plutôt apaisante même, un brin mélancolique, mais d'une tranquillité indescriptible. Un magnifique étang s'offrait à ma vue, et de l'autre côté de cet étang se trouvait un petit belvédère avec une djaalin assise dans son ombre. Elle était magnifique, tête basse mais tellement bien habillée, et elle semblait irradier d'une tristesse qui me faisait mal au cœur. Le bruit de la petite cascade couvrait mes pas alors que j'approchais doucement d'elle, mais rien ne put dissimuler mon mouvement au milieu de cette tranquillité. La djaalin tourna la tête vers moi, nos deux regards dorés se croisant, elle me paralysa de ce simple regard et visiblement j'avais fait de même. Mais je me suis libéré plus rapidement qu'elle de cette emprise et m'enfuis en courant par là où j'étais rentrée.

Je n'ai pas pu dormir de la nuit. Ce regard d'or me fixant à chaque fois que je fermais les yeux. Comment un simple regard avait-il pu me paralyser ainsi ? Même une dizaine de garde qui me prenaient la patte dans le sac à essayer de leur tirer une pomme qui dépasse de l'armure de l'un d'entre eux ne me fait pas cet effet. Elle avait l'air surprise de me voir, mais pas comme si elle avait constaté qu'un voleur était entré dans les jardins, plutôt comme si elle avait reconnu quelqu'un qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps. Qui était cette femme d'abord ? Une noble ça c'était certain vu sa parure, pas une servante, quand même pas..... Des pas de destrinos me tirèrent de mes réflexions, mon cerveau prenant dès lors conscience que le soleil était déjà levé et que je n'avais vraiment rien dormi de la nuit. Tapie dans l'ombre de ma grotte, je me fis toute petite pour ne pas me faire repérer, rien que les étincelles de lumière qui me parvenaient répondait à la question de leur identité. C'étaient des gardes, des gardes royaux, et avec eux il y avait les gardes de la ville qui visiblement connaissaient cette planque, ou en tout cas l'avaient récemment découverte, ou alors sans doute qu'ils n'avaient fait que suivre les traces jusqu'ici ne sachant pas qu'il y avait une grotte derrière cette cascade. Mais la voix qui m'appela résonna en moi comme un carillon cassé, me paralysant comme le regard de cette djaalin dans le jardin. Tel un pantin de bois dirigé par un marionnettiste, je finis par me diriger vers cette voix si douce et pourtant si puissante qui m'avait l'air familière. Mais je ne put m'approcher plus quand je vis le djaalin qui m'avait appelée, restant comme une cruche sous la cascade à me prendre de l'eau sur le crâne en fixant le roi comme si j'avais vu un fantôme.  Ce même trouble passa dans son regard avant qu'il ne se mette à sourire tendrement mais tristement et qu'il ne me demande de le suivre. Une fois encore, le marionnettiste qui dirigeait mes pas repris les rênes et je suivis sans faire d'histoire. C'était bien la première fois que je suivais des gardes, que j'étais escortée par des gardes. Et cette escorte nous mena le roi et moi jusqu'au château où la djaalin de la veille nous attendait. Complètement pétrifiée, je regardai le roi s'asseoir auprès de celle qui était en fait vraiment la reine et lui dire qu'elle avait raison. Mes yeux allaient de l'un à l'autre, les gardes se regardant sans vraiment savoir de quoi le couple parlait, et finalement la reine s'approcha de moi avant de coller son cou contre le mien. Mon cœur explosait, mes poumons ne suivaient plus, mes yeux menaçaient de se noyer. C'était juste impossible. Je n'ai pas de parents, je n'ai jamais eu de parents, et ces deux là affirmaient qu'en fait j'ai vécu à leur porte pendant ces huit longs mois de mon enfance et de ma jeunesse ? Pourquoi ne m'avaient-ils pas retrouvée plus tôt ? J'avais la bougeotte oui, c'était un fait, mais.... huit mois ? Alors que la reine me fondait en larmes dans les pattes, le roi comprenait que j'étais complètement paumée et vint retenir un peu sa femme pour me demander de les suivre encore un peu. J'étais vide et en même temps je sentais comme un trop plein d'émotions en moi, j'étais au bord des larmes et avec la gorge serrée, incapable de parler tout en écoutant le roi. Plus il avançait dans son histoire et la visite des lieux, plus je m'y retrouvais, et plus ça me fichait la trouille. On m'avait en effet retrouvée au bord d'un récif, pas si loin de la capitale, j'avais aux alentours de huit mois de vie derrière moi, je ressemblais à s'y méprendre à un tableau qu'un maître stoufix avait fait de la petite princesse, je reconnaissais leurs voix, je me perdais dans leurs yeux si semblables aux miens. Il était la nuit, elle était le jour, mon nom ne venait que d'une couverture qui avait été trouvée en même temps que moi et vite jetée par mon sauveur car inutilisable. Mais ce qui m'assit fut la reine qui me déclara que tout ce qu'ils avaient retrouvé de la princesse était cette fichue couverture. Ce morceau de tissu ressemblant désormais plus à un chiffon délavé par le sel et en lambeaux. Ce fut trop pour moi et cette fois ce fut à moi d'éclater en sanglots, complètement achevée par toutes ces « coïncidences » qui ne pouvaient plus en être.

Au final j'ai mis deux jours à me faire à l'idée, deux jours et deux nuits même, je n'ai pas dormi durant tout ce temps là et c'est dans un bel état qu'ils m'ont récupérée. Ma plushie entre les crocs, car oui ce qui est considéré comme à moi est à moi et ce qui est à moi reste à moi, les larmes aux yeux à cause de la fatigue cette fois, je montais les marches du palais sous les regards un peu méfiants et parfois jaloux de certains nobles djaalins de mon âge. Mais une fois entre les deux souverains et ma plushie par terre, un silence de mort se fit, la surprise prenant place dans la foule avant que mes trois seuls amis ne se mettent à hurler leur joie de derrière un garde, à l'entrée du domaine royal. Cette joie se transmit à celle qui était ma mère, celui qui était mon père s'avançant un peu pour officialiser mon identité alors qu'elle me serrait contre elle. Mais cette fois je n'étais plus paralysée, j'étais juste emportée par cet océan de douceur et par la joie qui émanait des trois créatures qui avaient fait mon éducation. La foule ne pouvait plus que se rendre à l'évidence, je n'étais pas qu'une vaurienne, je n'étais pas qu'une djaalin à tout faire, et même si le petit peuple avait l'air de se faire à l'idée bien plus rapidement que la bourgeoisie, j'étais et je resterai leur princesse retrouvée.
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