Histoires de Dollz
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Histoires de Dollz

Ici sont regroupées les histoires que j'écris sur OMD et d'autres qui me viennent en tête.
 
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 ♠ Amour et Embrouilles ♠

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Gothikadoll
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Gothikadoll


Messages : 699
Date d'inscription : 07/02/2014
Age : 32

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MessageSujet: ♠ Amour et Embrouilles ♠   ♠ Amour et Embrouilles ♠ Icon_minitimeDim 9 Fév - 17:19

Pour la première fois depuis que je suis née je pense je me sens parfaitement à ma place dans la maison de Thibault. Mes parents ont envoyé la police deux ou trois fois et à chaque fois c'est moi qui allait ouvrir en leur disant que j'allais parfaitement bien et que j'étais là de mon plein gré. À la 4e fois qu'ils sont venus je les ai néanmoins suivi jusque chez mes parents en disant à Thibault que je rentrerais sûrement le soir même. Ben ça n'a pas loupé. À peine avais-je posé le pied sur le palier que mon père se mit à hurler que j'étais irresponsable, que faire ça à ses parents tenait de l'irrespect et autres conneries du genre. Ce à quoi j'ai répondu que laisser sa fille s'enfoncer dans le malheur sans bouger le petit doigt n'était pas non plus une réaction très adulte. Résultat je me retrouve dans ma chambre à faire ma valise de fringues et de nécessaire de toilette la joue rougie d'une marque à cinq doigts.

- Et je peux savoir pourquoi tu n'as jamais essayé de les tuer ? Après tout tu dois les considérer responsables de ce qui m'est arrivé, de ta naissance si on peut dire.

- Tu tiens à eux même si parfois

tu aimerais les voir loin de toi.

Ils sont responsables

mais pas totalement coupables.

Sans eux tu n'aurais pas survécu

même si je surveillais les allées et venues

de ceux qui voulaient ton malheur

comme ceux qui veulent ton bonheur.


- Mouai ben en tout cas s'ils veulent me revoir va falloir qu'ils fassent un effort de compréhension. Je me suis pliée en quatre pour eux, j'ai essayé de m'intégrer malgré .... ben désolée mais malgré toi, et tout ça pour quoi ? Pour qu'ils envoient les flics me chercher chez la seule personne qui réussi à me faire connaitre le pur bonheur.

- Il ne savent plus comment te protéger

mais comment leur reprocher ?

Ils ne voient pas que tu as grandit

tu oublies ton ordi ma chérie.


- Woups merci de prévenir je vais en avoir besoin.

J'emporte donc mon ordinateur portable sous le bras et je sors de ma chambre pour me retrouver nez à nez avec ma mère qui écoutait ostensiblement à la porte.

- Oui il semblerait que je sois schizophrène maman. Mais ne t'inquiètes pas Thibault et nous on travail à remédier à ça. Sur ce j'aimerais bien que vous me laissiez vivre comme vous le faisiez avant, merci.

Sans laisser le temps à ma pauvre maman désabusée de répondre je descendis les escaliers et retournais chez Thibault en taxi. Mais à peine arrivée je vis que je ne pourrais pas rester. Les deux flics chargés de l'enquête sur Mélisandre, Arthur, Silvia et Jérémy étaient en train d'emmener Thibault sous mes yeux ébahis.

- Que........ qu'est-ce que vous faites ?

- Ho Mademoiselle Swann, comme vous voyez nous sommes en train d'emmener votre ami au poste. Mais ne vous inquiétez pas ce n'est pas une arrestation.

- C'est mon père qui vous envoie ?

- Je ne peux rien vous dire à ce sujet pardonnez moi. Et vous jeune homme attention à votre tête.

Sans un mot de plus le flic referma la portière de Thibault alors que celui-ci me lançait un regard bienveillant à travers la vitre avec un sourire voulant signifier "ne t'inquiètes pas". Et ils partirent, me laissant avec ma valise devant le palier de chez mon ange gardien physique, la seule personne qui savait quoi faire pour me réconforter.

- Ne désespère pas et vas

le poste est là en bas

à peine 15 minutes de marche

ça ne te tuera pas à la tâche.


- Ouai t'as raison, je peux pas le laisser sans savoir ce qu'ils lui veulent.

- Au vu des flics qui l'ont pris

tu dois avoir une idée ma chérie.


- J'en ai une oui, mais rien ne dit qu'ils sont là pour leur enquête initiale.

- Espérons car il serait mal.

Je me repris donc et entamai ma descente vers le poste de police bien déterminée à en savoir plus sur cette histoire. En arrivant devant le poste je vis mon père - quelle surprise - hurler sur Thibault pour savoir où était ça fille.

- Derrière toi papa, lui criais-je, C'est quoi encore ce délire ? Systématiquement quand il arrive une embrouille à Thibault faut que tu sois derrière. C'est quoi la raison cette fois ?

C'est le commissaire chargé de l'affaire des meurtres et disparitions qui me répondit ce qui me laissa sans voix et blanche comme un linge au bord du vomissement.

- Votre "ami" est suspecté dans l'affaire des meurtres de Jérémy Briseaux, Silvia Tar-Macchi, Arthur Mercano et Mélisandre Aldipêche.

- Suspec....... quoi ??!! NAN !! Nan il n'y est pour rien, il.... nan pas Thibault c'est pas possible pourquoi il fallait que vous tombiez sur lui ? Parmi tous les étudiants, les connaissances possibles, les........ pourquoi lui ? Pourquoi la seule personne qui n'aurait pas permis ça ? Pourquoi le seul qui m'est cher ? Pourquoi.......

S'en fut trop pour moi si bien que je ne pu continuer mes interrogations auxquels je n'allais de toute façon ne pas avoir de réponse. Mon monde s'effondrait une fois encore autour de moi.

Mais je peux faire quelque chose cette fois.

Et quoi ? Plaider la folie ? En quoi ça va aider ?

La folie non mais les ré-aiguiller

Le temps te trouver autre chose

qui aidera notre cause

à tous les trois s'entend

Thibault et toi êtes amants


Ouai le laisser derrière pas question

Je n'en avais pas l'intention.

- Comment pouvez vous être sur

qu'il ait tué Arthur ?

Et Silvia, Mélisandre, Jérémy ?

Tous étaient nos amis.

Pourquoi accuser Thibault

d'avoir fait un tel combo ?

Je ne connais pas garçon plus doux.


- Mademoiselle Swann pour le moment nous suspectons mais n'accusons pas. Vous êtes pour le moment avec votre ami ici présent les seuls anciens membres d'un groupe d'amis qui s'est  formé en tout début de votre année scolaire. Vous êtes par conséquent les seuls à connaître aussi bien toutes les victimes.

- On est en fin de semestre donc autant vous limiter à tous les membres des assoc' et autres groupes de TD tant que vous y êtes !

- Nous essayons de commencer ciblé pour au besoin aller chercher ailleurs plutôt que d'accuser tout le monde à tord mademoiselle.

- Accuser à tord oui parlons en

vous avez là bas un innocent.

Vous avez trouvé les autres non ?

Testez donc sa réaction.


- Nous y pensions en effet. Vu qu'il semble être la personne la plus à même d'être à l'origine de ces carnages.

- Comment ça ?

- Simple déduction mais je vois mal une jeune femme mettre des personnes dans un état pareil. De plus il semble tenir énormément à vous et croyez moi l'amour ça peut vous changer en monstre. Si vous voulez bien m'excuser j'ai un interrogatoire à terminer.

1h, 2h, 3h d'attente et mon père qui ne me regarde même pas, soudain le commissaire revient avec Thibault verdâtre et libre. Quand je vis mon père faire une légère grimace en voyant que mon plus qu'ami était un homme libre, j'eu quelques envie de frapper quelque chose. Au lieu de ça ma main gauche (que je ne sentais quasiment plus) eu un mouvement hésitant vers Thibault qui me pris celle de droite en même temps que la tendue.

- Viens j'ai un truc important à dire même si je pense qu'elle a compris, me dit-il doucement.

Je senti en effet à ce moment là une larme de soulagement couler sur ma joue gauche. Nous sommes donc sortis du bâtiment sous les yeux ébahis de mon père et le regard d'excuse du commissaire. Sans un mot nous sommes rentrés jusque chez Thibault, toujours sans un mot il m'a aidé à ranger mes affaires dans l'ancienne chambre de ses parents.

- Ce silence est insoutenable

mais que tu m'aimes encore ça serait pas croyable.

- Décidément vous finissez par vous compléter, répondit-il dans un sourire.

Tremblante je m'attendais à ce qu'il parte, qu'il me laisse ici et aille au rez de chaussée mais il me regardait tendrement. La suite des événements se passa à la fois trop rapidement pour que je comprenne tout et avec trop de douceur pour que mon cerveau analyse ça comme la réalité. Il approcha doucement ses lèvres des miennes en m'allongeant sur le lit, avec une main gardée contre mon cou il dégrafa mon corset de l'autre et avant même que je ne puisse m'en rendre totalement compte je me donnais à lui, libérée de toute peine et parfaitement consciente de chaque particule de mon corps.

Allongée nue sur mon homme je me sentais tellement bien que je ne voulais plus jamais partir de là. Malheureusement ses côtes n'étaient pas d'accord avec moi et je du aller lui chercher un calmant pendant qu'il se marrait à dire que si j'étais pas aussi sportive rien de tout ceci ne serait arrivé. Quel imbécile heureux parfois, mais au moins c'est communicatif. Arrivée dans la salle de bain je sentis encore des larmes couler sur mon visage sans que je ne ressente la moindre tristesse.

- Je n'y crois pas

rien de tout cela

il ne peut m'avoir pardonnée

j'ai beaucoup trop tué.

Est-ce vraiment possible ?

Le bonheur est donc accessible ?


- Tout est possible il faut croire. Il n'est pas comme les autres et tu le sais autant que moi. Ha trouvé ce satané cacheton.

- Il a raison encore sur un point.

- Ha ? lequel ?

- Toi et moi bientôt nous ne ferons plus qu'un.
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