Histoires de Dollz
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Histoires de Dollz

Ici sont regroupées les histoires que j'écris sur OMD et d'autres qui me viennent en tête.
 
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 ♠ Découverte et vieille histoire ♠

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Gothikadoll
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Gothikadoll


Messages : 699
Date d'inscription : 07/02/2014
Age : 32

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MessageSujet: ♠ Découverte et vieille histoire ♠   ♠ Découverte et vieille histoire ♠ Icon_minitimeSam 8 Fév - 13:29

Purée que ça fait du bien de dormir. En me levant je marche sur une des planche qui dépasse de mon lit. ça fait mal de se planter le pied comme ça mais au moins je suis parfaitement réveillée maintenant même si j'ai la flemme de faire ce nichoir ou je sais plus quoi. Je vais me faire un p'tit dej vite fait vu que mine de rien c'est le week-end et que j'ai le temps. Ma mère est dans la cuisine bon je vais pas la déranger et je vais me préparer des tartines tranquillou. Alors pain, confiture, couteau.....

- Haaaa !

!! Wow maman me fait pas peur comme ça.

- Amélie ? tu fais quoi avec ce couteau ? demanda-t-elle paniquée

- Heu ....... des tartines ? dis-je en montrant le plan de travail.

- Ha heu oui bien d'accord chérie, soupira-t-elle

- Maman c'est quoi le délire là ?

- Rien rien ma puce.

- Mamaaaan ! J'en ai marre jamais vous me parlez papa et toi, vous entrez dans une trouille ou une colère folle à chaque fois que j'ai un objet un peu coupant dans les mains mais à part ça ouiiiii tout va bien évidemment. Après tout c'est pas comme si  mes parents me cachaient des trucs !!

- Amélie mange donc ton petit déjeuner et arrête de crier sur ta mère !

Et voilà que mon père s'y met.

- Nan merci mais j'ai plus faim. ! Je vais faire mon nichoir si par miracle vous voulez discuter je suis dans le jardin avec un marteau, des clous et un pistolet à colle!

Me voilà dehors trop énervée pour faire quoi que ce soit. Je me retrouve donc avec des planches entre les pattes, des clous entre les dents et le pouce dans la main après un coup qui est loin de me calmer.

- Salut 'Mel tu danses quoi ?

- Très drôle Thibault ça fait super mal figure toi. Depuis quand t'es là au fait ?

- Ta mère m'a laissé entrer il y a environ cinq minutes, me répondit-il en désignant la porte de la baie vitrée.

Au travers de celle-ci je pouvais voir mes parents en train de discuter avec inquiétude en jetant des petits coups d’œil dans le jardin. Encore une bonne journée en perspective si je reste ici toute seule. Mais encore une fois Thibault se comporte en sauveur.

- Ça te dit d'aller faire un tour ? T'as pas l'air bien.

- Heu ouai où tu veux mais pas ici. Je prendrai l'air comme ça, pas que j'en manque dans le jardin mais être surveillée comme ça

très peu pour moi

- Okédac.

On se retrouve au final à glaner le long des halles et vu le temps qu'il fait il n'y a quasiment personne malgré ce début de week-end. Comme je suis toujours pas calmée Thibault me demande un peu comment j'ai fini dans cet état d'énervement.

- C'est rien, répondis-je, je me suis encore pris la tête avec mes parents.

- Mais comment ça ? Enfin si je peux te demander ça, à quel sujet ?

- J'en sais rien justement ils me cachent des choses, ça m'énerve qu'il fassent ça

Ils ont peur de moi

et je sais même pas si ils s'intéressent un minimum à ce que je fais de ma vie. Au final ça se finit souvent en messes basses derrière mon dos.

Imagine toi mon cher Thibault.

- Hahaha c'est marrant quand tu t'énerves vraiment tu parles en rimes.

Quoi ?

c'est donc ça.........

Personne ni ici ni là

mettons tout cela à plat.

- Que veux tu dire par "en rimes" ?


- Ben en rimes quoi. Comme si tu faisais de la poésie en prose. C'est assez marrant même si bon parfois ça fait flipper un peu mais on prend l'habitude. J'ai comme l'impression de parler à deux personnes distinctes parfois...... Aoutch !

- Et tu n'es pas seul à savoir

les parents ont du le voir.


- Ouai et ta mère je peux te dire que l'autre jour elle en tremblait. Je sais pas ce que tu as fait mais bon sang ça lui a fait un de ces effets....... bon voilà que je me mets à parler comme toi haha....

- Je ne vois pas en quoi c'est hilarant

mais je vois le problème maintenant.

Elle sait donc quand je suis là

même si elle ne le dit pas.


- 'Mel tu commences à me faire mal là.

Mieux vaut un peu le relâcher.

- Désolée d'avoir serré

tu ne mérites pas d'être tué

de tous tu es bien le seul en plus de moi

à la sortir de ses mauvais pas.


- Tuer ? Attends une minute là. Tu n'es pas la 'Mel douce et délicate que je connais, tu......

- Chut ! pas ici

nous sommes en compagnie.

Mêmes s'ils ne sont pas nombreux

ils n'ont rien d'autre à faire

qu'écouter les malheureux

alors tu vas te taire.

Allons plus loin pour discuter

n'aies crainte à mes côtés

tu es un de ses rares alliés

je me dois de te respecter.


- Hurm ok mais sérieux tu sers fort quand tu t'y mets. Et .... hum.... si je me barre en courant.....

- Tu n'as rien à craindre de moi

il y a une table là bas

allons nous y asseoir

je te raconterai mon histoire.


- Heu ok pourquoi pas mais....... 'Mel va se souvenir de tout ça ? Elle est avec nous là ?

- Amélie dort pour le moment

tant que je suis ici et maintenant.


- Donc tant que tu gères elle est en sommeil en quelque sorte ? Mais pourquoi ses parents sont terrorisés par ta présence ? Bon en dehors du fait que tu ais commencé à m'écraser la gorge sans même t'en rendre compte. D'après ce que j'ai compris tu es en quelque sorte une protectrice pour 'Mel donc.....

- Donc tu ne vois pas pourquoi

ils ont tous peur de moi ?


- Ouai.

- Je vais donc t'expliquer

comment j'ai été créée.

Il y a encore longtemps

Amélie n'était qu'enfant

mais elle du faire face

à pas mal de crasses.

Les autres la brimaient

nul ne la protégeait

même pas ses parents

ou à l'école les surveillants.

J'étais là pour veiller

mais trop faible pour contrôler.

Un jour elle fut blessée

et à l’hôpital elle dut rester,

sa tête avait pris un coup

qui aurait fait du tord à beaucoup.

Elle est restée sans conscience

et n'avait que ma présence.

Je l'ai retenue chez les vivants

cette petite môme de huit ans

tous les jours en lui parlant

toutes les nuits en la berçant.

Puis nous nous sommes éveillées

elle et moi au bout d'un mois passé.

Ses parents qui ne venaient plus

si ce n'est qu'un jour sur trois

on été appelés "votre fille est revenue"

mais ils sont tombés sur moi.

Je ne les connaissais qu'à travers elle

mais ses souvenirs immatériels

ne me furent d'aucun secours.


- Les voir revenir ne t'a pas soulager ? Savoir que ses parents allaient de nouveau s'occuper d'elle.

- S'occuper d'elle ?

tu veux rire ?

ils sont partis à tire d'aile

et ce sans rien dire.

Leur fille dans la voiture

et à l'école revoilà la torture.

Jamais un mot au directeur

sur leur enfant et son malheur

alors je m'en suis chargée

et ai cassé bien des nez.

Ils ont pensé à un effet secondaire

de ce voyage extra scolaire

entre le monde des vivants et celui des morts

mais tous sans exception avaient tord.

Alors nous avons changé d'école

une fois deux fois trois fois

ils nous ont pris pour une folle

qui jouait les gros bras.

Tous ceux qui lui faisaient du mal

ont du passer par moi

ses parents la jugèrent anormal

et leur masque enfin tomba.

Ils ont changé de villes, de régions

en la traînant comme leur balluchon

elle vit un psy puis deux puis trois

mais aucun ne me voyait moi.

Tous la jugeaient sans la connaître

se basant sur son paraître.

Dépressive, asociale

personne ne voyait qu'ils lui faisaient mal

nul ne se souciait des ses espaces noirs

qui prenaient forme dans sa mémoire

et pourtant cela allait de soit

quand j'étais moi elle n'était pas là.


- Tu veux dire que tout ce temps personne, à part ses parents depuis un moment, ne t'avait remarqué ? Que tes...... ses parents n'ont jamais essayé de te parler ? Que personne n'a jamais essayé de savoir pourquoi tu cassais des tronches à l'école.

- Entre autre mais oui

nul ne se soucie.


- Entre autre quoi ? Tu ne faisais pas que démolir la face de ceux qui lui voulaient du mal ?

- J'ai commencer à y aller plus franchement

quand elle eu vers les seize ans.

Un soit disant ami a elle

ne comprenait pas qu'elle soit pucelle.

Il l'a amenée à l'ombre dans un coin

sans savoir que je veillais au grain.


- QUOI elle a failli se fai.....

- chuuuut ne t'inquiètes pas

j'étais présente à chaque pas.

Je l'ai vu venir de loin

et ai rangé son gourdin.

Il pensait qu'elle se laisserait faire

mais je ne suis pas en cet univers

la pauvre petite souris

qui croit ce qu'on lui dit.


- Par "rangé son gourdin" tu veux dire que tu as réussi à lui faire comprendre ?

- Je veux dire ranger

dans une boîte et enterré.

Le pourceau n'a pas survécu

mais au final ça a plu.

Amélie n'était pas la seule proie

de ce porc aux abois.

Puis vinrent ceux qui le soutenaient

et de salope la traitaient.

Eux eurent une mort douloureuse

et une fin loin d'être heureuse.

Mais je ne vais pas te décrire

mon tableau de morts, sans rire.


- Tu t'en prends à tous ceux qui lui pourrissent la vie en fin de............

-Que t'arrive-t-il ?

- Est-ce toi qui as tué Jérémy ?

- Qui ? le peu subtil ?

- Ouai cet imbécile qui prenait les filles pour des animaux de compagnie ou des paires de chaussettes vu la vitesse à laquelle il en changeait. Je crois qu'elle était amoureuse de lui mais lui se fichait pas mal des filles qu'il collectionnait. J'ai remarqué comment elle le regardait et la tristesse sur son visage à chaque fois qu'elle le voyait. Même si elle essayait de le cacher c'était assez flagrant.

- Tu es plutôt observateur

ça fait de toi un bienfaiteur.

Oui je m'en suis chargée

et ce n'était pas le dernier.


- Comment ça ? Mélisandre est morte de ta main aussi ?

- Quelle déduction parfaite

oui j'ai tué la minette.

Elle jouait double jeu

et l'enterrait peu à peu.

Je ne pouvait cautionner

qu'on ne fasse qu'enfoncer

ma petite protégée

car elle avait aimé.


- Mais bon sang tu te rends compte de ce que tu fais ?

- Je refais le tri

entre ses vrais et ses faux amis.

Un tri radical sans doute

mais je ne peux laisser en route

ce cercle vicieux

qui l'enserre peu à peu.


- Tu risque surtout de lui causer du tort !

- Faisons un deal si tu veux

je te la laisse une semaine ou deux

sans agir juste observer

comment toi tu peux gérer.

Je te fais confiance tu sauras t'en occuper

après ces deux semaines je reviendrai discuter.


- Ok si tu veux mais j'ai ta parole et je dois m'en contenter ?

- Je te ferais bien un courrier

mais dans quelles poches risque-t-il de tomber ?


- Ouai t'as raison trop risqué si jamais les flics tombent dessus je te raconte pas les soucis pour 'Mel.

- Nous sommes donc d'accord sur un point.

je laisse son bien-être entre tes mains.

Dans deux semaines nous nous reverrons

si ma présence n'est pas requise avant

dans l'urgence on s'entend

maintenant repartons.

Fais comme si rien ne c'est passé

pour ne pas paniquer ma petite protégée.


- T'inquiète pas je tiendrai ma langue si tu tiens parole.

Décidément ce garçon est plein de courage

laissons Amélie dans cet entourage.

S'il peut veiller sur elle tant mieux

mais je dois avouer que je doute un peu.
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